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Channel: Le Nouvelliste - News - Valais
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Premiers signes de sécheresse

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Les premiers signes de risques d'incendies de forêt apparaissent déjà dans certaines régions du canton. C'est ce qui ressort de la carte des dangers d'incendie mis en ligne sur le site internet de l'Etat du Valais (www.vs.ch/ dangerincendie).

Dans les régions de Riddes-Saxon ainsi que dans celle de Sion-Sierre-Loèche, le danger se situe au niveau 3, ce qui correspond à un risque "marqué". Avec l'extrême-est des Grisons, ces deux régions valaisannes sont les seules du pays à se trouver à ce niveau.

Pour l'heure, aucune mesure particulière n'est prise par les autorités, mais les particuliers sont rendus attentifs à la nécessité de prendre des précautions. Par exemple, les grillades ne doivent être faites qu'aux endroits prévus à cet effet et les feux doivent être surveillés, puisque de simples flammèches de barbecue suffisent pour enflammer une forêt.

Partout ailleurs en Valais, le niveau d'alerte est qualifié de limité. Dans le Chablais, il est même faible. JYG


Des mesures pour éviter les vols

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Les commandants des polices cantonales de Suisse romande, de Berne et du Tessin se mettent ensemble pour adresser des recommandations à la veille des départs en vacances.

"Les cambrioleurs optent toujours pour la solution qui offre le moins de résistance" , rappellent-ils dans un communiqué commun. Moralité, il ne faut pas leur simplifier la vie... On évitera donc de laisser des indices de notre absence, comme une boîte aux lettres qui déborde.

Les policiers donnent des conseils simples à appliquer, com me... verrouiller les portes et fenêtres de la maison inoccupée, mais aussi de laisser croire à une présence, par exemple en laissant une radio allumée.

Pour éviter que sa voiture soit visitée, il faut, évidemment, la fermer, mais aussi ne pas laisser entrevoir d'objets pouvant être une cible. La police conseille de laisser les vide-poches ouverts pour montrer que le véhicule est vide et peu intéressant. JYG/C

Un festival qui prend de l'altitude

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Le deuxième édition des Heures Musicales du val Ferret démarre ce samedi 6 juillet. Présentation d'un festival qui valorise la diversité et la richesse des musiques dites classiques.

Fort du succès de la 1re édition, l'Union des habitants et commerçants de La Fouly (UCOHF) organise un nouveau Festival des Heures Musicales du val Ferret durant l'été 2013.

Au-delà du renforcement de l'offre culturelle estivale à La Fouly, l'objectif visé par les organisateurs est de faire découvrir aux habitants et aux hôtes de la région la richesse et la diversité des musiques dites clas siques, précise Dominique Cop pey, présidente de l'UCOHF: "Nous voulons développer l'accès à divers styles de musique dite classique, du jazz aux musiques contemporaines, en passant par les voix et les cuivres. Dans le cadre intimiste et chaleureux de la chapelle de La Fouly, le public, proche des artistes, peut ainsi apprécier la qualité des musiciens invités, tout en découvrant un répertoire riche et des instruments méconnus."

Qualité professionnelle

Le succès des Heures Musi cales du val Ferret passe notamment par la qualité des musiciens invités, souligne Stève Bo billier, responsable de la programmation: "Nous désirons offrir aux jeunes musiciens professionnels, semi-professionnels ou étudiants professionnels de la région, du Valais ou d'ailleurs, un lieu de production et un cadre leur permettant de se faire connaître et de jouer dans de bonnes conditions. Les musiciens qui ont participé à la 1re édition ont apprécié le concept, de même que le public conquis par l'ensemble des concerts proposés."

Une riche programmation

Au programme du festival 2013 figurent six concerts qui permettront aux auditeurs de revenir chaque week-end à La Fouly pour découvrir une nouvelle facette des musiques classiques. Stève Bobillier nous en dit plus: "Les artistes invités dévoileront, parfois de manière surprenante, parfois avec humour, toute la richesse de leur répertoire. Je décernerai une mention spéciale au Zapping Trio, pour son doux mélange de marimba, de contrebasse et de clarinette, et au trio Filidh Ruadh, le barde roux en gaélique, qui nous fera découvrir le son du hackbrett, de l'accordéon diatonique et de la harpe celtique."

Le premier concert

Les Heures Musicales du val Ferret s'ouvrent ce samedi 6 juillet, à 18 heures, avec un concert du Zapping Trio. Formation originale, composée des musiciens valaisans Fabrice Vernay (marimba), Adriana Georgieva (contrebasse) et Dany Rossier (clarinette), elle se plaît à découvrir des horizons musicaux encore inconnus, entre musique classique revisitée et musiques du monde. Son répertoire comprend des arrangements et des pièces originales de compositeurs français, anglais ou américains influencés par le jazz, le folklore ou la pop, ainsi que des transcriptions de tangos d'Astor Piazzolla.

Au PLR, il a sans doute eu à gérer la présidence la plus animée qui soit. Au moment de tirer sa révérence, il fait le point et évoque son successeur.

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Après quatre ans d'une présidence du PLR mouvementée, le député sédunois Georges Taver nier, 32 ans, ne sollicitera pas un nouveau mandat, pour des raisons professionnelles.

Sur le plan électoral, quel bilan tirez-vous de vos quatre ans de présidence?

Durant mes qua tre ans de présidence, nous avons as sisté en Va lais à une for te poussée de l'UDC. Pro por tionnellement, le PLR est le parti qui s'en sort le mieux face à cette situation. Les conservateurs qui se trouvaient dans nos rangs avaient déjà rejoint l'UDC avant ma présidence. Depuis, nous avons résisté. Et plutôt bien.

Ce n'est pas l'impression qui domine...

Les chiffres sont là. Lors des élections fédérales de 2011, le PLR a obtenu un résultat réjouissant, puisque nous avons progressé de 1%. Les communales de 2012 ont été fantastiques pour nous. Nous avons confirmé notre rôle clair de deuxiè me parti en Valais. Nous avons également connu une stabilisation de notre force dans les conseils gé néraux. Du rant ces communales, nous avons augmenté notre représentation dans les pôles urbains, avec des progressions importantes à Sierre, Saint-Maurice et Monthey et nous avons cartonné à Sion.

Mais il y a eu les cantonales...

En réalité, les cantonales de 2013 ont été contrastées. Au Grand Conseil, au système proportionnel, dans un contexte politique particulier, le PLR a réussi à maintenir ses 28 représentants, ce qui constitue un exploit, alors que tous les autres partis bien enracinés ont perdu des sièges au profit de l'UDC. Je rappelle que le PS a perdu deux sièges et le PDC sept.

Reste LA défaite au Conseil d'Etat.

La perte de notre siège est évidemment mon plus grand regret. Avec le recul, je pense que le PLR n'a pas été sanctionné pour son travail, nous avons été victimes de la volonté de changement et d'un contexte politique particulier, puisque notre candidat a dû faire face à quatre sortants et un phénomène politique et électoral.

Est-ce que le PLR a choisi la bonne tactique pour cette élection? Est-ce qu'il fallait vraiment organiser des primaires?

Comment faire autrement qu'organiser des primaires? Est-ce qu'un comité peut sortir un candidat d'un chapeau? Ou est-ce qu'on doit revenir à un parti de délégués? A mon avis, ce serait une erreur. Ce serait moins démocratique. Les primaires créent une émulation interne. Il ne faut pas balayer ce système parce que nous avons connu un échec. On peut l'améliorer, en élargissant le délai de paiement des cotisations par exemple. On aurait peut-être dû organiser plus de débats internes avant les primaires, mais l'histoire de la pierre a phagocyté nos énergies.

N'aurait-il pas fallu changer de candidat avant le premier tour, lorsqu'il devenait évident que l'affaire du caillou turc perturbait la campagne?

Nous avons analysé tous les scénarios possibles. Mais peut-on imaginer que le comité directeur, sans avoir un seul nouvel élément, désavoue l'assemblée générale du parti et les 1338 membres qui se sont prononcés en faveur de la candidature de Christian Varone? Ce n'était pas possible. Le comité directeur a confirmé, à l'unanimité, le candidat choisi par l'assemblée. Il n'y avait pas d'alternative.

Pascal Couchepin n'a-t-il pas eu raison lors de son intervention de Conthey?

Pascal Couchepin a simplement demandé à Christian Varone de dire qu'il se retirerait s'il était condamné à une peine de prison. Le jugement a été rendu après les élections avec un ajournement du prononcé de jugement.

Fallait-il vraiment aller au second tour?

Dans mon esprit, il était inimaginable de ne pas participer au second tour. J'ai dit le dimanche soir déjà qu'on serait présents... alors même que nous n'avions pas encore de candidat.

Que doit faire le PLR maintenant pour profiler quelqu'un en vue de la reconquête du Conseil d'Etat?

De par ma formation et mes activités professionnelles, j'ai une orientation management. Je cons tate que le défaut des partis est de manquer d'anticipation pour préparer la relève politique. Dans une société où la médiatisation joue un rôle important, cet aspect devient primordial. Pro filer quelqu'un n'est pas facile, d'autant plus pour le PLR qui détient moins de postes à responsabilité que le PDC. Nous avons donc moins de personnalités qui se retrouvent sur le devant de la scène. Nous devons maintenant mettre en évidence quelques personnes, dont des députés.

On pense à Philippe Nantermod.

La recette de Philippe Nanter mod c'est avant tout du travail, des relations avec les médias. Il y a peut-être une formation à donner aux personnalités que nous devons mettre en avant.

Philippe Nantermod ne dérange-t-il pas un peu aussi?

Chez nous, les têtes qui dépassent ne gênent pas. Au contraire. Ce sont des forces pour le parti. Personnellement, je verrais bien Philippe Nantermod accéder au Conseil national.

En dehors des questions électorales, quelles sont vos plus grandes satisfactions?

Lors de ma dernière assemblée générale en tant que président, le 12 septembre prochain, nous allons créer un parti cantonal bilingue. C'est une grande fierté pour moi. Cela ouvre de nouvelles perspectives électorales. Bien sûr, le PLR ne va pas reconquérir le Haut-Valais par la création d'un parti cantonal, mais on peut désormais imaginer qu'un candidat haut-valaisan se présente pour le PLR, par exemple au Conseil d'Etat. C'était inimaginable jusqu'ici.

Durant votre présidence, vous avez proposé aux autres partis de se rencontrer, c'est ce que vous avez appelé les rencontres Supersaxo. Elles n'ont jamais eu lieu. Un regret?

Oui, c'est un regret. Je suis probablement le moins dogmatique des présidents de parti. Je défends mon os, évidemment, mais je suis un pragmatique, je cherche avant tout ce qui peut nous faire avancer. Comme président, on cherche d'abord ce qui divise nos partis, pourquoi ne pas regarder plutôt ce qui nous unit? C'était le but de ces rencontres. Quand l'UVAM a réuni les présidents des partis bourgeois, son président Jean-René Fournier nous a demandé si nous étions prêts à créer une plateforme des partis de droite pour promouvoir l'économie, j'ai été le premier à dire clairement oui. C'est d'ailleurs le rôle de l'UVAM, de la Chambre de commerce, de réunir les partis pour que tout le monde contribue à faire avancer l'économie. Le canton aurait tout à gagner si les partis se mettaient à rechercher à faire progresser le canton dans un effort commun.

Oskar Freysinger a pris la place occupée jusqu'ici par le PLR. Comment percevez-vous ses premiers pas en tant que conseiller d'Etat?

J'ai été surpris de ce qui s'est passé avec la SPVal. Je suis surpris qu'un professionnel de la communication comme Oskar Freysinger n'ait pas senti le piège lors de l'interview donnée à la RTS. Il faut lui laisser du temps. Il doit se faire à son nouvel habit.

Je doute de l'efficacité du double mandat. Il dit vouloir défendre le Valais à Berne, je n'en doute pas. Mais s'il est absent lors d'un vote sur deux, on peut légitimement se poser des questions. Mais, ce n'est pas à un président de parti de tirer le bilan de son action, ce sera au peuple. Au PLR, nous ne sommes pas de mauvais perdants mais des démocrates. Ce n'est pas parce que nous avons perdu que nous allons systématiquement taper sur Oskar Freysinger.

Il est l'incarnation du gendre idéal. Soucieux de son image, ayant le goût pour une certaine élégance vestimentaire, Georges Tavernier développe aussi le sens de la retenue verbale. De ce point de vue, il est l'exact opposé d'Oskar Freysinger.

Lorsqu'il a repris la barre du paquebot PLR, personne n'ima ginait que ce jeune homme à l'image très lisse saurait être un bon capitaine dans la tempête.

Lui, le quasi novice, issu du minuscule parti libéral, s'est retrouvé d'un coup, à 28 ans, à la tête d'un Parti nouvellement fusionné, dont une bonne part des membres n'étaient pas ses frères politiques, mais ses cousins germains.

Il a assumé la comparaison avec son prédécesseur, le meilleur orateur du canton, Léonard Bender, sans jamais avoir à en rougir, assumant pleinement sa différence, son propre style.

Le 6 septembre 2012, le soir de la fameuse primaire du PLR, Georges Tavernier s'est retrouvé à une place que personne n'enviait. Il a fait face, avec calme et dignité, à une salle chauffée à blanc, aux interventions musclées d'un ancien président de la Confédération hué, d'un ancien président du Conseil d'Etat et d'un analyste politique au bord de la syncope...

Certes, le paquebot PLR n'a pas atteint le rivage prévu, celui où il faisait escale depuis septante-cinq ans, mais il n'a pas sombré. Au contraire, il s'est sorti de ce raz-de-marée électoral indemne. Pour le capitaine, c'est là une belle performance.

Bâtisse en flammes

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Une ferme située aux Domaines des Barges à Vouvry a été la proie des flammes, mercredi soir. Les pompiers du CSI du Haut-Lac se sont rendus sur les lieux vers 22 h 20. Une trentaine de personnes et une dizaine de véhicules ont été nécessaires pour venir à bout du feu qui a pris au rez-de-chaussée du bâtiment pour une raison indéterminée. Une partie de la bâtisse, notamment la toiture, a été touchée tout comme d'anciennes machines agricoles garées à l'intérieur. Du foin est parti en fumée. Aucun blessé n'est à déplorer parmi les habitants ou les vaches qui se trouvaient dans une aile voisine. FZ

Colloque sur la steppe valaisanne

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Le jardin botanique alpin Flore-Alpe de la Fondation Jean-Marcel Aubert à Champex-Lac organise, les 12 et 13 juillet prochains, un colloque tous publics à Orsières et une excursion dans le Valais central sur le thème de la steppe valaisanne, un milieu à la biodiversité exceptionnelle.

Le colloque, qui se déroulera le vendredi 12 juillet au centre scolaire primaire de La Proz, se penchera, au travers de six conférences, sur les caractéristiques et les particularités biologiques et écologiques de la steppe valaisanne. La journée se terminera par une visite libre du jardin Flore-Alpe, suivie d'un apéritif et d'un repas à Champex-Lac.

Le lendemain, samedi 13 juil let, aura lieu une excursion dans le Valais central à la découverte de steppes valaisannes de basse et moyenne altitude. Les participants pourront notamment observer les espèces végétales caractéristiques de ce milieu au climat sec et chaud.

Le programme détaillé du colloque et de l'excursion est téléchargeable sur le site www.flore-alpe.ch. Informations et inscriptions sur le même site. OR/C

Tacots, stars d'un jour

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9 e édition du Meeting Oldtimer Valais.

Le domaine des Iles de Sion se prépare à recevoir un rassemblement atypique qui ravira les nostalgiques des anciens véhicules ce samedi 6 juillet. Il s'agit du 9e rendez-vous annuel du Meeting Oldtimer Valais. Son but est simple: rassembler les amoureux de vieilles mécaniques afin de faire partager leur passion le temps d'une journée. Tous les véhicules motorisés sont acceptés, des voitures aux vélomoteurs en passant par les tracteurs, à condition qu'ils aient été construits avant 1979. De nombreux exposants seront également de la partie et proposeront aux visiteurs livres, pièces ou divers gadgets en rapport avec les véhicules anciens.

Tout un programme

Les premiers véhicules arriveront en début de matinée, d'autres continueront à affluer durant la journée. Dès l'ouverture, l'animation "Coffres ouverts" ainsi qu'une bourse d'échange permettront aux participants d'échanger ou de vendre divers objets au fil de l'événement. Un concours et un tirage au sort sont au programme, avec une remise de coupe en fin d'après-midi. La manifestation sera rythmée par une animation musicale des années 50-70's.

Originalité et ambiance

Afin de reconstituer une ambiance d'époque, les organisateurs tiennent à ce que les participants adoptent un style vestimentaire en adéquation avec les véhicules présentés. C'est avec ce type de détails que se démarque le Meeting Oldtimer Valais, qui a attiré en moyenne 200 véhicules à chacune de ses éditions. Comme chaque année, la manifestation accueillera diverses associations de passionnés, notamment les Daily Cruisers ou l'association BMW Classic Romandie, accompagnés de leurs véhicules. L'entrée est gratuite pour les exposants et visiteurs et le meeting est ouvert avec ou sans inscription pour les exposants, mais il est fortement conseillé de s'inscrire via le site internet. De nombreux stands proposeront une restauration tout au long de la journée. La manifestation se déroulera en plein air et commencera dès 9 h 30 pour se terminer à 17 heures si la météo le permet.

JULIEN REICHENBACH

Pour plus de renseignements, consulter le site www.oldtimer-valais.ch/fr.

Succession sur fond de fusion

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Pierre Loison se retire de la direction de l'Hôpital du Chablais. Il passe le relais à Pascal Rubin, qui parachèvera le rapprochement avec la Riviera et prendra les rênes de l'hôpital unique.

Il y a quinze ans, Pierre Loison a vécu la fusion des hôpitaux d'Aigle et de Monthey, qui a donné naissance à celui du Chablais (HDC). Aujourd'hui, il quitte vo lontairement son poste pour faciliter la transition vers le futur hôpital Riviera-Chablais Vaud-Valais, dont les commandes seront aux mains de Pascal Rubin dès le 1er janvier 2014.

Pierre Loison, en 1998 vous avez vécu une première fusion: celle des hôpitaux d'Aigle et de Monthey. Choix décisif ou issue inéluctable?

En 1990, les premières discussions évoquant une planification pour tout le Chablais avaient reçu un accueil plutôt réservé. Le déclic fondamental a été l'introduction de la LAMal en 1996. Aigle a perdu la quasi-totalité de sa clientèle valaisanne, soit 15% d'activités en moins. Et réci proquement pour Monthey. Un grou pe de travail a alors été mandaté pour permettre la libre circulation des patients et plancher sur une coordination du développement. Un consensus est vite né autour de l'idée de la fusion.

Depuis, vous avez été le moteur d'un autre rapprochement, avec la Riviera, dans la perspective de l'hôpital unique. A nouveau, choix décisif ou inéluctable?

P.L. Les deux à fois. A l'époque, le rapprochement Aigle - Mon they était un impératif, compte tenu des tailles respectives. Ce lui avec la Riviera génère une ampleur qui n'a rien à voir avec les structures actuelles.

Pascal Rubin: Il est intéressant de voir que la révision de la LAMal survient dans ce contexte. Nous serons plus forts face à la concurrence qu'elle souhaite avec un hôpital de 500 lits - 350 à Rennaz et 150 de réadaptation sur Monthey et Vevey - qu'avec deux structures dispersées et vétustes. Il faut souvent une évolution des bases légales pour nous obliger à nous réformer.

L'expérience chablaisienne est-elle utile dans le processus en cours?

P.R. Il y a ici une dimension supplémentaire car la fusion est couplée à la construction d'un nouvel hôpital. Sans même parler de la taille qui va doubler, le défi comporte un cran de plus en termes de complexité.

P.L. S'y ajoute une difficulté socio-culturelle. Quand on a créé l'HDC, il y avait des similitudes entre les deux rives du Rhône. C'est moins le cas entre la Riviera et le Chablais.

P.R. La Riviera, qui dispose de davantage de moyens et est donc parfois moins créative, a au départ imaginé tout ce qu'elle pouvait perdre dans cette démarche. Et inversement, le Chablais - qui est plus pragmatique et fait avec ce qu'il a - ce qu'il avait à gagner. Le mélange des deux cultures n'est pas chose facile mais c'est très certainement là que se situe un des enjeux.

Le premier coup de pioche à Rennaz est espéré pour début 2014. Qu'en est-il en termes d'organisation?

P.R. Il n'y aura plus qu'un seul établissement Vaud-Valais au 1er janvier prochain. Ce facteur accélérant nous permettra, j'espère, d'être prêts en 2017 et fera que le déménagement ne sera plus qu'un "transport de cartons". Le travail de réorganisation aura déjà été fait sur les sites existants, la culture d'entreprise créée, les contrats de travail et les conventions collectives signés, les services unifiés... Les choses commencent à bouger. Les gens acceptent de ne pas faire un copier-coller de nos modes de fonctionnement. Ça se passe relativement bien, même si les enjeux sont plus importants dans certains secteurs d'activités. En outre, chacun de nos cadres doit trouver sa place. Il y a toujours des appréhensions, surtout sachant que le nouveau directeur vient de la Riviera.

Précisément, le Chablais doit-il craindre votre arrivée?

P.R. Je crois qu'on n'est plus dans ce contexte-là, d'autant qu'il existe une clause de non-licenciement. Depuis le début de cette année, nous travaillons déjà avec une direction commune et on essaie d'oublier d'où l'on vient pour se projeter dans le futur. Mais nous avons peut-être désormais besoin d'un management qui soit plus proche de celui d'une entreprise, même si nous sommes une structure de droit public. Il faut des outils de gestion modernes, tenant compte des particularités du monde hospitalier qui doit laisser le patient au centre.

Quand les discussions autour de l'Hôpital de Rennaz ont débuté, le chiffre de 150 000 per sonnes pour le bassin de population faisait sourire dans les Départements de la santé. A l'ouverture, on en sera déjà à 180 000. Le futur établissement n'est-il pas déjà sous-dimensionné?

P.L. Non, car il aura de grandes capacités d'adaptation. Et la taille ne peut plus aujourd'hui être ramenée au nombre de lits. Il faut prendre en compte l'entier du réseau, les soins à domicile, les EMS...

P.R. Il y a un gros défi d'organisation. Si on devait fonctionner comme actuellement, on y arriverait avec de grosses difficultés. Nous devons utiliser au mieux nos infrastructures et nos partenaires et développer des collaborations avec nos voisins que sont l'Hôpital du Valais et le CHUV.

Projet intercantonal, la H144 a généré un dépassement de budget qui a irrité le Grand Conseil valaisan. Ce scénario est-il imaginable à Rennaz?

P.L. Rester dans le cadre financier défini est un souci constant, trop constant peut-être. Avec la LAMal, les tarifs doivent suffire à couvrir les investissements: il ne viendrait à l'idée de personne de faire une infrastructure tellement luxueuse qu'on n'arriverait pas à la financer par l'exploitation. Il y a une autolimitation des ambitions.

P.R. De plus, nous sommes supervisés par des commissions interparlementaires, le contrôle cantonal des finances. Bon, il paraît que c'était aussi le cas pour la H144... (rires). Il faut rappeler que les coûts d'exploitation de l'hôpital - 240 millions - correspondent à peu près à ceux de la construction. Chaque année, on n'est pas loin de dépenser le prix du bâtiment. Et on investit très rarement pour des constructions nouvelles. L'autorité politique a parfois tendance à oublier qu'en investissant bien, on peut exploiter de façon plus efficace. Un site unique doit, à terme, permettre d'éviter la dispersion des moyens et les surcoûts.

Pierre Loison, vous tournez la page sans regret?

Oui. Je pars en me réjouissant de voir que le projet de Rennaz est sur les rails et avec la satisfaction de penser que la fusion d'il y a quinze ans dans le Chablais fut un succès. Je crois avoir fait progresser le débat dans le domaine de l'intégration médi co- soignante. Je tiens à rendre hom mage au personnel dans sa capacité de résilience et de compassion par rapport à la maladie. La prise en charge garde un certain côté chevaleresque. Pour faire ce travail - également celui de directeur - il faut beaucoup d'amour pour son prochain. Et de l'humour, pour ne pas se prendre trop au sérieux.

Pascal Rubin, vous restez seul à la barre. Confiant?

Pierre Loison a tout fait pour me passer le témoin dans de bonnes conditions. Lors de la mise au concours du poste de directeur général de l'Hôpital Riviera-Chablais, j'ai été confirmé pour conduire cette aventure, ce qui me donne une lé gitimité. Même si on m'a parfois décrit comme un manager sans état d'âme et avec sans doute plus d'humour et moins d'amour que mon collègue... Pour fonctionner, un hôpital a besoin de professionnels à tous les niveaux, de personnes qui travaillent ensemble, pas de corporations isolées. Et le directeur doit avoir une compréhension de tous les problèmes. Le défi est là.


Le pain de nos anciens

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Exposition temporaire au Musée à Évolène.

Le Musée à Evolène accueille cet été une exposition temporaire, du 6 juillet au 25 août, sur les habitudes alimentaires des Evolénards au siècle passé. Le sujet peut paraître banal par les temps qui courent, mais en réalité la question de la nourriture se révèle plus compliquée qu'elle n'y paraît.

De la nécessité de survivre

Difficile d'imaginer, à l'âge des supermarchés, qu'il était parfois difficile de manger à sa faim, il y a de ça un siècle à peine. Le but de l'exposition "L'Alimentation de nos Aïeux" est de sensibiliser les visiteurs à la fonction première, souvent oubliée, de la nourriture. Comment et que mangeaient les Evolénards?

Activités et mise en scène

L'exposition est mise en scène par l'historienne Carole Follonier, en collaboration avec des membres du comité de la Fondation du Musée. Elle tournera autour de trois thématiques. L'identification des aliments et la pratique de la cuisine seront illustrées par les photographies et les objets d'époque exposés. Des témoignages au travers d'un film documentaire, projeté tous les jours, feront également voyager les visiteurs à cette époque presque oubliée. Les vendredis 19 juillet et 16 août, à 18 heures, Bernadette Schieferstein et ses "Contes à boire et à manger" animeront l'exposition. Des visites guidées auront lieu les mardis 23, 30 juillet et 6 août à 15 h 30. Des dégustations sont prévues les dimanches 28 juillet et 11 août. Un carnet de recettes sera en vente sur place. JULIEN REICHENBACH

Tous les jours de 15 h à 18 h. 8.- par adulte, 2.- par enfant de moins de 16 ans, 6.- par étudiant et retraité. Infos et réservations à l'office du tourisme : 027 283 40 00.

Concert final du Brass Band National des Jeunes

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Vingt-deux jeunes musiciennes et musiciens valaisans au camp d'été 2013 du BBNJ.

Ce samedi soir 6 juillet, la halle polyvalente de Conthey accueil le le concert final du camp d'été du Brass Band National des Jeunes (BBNJ). Depuis 1976, le BBNJ met sur pied un camp pour les jeunes musiciennes et musiciens de toute la Suisse. Chaque été, une centaine d'instrumentistes sont sélectionnés, lors d'un concours d'entrée, pour participer à ce camp qui peut compter sur des directeurs et professeurs de grande qualité.

Cette année, la formation A est ainsi dirigée par Philippe Bach, bien connu en Suisse et en Europe dans le monde des brass bands, et la formation B par Reto Näf. Quant aux professeurs, il s'agit de Katrina Marzella (GB) pour les barytons et euphoniums, Les Neish (GB) pour les basses, Harmen Vanhoorne (B) pour les cornets solo, Carole Rudaz (CH) pour les 2e et 3e cornets, Andrea Matter (CH) pour les bugles et altos, David Rey (CH) pour les trombones et Richard Lepetit (CH) pour les percussions.

Demain soir, à 20 h 15 à la salle polyvalente de Conthey, lors du concert final, organisé par la fanfare l'Echo des Glaciers de Vex, se produiront donc les formations A et B du BBNJ. La formation A interprétera notamment une pièce inédite du compositeur valaisan Ludovic Neurohr, "The last days of our life", et accompagnera le soliste invité Les Neish dans deux pièces. Quant à la formation B, elle accompagnera aussi une soliste invitée, Katrina Marzella.

A noter que ce concert aura un fort accent valaisan puisque pas moins de 22 musiciennes et musiciens du canton figurent dans les rangs du BBNJ 2013. OR

Le coup de la panne

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EuroCity Milan-Genève bloqué.

Samedi dernier, un EuroCity Milan-Genève est resté bloqué entre Salquenen et Sierre durant une heure et demie. " Peu avant 15 heures, un court-circuit s'est produit sur ce tronçon. L'EC Milan- Genève s'est retrouvé sans alimentation électrique ", explique Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF, confirmant une information de 24heures.ch.

Selon le site, les passagers sont restés en rade durant une heure et demie, sans air conditionné et sans accès aux toilettes. " Les services techniques et notre train de secours ont aussitôt été avisés et se sont rendus sur les lieux. Ils ont pris toutes les mesures possibles pour acheminer ce train en toute sécurité, ce qui prend un certain temps. Nous sommes conscients des désagréments subis par nos clients dans un train à l'arrêt et nous le regrettons ", poursuit le porte-parole. Le train a pu regagner la gare de Sierre, où un second convoi attendait les passagers pour les acheminer en direction de Genève.

Passager médicalisé

Dans ce genre d'incidents, le personnel d'accompagnement est chargé de renseigner régulièrement la clientèle et de répertorier les passagers en correspondance pour une autre relation. Durant la perturbation, le contrôleur a dû s'occuper d'un voyageur présentant un problème médical urgent. " Notre personnel fait le maximum pour renseigner la clientèle le plus vite et le plus précisément possible. Ce jour-là, pour les raisons précitées, nos clients n'ont pas pu bénéficier de la qualité du service qu'ils attendaient, et nous leur présentons nos excuses ", conclut Jean-Philippe Schmidt. BC/MB

Une fête de toutes les couleurs

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C'est reparti pour une 13e édition! Les vendredi 5 et samedi 6 juillet, la Fête des Couleurs reprendra sa place dans le quartier de la Planchette à Aigle. Parmi les artistes, le public aura l'occasion de voir le Vouvryen Pascal Rinaldi, le groupe de celtique valaisan Anach Cuan, la chanteuse cubaine Siga Volando, ou encore un groupe du Burkina-Faso, Yankadiy.

Au total, une trentaine de spec tacles pour petits et grands défileront sur les planches aiglonnes durant les deux jours de la manifestation. Ne pas oublier aussi les traditionnels stands de nourriture et d'artisanat, ainsi que le cortège, comptant plus de 400 enfants costumés, qui aura lieu le vendredi dès 13 h 15. Une fête gratuite qui s'annonce hau te en couleurs. OB

Une UAPE haute en couleurs

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Une nouvelle UAPE a été inaugurée à Saint-Guérin. L'occasion de faire le point sur la situation dans la capitale.

Quelles sont les sept couleurs de l'arc-en-ciel? "Facile" , répondent les écoliers qui ont fréquenté l'UAPE (Unité d'Accueil de la Petite Enfance) Arc-en-ciel de Saint-Guérin durant l'année écoulée. Ceux qui suivront à partir de la rentrée ne devraient pas avoir trop de peine à trouver la réponse. Tout comme les invités présents mercredi soir à l'occasion de l'inauguration officielle. "Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet" , annonce en souriant Hugo Héritier, le chef du service social de la Ville de Sion, à l'heure de la visite. Trop facile. Derrière lui, s'alignent en effet les sept armoires peintes aux couleurs de l'arc-en-ciel. Les baies vitrées intercalées entre les structures de rangement renforcent la luminosité des lieux et envoient des rayons colorés au milieu de la structure. Effet garanti! L'UAPE n'aurait pas pu s'appeler autrement qu'Arc-en-ciel. Surtout que, même la nuit, des éclairages continuent à diffuser des lumières colorées. "Nous avions décidé de partir sur quelque chose de coloré. Le thème de l'arc-en-ciel n'était pas prévu au début mais il s'est imposé de lui-même par la suite" , détaille Lucas Godet, l'architecte du projet.

Répondre à une carence

Si Hugo Héritier est particulièrement content du résultat sur la forme, c'est surtout le fond qui le réjouit. "Nous avons constaté une carence en termes d'UAPE dans ce quartier. Nous avons tenté de trouver des locaux mais les recherches n'ont pas été fructueuses. Finalement, nous avons opté pour une structure en bois. Structure qui a été réalisée en huit mois. Côté finances, les travaux ont coûté 1,2 million de francs." La nouvelle UAPE, qui a déjà servi lors de l'année scolaire écoulée, peut accueillir 48 enfants avant, à midi et après l'école, de même que le mercredi après-midi. Elle emploie trois éducatrices, deux auxiliaires et une apprentie.

Une solution mobile

Pour le chef du service social, l'énorme avantage de l'unité Arc-en-ciel c'est qu'elle est mobile. "Dans cinq à huit ans, quand la crèche-nurserie-UAPE des Collines sera fonctionnelle, l'Arc-en-ciel n'aura certainement plus de raison d'être. Nous pourrons soit la déplacer dans un autre quartier, soit en faire une maison pour les jeunes ou autre." Confirmation de l'architecte: "Les dalles du sol, du plafond et les pans de murs sont facilement démontables. Elles ont été conçues pour passer dans un camion et être facilement déplacées" . Afin que l'arc-en-ciel illumine un autre quartier.

Officiers valaisans promus

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Depuis le 1er juillet, le commandant de la base aérienne de Sion, Antoine Jacquod, porte le grade de colonel, a annoncé hier le Département fédéral de la défense. Un autre officier supérieur du Valais romand a été promu, il s'agit du Sédunois Yann Nicolet, qui est désormais major. JYG

Sion: nouvelle UAPE à Saint-Guérin

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Une UAPE toute neuve a été officiellement inaugurée en milieu de semaine à Saint-Guérin. Baptisée Arc-en-ciel, elle peut accueillir 48 enfants. De quoi répondre à la demande?

Quelles sont les sept couleurs de l’arc-en-ciel? «Facile», répondent les écoliers qui ont fréquenté l’UAPE Arc-en-ciel de Saint-Guérin durant l’année écoulée. Ceux qui suivront à partir de la rentrée ne devraient pas avoir trop de peine à trouver la réponse. Tout comme les invités présents mercredi soir à l’occasion de l’inauguration officielle. «Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet», annonce en souriant Hugo Héritier, le chef du service social de la Ville de Sion, à l’heure de la visite. Trop facile. Derrière lui, s’alignent en effet les sept armoires peintes aux couleurs de l’arc-en-ciel. Les baies vitrées intercalées entre les structures de rangement renforcent la luminosité des lieux et envoient des rayons colorés au milieu de la structure. Effet garanti! L’UAPE n’aurait pas pu s’appeler autrement qu’Arc-en-ciel. Surtout que même la nuit, des éclairages continuent à diffuser des lumières colorées.

Découvrez plus de détails sur cette structure notamment le fait qu'elle soit mobile ainsi qu'une analyse du chef du service social sur la problématique des structures d'accueil à Sion dans notre édition du vendredi 5 juillet.


Qui succèdera à Georges Tavernier à la tête du PLR?

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Le président du PLR Georges Tavernier ne briguera pas un nouveau mandat. Il nous donne la liste des papables à sa succession.

Lors de l’assemblée générale du 12 septembre prochain, Georges Tavernier ne briguera pas un nouveau mandat de président du PLR.

 Qui sera le prochain président du PLR? 

Ce sera peut-être une présidente… Nous avons plusieurs papables: Laetitia Massy (vice-présidente du parti, députée et conseillère municipale à Sierre), Lise Delaloye (présidente d’Ardon), Stéphane Ganzer (député et vice-président de Veyras), Frédéric Delessert (député de Sion), Yves Fournier (député de Martigny), Xavier Moret (député de Martigny), Xavier Mottet (député, conseiller communal de Vionnaz et caissier du PLR).

Ces personnes ont soit été contactées soit ont fait part de leur intérêt pour la fonction. Eric Borgeaud aurait pu faire partie de cette liste, mais il a déjà annoncé qu’il renonçait.

C’est intéressant d’être président de parti?

(rires) Financièrement? Non. Le président du PLR touche un défraiement de 6000 francs par an. J’ai calculé que cette fonction me coûtait entre 14 et 15 000 francs par an. Il faut donc prévoir un petit budget pour assumer cette fonction, qui correspond à un emploi à 25% à assumer à côté de son travail.

Franchement, c’est un truc de fou… mais c’est extraordinaire pour les rencontres, les expériences que cette fonction amène. Durant la dernière campagne électorale, j’ai parfois eu des journées de 17-18h, mais je ne regrette rien.

Et la suite de votre carrière à vous?

La politique n’est pas terminée pour moi, même si je ne me représente plus au poste de président de parti. Je ferai de la politique de manière différente, en tant que député pour commencer, mais aussi en restant à la disposition du parti cantonal si nécessaire.

Découvrez l'intégralité de ce sujet dans notre édition de ce vendredi 5 juillet.

L'expo d'été du Musée de Bagnes prend de la hauteur

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Le Musée de Bagnes a scindé sa grande exposition d'été en deux. 36 photographies d'Hugues Dubois sont présentées dans l'ancienne cure du Châble, 30 autres créations originales sur le couronnement du barrage de Mauvoisin.

Vernie le mois dernier au Châble, l’expo «Formes & Façons dans le patrimoine du Val de Bagnes» voit double. Le Musée de Bagnes a en effet décidé de délocaliser cet évènement culturel en présentant non seulement 36 œuvres d’Hugues Dubois dans l’ancienne cure du Châble, mais aussi 30 autres créations du photographe indépendant sur le couronnement du barrage de Mauvoisin. «Là-haut, le photographe emmène le visiteur à la découverte de la Forge Oreiller, un atelier qui produisait, entre autres, des outils et surtout des sonnettes pour vaches.» Quinze caissons métalliques de 2m40 sur 1m90 ont été aménagés dans cette galerie en plein air vraiment pas comme les autres. «Le visiteur entre dans la forge et parcourt le couronnement dans un sens et quitte les lieux au retour pouvant ainsi admirer une trentaine d’images… » A noter qu’un ouvrage associé de 144 pages intitulé comme il se doit «Formes & Façons dans le patrimoine du val de Bagnes» sort de presse le 10 juillet prochain et sera vendu 55 francs, d’abord au Musée de Bagnes, puis dès l‘automne en librairie.

L’expo « Formes et Façons dans la patrimoine du Val de Bagnes» - qui présente les outils traditionnels de la paysannerie locale comme d’authentiques œuvres - est à voir au Musée de Bagnes jusqu’au 25 août, tous les jours de 14 à 18 heures, mais aussi donc à Mauvoisin.

Le Valais enregistre une baisse des nuitées hôtelières en mai

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Le Valais enregistre un recul des nuitées hôtelières en mai de 5,8%, alors que la moyenne nationale est positive avec +1,5%.

Le Valais est la région qui enregistre les moins bons chiffres en matière de nuitées hôtelières en mai, avec un recul de 5,8%, alors que la moyenne nationale est positive avec +1,5%. Par rapport au même mois de l’année précédente, les hôtels et établissements de cure valaisans ont perdu 7174 nuitées hôtelières, pour atteindre 117 070, selon les chiffres fournis vendredi par l’Office fédéral de la statistique. Les Grisons sont aussi en recul (-5,1%), alors que le Tessin progresse (+8%), tout comme Vaud (+3,5%) et l’Oberland bernois (+2,1%). En mai 2013, l’hôtellerie suisse a enregistré 2,6 millions de nuitées (+1,5%). Cette hausse est due aux visiteurs étrangers qui ont passé 1,5 million de nuitées dans notre pays (+3,3%), alors que les nuitées indigènes ont reculé de 1% pour atteindre 1 million. Sur l’ensemble des cinq premiers mois de l’année, le Valais a enregistré 1,76 millions de nuitées hôtelières, ce qui correspond à une baisse de 1,1%, alors que la tendance nationale est orientée à la hausse, avec +0,6%.

Autoroute A9: une camionnette en feu ce matin entre Riddes et Conthey

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Un véhicule a pris feu vendredi matin, sur l'autoroute A9, entre Riddes et Conthey, en direction de Sierre. Personne n'a été blessée.

Vendredi matin, aux environs de 11h30, une camionnette d’entreprise a pris feu sur l’autoroute A9, cinq cent mètres avant la sortie de Conthey. Le véhicule roulait de Martigny en direction de Sion lorsqu’un incendie s’est déclaré dans le bloc moteur. Le chauffeur est parvenu à se rabattre sur la bande d’arrêt d’urgence. Selon un témoin qui passait sur la route de débord de l’autoroute, «les flammes s’élevaient très haut dans le ciel et un important panache de fumée se dégageait. J’ai eu peur qu’une explosion survienne». Au final, plus de peur que de mal. Cinq sapeurs-pompiers du CSI de Martigny équipés d’un camion tonne-pompe sont parvenus à rapidement maîtriser le sinistre. Malgré leur intervention rapide, les dégâts à la camionnette sont conséquents. Le feu a cependant été contenu à la cabine du véhicule.

Pour l’instant, les premiers éléments de l’enquête n’ont pas permis de déterminer l’origine du feu. «C’est probablement un problème d’ordre technique», souligne Markus Rieder, porte-parole de la police cantonale valaisanne. Durant l’intervention, la piste de droite de l’autoroute a été fermée à la circulation ce qui a entraîné quelques ralentissements.

 

H144: où sont les travaux?

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Voici deux semaines que la H144 est fermée pour cause de travaux. Le chantier, du 24 juin au 30 août, doit notamment permettre de poser les deux dernières couches d'enrobé. Ne les voyant pas se réaliser, autorités et population s'interrogent.

Si du côté du Bouveret on pointe du doigt l'inadéquation de la période choisie en pleine saison estivale, à Vouvry, on remarque que la situation est à nouveau délicate au goulet de la Porte-du-Scex.

Les travaux ont pourtant bel et bien commencé. Ces deux dernières semaines, géomètres et géotechniciens ont évalué la manière dont le route s'est tassée depuis son ouverture en novembre 2012.

Explications dans l'édition papier du Nouvelliste du 6 juillet.

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