Quantcast
Channel: Le Nouvelliste - News - Valais
Viewing all 10380 articles
Browse latest View live

TF: nouvelle requête de Giroud rejetée

0
0

La dernière demande de mesures provisionnelles de Dominique Giroud concernant la protection de son secret fiscal a été écartée par le Tribunal fédéral.

Le Tribunal fédéral (TF) écarte une nouvelle fois une demande de mesures provisionnelles de Dominique Giroud concernant la protection de son secret fiscal. Sa décision tombe trois jours avant une séance du Grand Conseil valaisan sur le rapport de la Cogest.

Diffusé mi-janvier, ce rapport avait exempté de reproches le service des contributions dans le traitement de l'affaire Giroud. En parallèle, l'encaveur attend que le TF se prononce sur un recours relatif à la protection de son secret fiscal.

Avant de statuer sur le fond, le TF rejette une nouvelle fois une requête urgente de Dominique Giroud. L'encaveur demandait notamment que le Grand Conseil reporte l'examen du rapport, agendé vendredi 13 mars.

A l'appui de sa décision, le TF rappelle que le document de la Cogest a déjà été rendu et résumé publiquement par le Conseil d'Etat dans un communiqué de presse.

Le risque que des informations ne figurant pas dans le rapport de la Cogest soient révélées lors des débats oraux du Grand Conseil n'apparaît pas "suffisamment concret pour interdire tout débat et communication publique en lien avec ce rapport".

Tant les députés du Grand Conseil que les membres de commissions, ainsi que les autres personnes qui participent aux séances, sont liés par le secret de fonction, relève le TF.

Risque limité

De plus, avant sa parution, le rapport de la Cogest sur le fonctionnement de l'Etat du Valais dans le cadre du dossier Giroud a été soumis au Préposé valaisan à la protection des données et à la transparence, ce qui limite le risque d'atteintes à la sphère privée de l'encaveur, souligne le TF.

L'an dernier, l'encaveur avait déposé en vain une première demande de mesures provisionnelles. Il aurait voulu que la Commission de gestion (Cogest) ne rende pas son rapport avant que le TF ne se soit prononcé sur le fond du litige concernant la protection de son secret fiscal.

Désireux qu'une décision formelle relative à la levée du secret fiscal leur soit notifiée, Dominique Giroud et son épouse, ainsi que la société Giroud Vins SA avaient saisi l'an dernier la justice valaisanne. Ils s'étaient heurtés début octobre à une décision d'irrecevabilité du Tribunal cantonal avant de recourir au TF. (ordonnance du 6 mars 2015 dans l'affaire 2C_1006/2014)


Vols de drones: le Valais veut les encadrer

0
0

Le postulat UDC qui demande d'encadrer les vols de drones a été accepté mardi par le parlement valaisan.

Le parlement valaisan a accepté mardi un postulat pour encadrer l'utilisation de drones. Il demande que des limites soient fixées pour les vols dans et hors des zones habitées.

Le postulat déposé par l'UDC a été accepté sans opposition. Les postulants dénoncent le risque de viol de la sphère privée avec l'usage de drones équipés de caméras miniatures. Un cadre doit être fixé pour l'utilisation de ces nouveaux gadgets.

La première ascension du Cervin mise en scène

0
0

Un spectacle en plein air retracera cet été au Gornergrat la première ascension du Cervin il y a 150 ans. Première représentation le 9 juillet.

Cette année, Zermatt célèbre sa montagne: le 150e anniversaire de la première ascension du dernier quatre mille des Alpes à avoir été conquis. Un spectacle en plein air retracera cette épopée l'été prochain au Gornergrat avec pour toile de fond le Cervin.

La pièce de théâtre, mise en scène par la Bernoise Livia Anne Richard, se nourrit de la dramaturgie de cette aventure. En juillet 1865, la concurrence pour gravir le sommet était à son comble. L'Anglais Edward Whymper est lâché par son guide italien qui préfère partir avec une autre équipe.

Whymper, qui se sent trahi, fonce à Zermatt et rejoint une expédition avec d'autres Anglais et des guides locaux. Ils conquièrent le sommet, mais à la descente, seul trois des sept membres reviennent vivants: Edward Whymper et les deux guides valaisans, les Taugwalder père et fils.

C'est le début des calomnies. Whymper accuse les guides Taugwalder, qui rejettent les reproches. Au terme d'une interminable dispute, l'Anglais sauvera sa réputation tandis que le père Taugwalder, bien qu'innocenté, devra s'exiler faute de clients.

Pour Livia Anne Richard, qui a écrit et mis en scène la pièce, la bataille était inégale. Alors que l'Anglais grâce à son éducation a pu inonder le monde entier avec sa version des faits, les Taugwalder, taiseux et peu cultivés, n'avaient aucune chance. "J'ai essayé dans cette pièce de réhabiliter ces guides locaux", a indiqué mardi la Bernoise devant les médias.

Première représentation le 9 juillet

La pièce, dont la première a lieu le 9 juillet au Gornergrat, rassemble des acteurs professionnels et des amateurs. Les rôles des guides seront interprétés par les arrière-arrière-petits-fils des vrais protagonistes.

Ce spectacle n'est pas le seul prévu pour commémorer cette première ascension. D'autres événements sont agendés à Zermatt mais aussi sur le versant italien. Mais le jour-même de l'anniversaire, le silence régnera en mémoire des événements tragiques qui se sont déroulés il y a 150 ans et des quelque 500 alpinistes qui sont morts entretemps du côté suisse lors d'une tentative infructueuse.

Grille horaire 2015-2016: presque l'unanimité

0
0

Dès la prochaine rentrée, les élèves, dès la 5H (soit la troisième primaire), perdront 45 minutes de cours par semaine. Ils auront moins d'enseignement religieux notamment.

La nouvelle grille horaire pour l’enseignement primaire, qui entrera en vigueur dès la rentrée prochaine et répond à l’ordonnance sur la LEP (loi sur l’enseignement primaire), fait presque l’unanimité. «Je n’ai jamais vu ça. Personne n’est venu contester ce que nous avons présenté pour l’instant», se réjouit Oskar Freysinger, le chef du Département de la formation.

Pourtant, cette nouvelle grille implique quand même quelques changements pour les élèves de 1H (1ère HarmoS) à 8 H,  soit de la première enfantine à la sixième primaire - nouvelles appellations dès la rentrée. Concrètement, les élèves de 1H n’iront plus que 4 demi-journées par semaine à l’école. Aujourd’hui, le nombre de périodes des élèves de première enfantine varie selon les communes. Les écoliers des classes 3H et 4H devront faire 8 demi-journées.

32 périodes par semaine au lieu de 33

Le principal changement de la nouvelle grille intervient pour les classes de 5H à 8H. Désormais, les écoliers suivront 32 périodes de 45 minutes au lieu de 33 comme aujourd’hui. Parmi les branches qui perdent des minutes d’enseignement, figurent l’éthique et la culture religieuse – une demi-période en moins mais compensée par une augmentation des fenêtres catéchétiques – et les enseignants des activités créatrices et manuelles (ACM) qui perdent près de 6 minutes par cours.

Si Mgr Lovey a bien accepté la baisse du nombre de périodes de l'enseignement de l'éthique religieuse, les enseignantes ACM s'insurgent contre cette baisse de leur temps de travail en classe. Elles se préparent au combat.

Découvrez les détails de cette grille horaire ainsi que les arguments d'une des enseignantes ACM concernées dans les éditions payantes de mercredi.

Retrouvé inconscient le long des voies à Bex

0
0

Mardi 3 mars, un homme de 43 ans domicilié en Valais a été retrouvé inconscient le long des voies à Bex. Hospitalisé, sa vie n'est plus en danger. Un appel à témoins a été lancé afin de découvrir les circonstances de cet incident.

Mardi 3 mars, peu avant 07 heures, un homme était retrouvé inconscient sous le pont de la route des Placettes, à Bex, le long des voies CFF. Une collision avec un train semble pouvoir être écartée, communique ce mardi la Police cantonale vaudoise. 

Rapidement pris en charge par les secours, l’homme, un Suisse de 43 ans, domicilié en Valais, a été hospitalisé à Monthey dans un état grave. Ses jours ne semblent toutefois pas en danger.

Appel à témoins

Afin d’établir les circonstances exactes dans lesquelles l’homme a pu se retrouver le long des voies, un appel à témoin est lancé. La Police cantonale vaudoise prie les éventuels témoins de contacter les enquêteurs de la Région judiciaire Est de la Police de sûreté au numéro 021 644 44 44 ou le poste de police le plus proche.

L’homme correspond au signalement suivant: homme, 43 ans, 170 cm, corpulence maigre, cheveux noirs courts, portait une chemise blanche avec de petits motifs et des jeans bleu. Une veste noire a été retrouvée à proximité.

L'union autour de la nouvelle caserne scellée

0
0

Collombey-Muraz et Monthey bénéficieront d'une caserne de pompiers commune dès fin 2017, début 2018.

Les Exécutifs de Collombey-Muraz et de Monthey se sont mis d’accord quant à l’emplacement de leur future caserne commune. Celle-ci sera construite à proximité directe d’Air-Glaciers, dans la zone industrielle de Pré-Loup.

Le choix tient en plusieurs critères, dont celui de l’accessibilité et de la centralité entre Choëx et Illarsaz. La surface de 8600 m2 a été préférée à la Carrière de la Barme, toujours à Collombey. Les travaux devraient s’achever fin 2017, début 2018.

Les deux corps de sapeurs-pompiers, qui demeureront indépendants, disposeront d’une nouvelle structure devisée à 6 millions de francs. Coût net  pour les deux communes: 1,14 million pour Collombey-Muraz, le double pour Monthey. Ces locaux permettront de bénéficier de davantage d’espace(s) pour le matériel et les véhicules et des salles de théorie supplémentaires. 

Le site chimique de Monthey ne sera pas partenaire de cette nouvelle structure.

Une retraitée s'intègre en lançant un festival

0
0

Catherine Borer-Weber qui possède une résidence secondaire à Veysonnaz a décidé de s'intégrer en lançant un festival. Celui-ci s'adressera aux familles valaisannes mais aussi aux touristes.

Pour s’intégrer dans un lieu, il faut partir à la rencontre de ses habitants. C’est ce que fait la retraitée Catherine Borer-Weber de manière originale puisqu’elle veut lancer le festival Place aux Mômes à Veysonnaz. Celui-ci aura lieu le 9 août et comprendra une dizaine de spectacles, contes et concerts. Celle qui est propriétaire d’une résidence secondaire a lancé l’idée il y a une année. Elle a réussi à convaincre les différents partenaires de l’endroit, à savoir l’office du tourisme, la commune, les enseignants et les associations locales.

Tous ensemble

En organisant bénévolement cette manifestation, Catherine Borer-Weber a rencontré bon nombre d’habitants.Sa démarche d’intégration est très efficace.

Elle a voulu aussi associer les enfants du centre scolaire. Ceux-ci ont réalisé déjà leur portrait qui ornera un linge qui sera tout prochainement vendu pour récolter des fonds. Ils vont aussi décorer le vieux village. Et ils vont apprendre des chants du spectacle musical Léo qui est programmé. Ils seront donc acteurs du rendez-vous.

Ils intégreront aussi les jeunes touristes qui auront la possibilité de participer aux répétitions le jour de la manifestation.

Une vacancière s'intègre en organisant un festival

0
0

_

L'histoire est jolie, elle n'est pas courante et elle devrait porter de beaux fruits. Catherine Borer-Weber est propriétaire d'une résidence secondaire. Elle a voulu s'intégrer d'une manière dynamique dans la commune de ses vacances où elle passe aujourd'hui plusieurs mois par année. Elle a choisi d'organiser un festival intitulé Place aux mômes le 9 août dans le vieux village. Une manifestation avec une dizaine de spectacles, contes et concerts. "J'aime beaucoup Veysonnaz et j'avais envie de trouver un projet dans lequel m'investir. "

Persuasive

En une année, date de l'annonce à l'assemblée de la société de développement, cette retraitée a réussi à convaincre des partenaires. La commune d'abord. Jasmine Fragnière, présidente des commissions enseignement, formation et culture, loisirs et culte a apprécié ce projet culturel et touristique. De plus, son profil est professionnel. " Elle apporte ses connaissances dans le monde du spectacle. " Catherine Borer-Weber, qui voulait devenir cantatrice, a notamment assumé le poste de responsable du service de l'éducation musicale dans l'enseignement primaire genevois. Elle gère aujourd'hui la programmation des spectacles de l'Association genevoise des écoles privées.

Les écoliers vont participer

Catherine Borer-Weber a reçu le soutien des enseignants du centre scolaire de Veysonnaz qui compte 55 écoliers. Le responsable Jérôme Fournier explique que cette initiative a été bien accueillie. " On s'est dit pourquoi pas? C'est une démarche intéressante, elle n'exige pas non plus un investissement énorme." L'intégration recherchée est en phase de concrétisation. "On ne la connaissait pas du tout avant." La conceptrice du festival a déjà réussi une partie de son défi puisque dans les cours d'ACM, tous les enfants ont dessiné leur portrait. Les réalisations ornent un linge de cuisine qui sera tout prochainement mis en vente et permettra de récolter des fonds.

Après les vacances de Pâques, les jeunes vont aussi apprendre trois chants tirés du spectacle "Léo" dont la musique est signée par le Valaisan Vincent Métrailler. Catherine Borer-Weber finalise sa démarche en intégrant à son tour les enfants des touristes qui seront invités aussi à chanter le 9 août.

L'office du tourisme est au rendez-vous

Nadine Ruchti a en sus été séduite par cette première édition de Place aux mômes . "Cette initiative va renforcer l'animation estivale de la station et répond totalement aux demandes de notre clientèle famille." La responsable de Veysonnaz Tourisme salue cet élan qui vient renforcer celui dont font preuve régulièrement les habitants. Les associations locales ont d'ailleurs décidé de jouer le jeu en tenant notamment un stand dans le village joliment décoré par les écoliers. La bénévole Catherine Borer-Weber poursuit aujourd'hui sa tâche pour boucler le budget. CATHRINE KILLE ELSIG


Portrait de Liliane Varone, pionnière des journalistes valaisannes

0
0

_

L'association Plans-Fixes a consacré un de ses portraits à une figure du journalisme valaisan: Liliane Varone. Une projection gratuite aura lieu au cinéma Arlequin de Sion le jeudi 12 mars à 18 h 30. Intitulé "Liliane Varone, l'enfant terrible de l'info valaisanne", le portrait retracera la carrière mouvementée de cette personnalité hors du commun. Première femme journaliste professionnelle du canton, elle se dévoile dans un entretien de cinquante minutes en noir et blanc au sociologue Bernard Crettaz. Elle entre à la rédaction du "Nouvelliste" en 1963. De 1969 à 1980, elle couvre l'actualité valaisanne à "La Tribune de Lausanne". Durant cette période, elle débusque des affaires de corruption, dénonce les activités polluantes de certaines entreprises et s'attaque dans ses articles au fanatisme religieux. Elle fait face à des insultes, intimidations et menaces. Elle résiste et poursuit son travail avec rigueur dans ce canton qu'elle admire et qu'elle aime. SJ/C

Une pièce de théâtre au sommet

0
0

Le 150e anniversaire de l'ascension de la montagne sera célébré notamment par une représentation théâtrale.

_

Il y a 150 ans, le Cervin, ultime quatre mille des Alpes encore invaincu, était conquis par sept alpinistes. La station de Zermatt célébrera cette première ascension tout au long de l'année. Un premier événement a été présenté hier matin aux médias. Il s'agit d'un spectacle en plein air qui se déroulera cet été au Gornergrat, juste en face de l'illustre sommet. Pour l'occasion, une tribune de 700 places sera installée.

Dédiée aux guides

La pièce de théâtre baptisée "The Matterhorn Story" est mise en scène par la Bernoise Livia Anne Richard. L'artiste a décidé de dédier son oeuvre " aux guides de montagne de Zermatt qui ont aidé les touristes aisés à gravir les premiers sommets et rendu Edward Whymper célèbre dans le monde entier, tombant eux-mêmes dans l'oubli".

La pièce se nourrit de la dramaturgie de la première ascension où seuls trois des sept aventuriers sont revenus vivants du sommet. L'aventure débute lorsque la concurrence pour gravir le sommet était à son comble. L'Anglais Edward Whymper est lâché par son guide italien qui préfère partir avec une autre cordée. Trahi, Whymper fonce à Zermatt et rejoint une expédition avec d'autres Anglais et des guides locaux. Ils conquièrent le sommet, mais à la descente, seul trois des sept membres reviennent vivants. Edward Whymper et les deux guides valaisans, les Taugwalder père et fils. C'est le début des calomnies. Whymper accuse les guides Taugwalder d'avoir coupé la corde. Ces derniers rejettent les reproches. Au terme d'une interminable dispute, l'Anglais sauvera sa réputation tandis que le père Taugwalder, bien qu'innocenté, devra s'exiler faute de clients.

Réhabiliter les guides

Pour Livia Anne Richard, la bataille était inégale: "Alors que l'Anglais grâce à son éducation a pu inonder le monde entier avec sa version des faits, les Taugwalder, taiseux et peu cultivés, n'avaient aucune chance. J'ai essayé dans la pièce de réhabiliter ces guides locaux."

En mémoire des victimes

La pièce, dont la première aura lieu le 9 juillet au Gornergrat, rassemble des acteurs professionnels et des amateurs. Les rôles des guides seront interprétés par les arrière-arrière-petits-fils des vrais protagonistes.

Ce spectacle n'est pas le seul prévu pour commémorer cette première ascension. D'autres événements sont agendés à Zermatt mais aussi sur le versant italien. Mais le jour même de l'anniversaire, le silence régnera en mémoire des événements tragiques qui se sont déroulés il y a 150 ans et des quelque cinq cents alpinistes qui sont morts entre-temps du côté suisse lors d'une tentative infructueuse. DV/ATS

Le Grand Conseil pourra se pencher sur le rapport de la Cogest

0
0

_

Le Tribunal fédéral (TF) écarte une nouvelle fois une demande de mesures provisionnelles de Dominique Giroud concernant la protection de son secret fiscal. L'encaveur demandait notamment que le Grand Conseil reporte l'examen du rapport de la Cogest, agendé à ce vendredi. Diffusé mi-janvier, ce rapport avait exempté de reproches le service des contributions dans le traitement de l'affaire Giroud. A l'appui de sa décision, le TF rappelle que le document de la Cogest a déjà été rendu et résumé publiquement par le Conseil d'Etat dans un communiqué de presse. Le risque que des informations ne figurant pas dans le rapport de la Cogest soient révélées lors des débats oraux du Grand Conseil n'apparaît pas " suffisamment concret pour interdire tout débat et communication publique en lien avec ce rapport ". Tant les députés du Grand Conseil que les membres de commissions, ainsi que les autres personnes qui participent aux séances, sont liés par le secret de fonction, relève le TF. De plus, avant sa parution, le rapport de la Cogest a été soumis au préposé valaisan à la protection des données et à la transparence, ce qui limite le risque d'atteintes à la sphère privée de l'encaveur, souligne le TF. L'an dernier, l'encaveur avait déposé en vain une première demande de mesures provisionnelles. Il aurait voulu que la Cogest ne rende pas son rapport avant que le TF ne se soit prononcé sur le fond du litige concernant la protection de son secret fiscal. ATS/DV

Vers un regroupement logistique

0
0

Les Exécutifs veulent installer leur future caserne commune dans la zone de Pré-Loup.

Fin 2017, début 2018, Collombey-Muraz et Monthey bénéficieront d'une nouvelle caserne commune pour leurs corps de sapeurs-pompiers respectifs. Celle-ci verra le jour à proximité de la base d'Air-Glaciers à Collombey sur 8600 m². "Cette parcelle appartient au canton. Nous allons faire une offre pour la racheter", résume Yannick Buttet, le président collombeyroud.

La construction (sans le terrain) coûtera 6 millions de francs. Un montant duquel il sera possible de déduire une subvention cantonale de 43%. Le solde (3,42 millions) devrait se répartir à raison d'un tiers pour Collombey-Muraz (1,14 million) et du double pour Monthey (2,28 millions). " Le canton a été clair: il lui aurait été difficile de subventionner deux nouvelles casernes aussi proches , admet Yannick Buttet. Le temps est donc venu de nous regrouper."

Locaux vétustes

Ces locaux permettront de bénéficier de davantage d'espace(s) pour le matériel et les véhicules et des salles de théorie supplémentaires. Pour le chef-lieu, ce déménagement résonnera comme la fin d'une période de transition entamée avec la fermeture de la caserne de la rue Reconfière et le transfert aux Ilettes en 2014. Pour Collombey-Muraz, la vétusté de sa structure a également convaincu les autorités de monter dans le train de la modernité.

Bien situé

Il y a un an, un groupe de travail composé de huit personnes issues des deux communes et du canton avait été formé. L'entité a dû trancher entre deux lieux proposés par les commandants du feu Marie-Claude Ecoeur et Pierre-Louis Jomini, à savoir la carrière de la Barme et la zone industrielle de Pré-Loup. Deux sites sur Collombey-Muraz. Après plusieurs mois d'études et de réflexion, c'est finalement la seconde parcelle qui a été priorisée. "Nous avons tenu compte de plusieurs critères, dont celui de l'accessibilité , raconte Yannick Buttet. Le fait que le terrain retenu se situe en zone à bâtir a également joué dans notre réflexion." " Cette caserne a été dimensionnée en vue de nos défis futurs, soit pour une population de 40 000 habitants" , souligne son homologue montheysan Stéphane Coppey. "Elle se situera idéalement entre Choëx à Illarsaz ( ndlr: et proche de l'autoroute) . L'option de la Barme a également été abandonnée puisque trop proche d'habitations." "Cela aurait débouché sur de nombreuses nuisances, telles que le bruit et un surplus de trafic, sans oublier les aspects environnementaux", dixit le municipal montheysan de la sécurité Guy Rouiller. " De plus, cette parcelle était triangulaire et ne permettait pas de construire un bâtiment rectangulaire."

Sans le site chimique

Les entreprises du site chimique ne seront pas partenaires de cette caserne. "En vertu de nos exigences et de nos règlements en matière de sécurité, l'emplacement choisi par les autorités de Monthey et de Collombey-Muraz s'avère géographiquement trop éloigné du site chimique" , précise le porte-parole de CIMO, Sébastien Jordan. " Ce choix ne remet évidemment pas en question le partenariat - qui fait l'objet de plusieurs conventions - institué entre les services du feu de Monthey et de CIMO (interventions sur demande, véhicules, place d'exercice, etc.). " "Avec le site, le projet aurait coûté le quadruple", résume Guy Rouiller. "Cela aurait créé un malaise au sein de la population", ajoute Stéphane Coppey. "Nous devons également penser à nos enfants (ndlr: constructions d'école dont le Mabillon V) et à nos aînés (ndlr: agrandissement du home Les Tilleuls). " La surface passera de zone artisanale à zone d'intérêt public (travail à la charge des autorités collombeyroudes) avant une mise à l'enquête sur les deux communes de l'ensemble du projet avant la fin de l'année. Une éventuelle intégration des gardes-frontières V demeure à l'étude pour 2018-2019.

La construction de la route d'accès reliant le rond-point de Pré-Loup à la patinoire du Verney (sur environ 600 mètres) est prévue en parallèle aux travaux de la caserne. Actuellement, plusieurs oppositions subsistent, notamment celle du Service de l'agriculture.

Fenêtre fixée au 18 mars

0
0

_

Les organisateurs du projet 13 Etoiles au sommet annoncent que la fenêtre a été déterminée. " Selon toute probabilité, l'illumination des montagnes aura lieu dès le mercredi 18 mars prochain ", communiquent-ils. C

Vers un manque d'argent pour faire recours?

0
0

_

Les opposants à la ligne à très haute tension entre Chamoson et Chippis pourraient bien se retrouver hors jeu sur le terrain juridique. Une quinzaine de privés avaient fait recours au Tribunal administratif fédéral (voir "Le Nouvelliste" du 7 février) contre l'approbation par l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) du projet remanié par Swissgrid.

Dans la pratique, la validation du recours n'est possible qu'à la condition de s'acquitter d'une avance de frais à verser au Tribunal administratif fédéral de Saint-Gall. 8000 francs dans ce cas précis. Une facture qui a été adressée à l'avocat des recourants, Jacques Philippoz, avec délai de paiement au 25 mars.

Seulement voilà. Ni l'association Sauvegardons le coteau valaisan qui n'a pas été habilitée à déposer recours ni les particuliers n'ont pu réunir la somme nécessaire. "L'avenir du Valais dépend de la somme de 8000 francs, c'est vraiment terrible" , déplore le président de l'association et recourant à titre individuel Gérard Gillioz. Pour l'heure, les opposants disposeraient de quelque 5000 francs. Mais Gérard Gillioz se veut confiant. "Nous comptons sur des particuliers, des chefs d'entreprise, des amoureux du Valais pour réunir ce montant. S'il le faut, nous irons jusqu'à Strasbourg où nous gagnerons, j'en suis persuadé." Et cet opposant de la première heure de chiffrer la saisie de la Cour européenne de justice à quelque 40 000 francs.

Rappelons que la Fondation de l'Ermitage de Longeborgne a également fait recours.

Les opposants estiment que les modifications sont telles que le projet nécessite une nouvelle mise à l'enquête publique contrairement à ce qu'estime l'OFEN. Leurs arguments: la puissance a doublé, les champs magnétiques seront donc grandement augmentés. Les câbles projetés aujourd'hui font 1000 mm² contre 490 mm² pour le projet initial, les pylônes seront plus costauds, les fondations bien plus considérables, l'impact visuel aggravé. Le bruit dégagé par la ligne est calculé à 1,50 m de haut alors qu'il devrait être pris en compte à hauteur des habitations, selon les opposants. De plus, certains pylônes se trouveraient en zone géologique instable ou en zone inondable par le Rhône.

PASCAL FAUCHERE

Inconscient près des voies: un appel à témoins lancé

0
0

_

La police vaudoise lance un appel à témoins pour établir dans quelles circonstances un Suisse de 43 ans domicilié en Valais s'est retrouvé le 3 mars inconscient sous le pont de la route des Placettes à Bex, le long des voies CFF. Il a été hospitalisé dans un état grave mais ses jours ne semblent pas en danger. Selon les premières constatations, une collision avec un train semble pouvoir être écartée. Une instruction pénale a été ouverte. Les témoins sont priés de contacter le 021 644 44 44 ou le poste de police le plus proche. L'homme (170 cm, corpulence maigre, cheveux noirs courts) portait des jeans et une chemise blanche à motifs. Une veste noire a été retrouvée à proximité. LMT/C


La grille horaire passe sans remous

0
0

Dès la rentrée, les élèves valaisans perdront 45 minutes de cours sur la semaine.

La nouvelle grille horaire pour l'enseignement primaire, qui entrera en vigueur à la rentrée 2015-2016 et répond à l'ordonnance sur la loi sur l'enseignement primaire, fait presque l'unanimité. "Je n'ai jamais vu ça. Personne n'est venu contester ce que nous avons présenté pour l'instant" , se réjouit Oskar Freysinger, chef du Département de la formation, qui précise que cette nouvelle grille "ne coûtera pas plus, ni moins cher que la précédente" .

 

Elèves de 4 ans: moins d'heures sur les bancs

 

Les changements concerneront les écoliers de 1H à 8H. Les élèves de 1H n'iront plus que 4 demi-journées par semaine à l'école. Aujourd'hui, le nombre de périodes de première enfantine varie selon les communes. La plupart d'entre elles prévoient 12 périodes par semaine pour les élèves, mais certaines ont choisi d'appliquer le plein-temps. D'où des inquiétudes possibles pour les UAPE (unités d'accueil pour les écoliers). "Nous aurons sans doute des demandes pour que les maîtresses du premier cycle (1H à 4H) fassent des surveillances dans les différentes UAPE, mais nous n'entrerons pas en matière. On ne peut pas utiliser les enseignants pour des tâches de surveillance ou gardiennage alors qu'ils font des années de formation pour l'enseignement" , explique Jean-Marie Cleusix, chef du service de l'enseignement. Par ailleurs, les écoliers des classes 3H et 4H devront faire au minimum 8 demi-journées, à répartir selon les souhaits des communes - certaines choisiront sans doute d'accorder la matinée du mercredi aux écoliers.

Le principal changement de la nouvelle grille intervient pour les classes de 5H à 8H. Désormais, les élèves suivront 32 périodes de 45 minutes au lieu de 33 aujourd'hui. "Ces 32 périodes subsisteront jusqu'à la fin du secondaire" , explique Jean-Marie Cleusix. Une manière de simplifier et unifier la scolarité obligatoire. "Cela nous permet de fonctionner avec des blocs."

Au niveau des branches enseignées, le français, l'allemand et les mathématiques enregistrent une légère baisse de périodes au total de la 5H à la 8H, tandis que les sciences, l'histoire et la géographie augmentent un peu. " C'est obligatoire pour répondre aux exigences du PER (plan d'études romand)" , explique Oskar Freysinger. Parmi les branches qui perdent des minutes d'enseignement figurent l'éthique et la culture religieuse - une demi-période en moins - et les enseignants des activités créatrices et manuelles qui perdent près de six minutes par cours.

Pour l'enseignement de la culture religieuse, le Département de la formation a trouvé une compensation. Dès la rentrée, des fenêtres catéchétiques (journées consacrées à un événement religieux) seront augmentées et passeront de 7 à 10. Les religieux pourront, en plus, intervenir au niveau de la 1H et 2H, ce qui n'existait pas jusqu'alors. "C'est une bonne perspective pour nous" , affirme Mgr Lovey.

La nouvelle grille satisfait également la Société pédagogique valaisanne (SPVal). " Nous sommes globalement contents. Comme nous sommes des généralistes, nous avons une certaine souplesse qui nous permet de gérer les différences de périodes dans les branches" , précise Didier Jacquier, président de la SPVal. Il ajoute cependant un bémol. Si la plupart des enseignants ne verront pas de changements concrets dans leur travail quotidien et leur salaire, ce n'est pas le cas des maîtres ACM qui subiront une baisse de leur temps de travail. "Nous avons une forte inquiétude pour eux et allons les défendre" , promet Didier Jacquier.

Une solidité financière confirmée

0
0

Malgré une baisse des journées skieurs, la société a réussi à améliorer son résultat net en 2013-2014.

Malgré une météo "majoritairement exécrable" , Téléverbier a réussi à limiter la casse lors de l'exercice 2013-2014. Et même à faire bien mieux en parvenant à augmenter son résultat net après impôt (3,3 millions de francs contre 2,7 millions en 2012-2013). Si bien que le conseil d'administration, présidé pour la dernière fois par Jean-Pierre Morand, pourra proposer aux actionnaires le paiement d'un dividende de 80 centimes par action (contre 40 centimes douze mois auparavant) lors de l'assemblée générale annuelle le du 17 avril prochain.

 

66% de "mauvais" week-ends

 

Et pourtant avec 48% de jours de mauvais temps sur la période hivernale et même 66% de ce même mauvais temps sur les week-ends, cet exercice 2013-2014 avait été celui des extrêmes en Entremont. Résultat de cette météo particulièrement défavorable, le chiffre d'affaires, dévoilé hier par le président Jean-Pierre Morand et le nouveau directeur financier Xavier Rappaz, accuse un recul de 2,5% par rapport à 2012-2013 pour s'établir à 52,8 millions de francs.

Un manque à gagner pas du tout imputable à la légère baisse des journées skieurs (1,087 million en 2013-2014 contre 1,120 million une année auparavant), puisque les recettes des seules remontées mécaniques affichent même une croissance de 150 000 francs, grâce à des tarifs légèrement réajustés.

 

122 millions de capitaux propres!

 

Non, ce sont d'autres secteurs gérés par Téléverbier qui expliquent cette diminution. "Notamment la baisse des entrées réalisées par nos services techniques (-1,2 million) consécutive principalement à une plus faible demande des autres stations pour l'entretien de leurs dameuses et à des travaux internes d'investissement", précise le directeur général Eric-A. Balet.

 

Croissance de 10%

 

Pour compenser ce léger fléchissement, Téléverbier a réussi à diminuer de façon sensible ses charges si bien qu'au final, les revenus avant soustraction des intérêts, impôts, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations affichent même une croissance de près 10%. " Au 31 octobre 2014, la structure financière de Téléverbier est ainsi très solide avec des capitaux propres de 121,9 millions de francs et un endettement financier de 21,9 millions" , conclut non sans une légitime satisfaction Jean-Pierre Morand.

Dernière tournée des communes

0
0

Suite et fin des cafés citoyens lundi soir. Focus sur les débats de Mollens et de Randogne.

Les quatre communes - Chermignon, Montana, Randogne et Mollens - ont fini de payer les tournées. Les sept cafés citoyens proposaient à la population de poser des questions sur le projet de fusion. Pour terminer son tour d'horizon, "Le Nouvelliste" s'est rendu à Mollens et à Randogne. Lors des premiers cafés citoyens, les jeunes - sous-entendu ici les moins de 30 ans - brillaient par leur absence. Exception qui mérite d'être relevée, une bonne dizaine d'entre eux ont suivi les débats à Mollens. A l'heure de l'apéro, ces jeunes citoyens apparaissaient plutôt favorables au projet, à une exception près.

 

Et cette baisse d'impôts?

 

Deux soirées et une thématique phare, celle de la représentativité même si les finances ont également fait débat. L'harmonisation fiscale au taux d'imposition de Chermignon serait synonyme de baisse pour les autres communes. Un avantage qui a interpellé Michelle Gasser. "Comment les impôts pourraient-ils baisser avec tous les investissements prévus?" "Je pense personnellement que d'ici au 1er janvier 2017 si nous fusionnons cette proposition ne sera plus la même", a répondu le président Stéphane Pont. "La plupart des communes fusionnées ont vu leurs impôts augmentés." Un tableau plutôt pessimiste selon l'ancien président Armand Berclaz. "C'est vraiment un plaidoyer pour la non-fusion que vous avez fait là", a ironisé ce dernier. Réponse du président: "Je ne fais pas un plaidoyer pour ou contre la fusion. Je dis simplement la vérité car vous devez avoir tous les arguments pour prendre la bonne décision."

Certains ont profité de ces différentes soirées pour faire du "tourisme" de l'information. Comme Sally Mayor de Randogne: "C'est quand même surprenant, on n'entend pas les mêmes informations dans une commune et dans une autre." Jeudi dernier, elle avait fait le déplacement à Montana-Village. Ici des réponses précises, là un peu plus vagues qui laissent la porte ouverte à l'interprétation. Une dernière information publique aura lieu le 15 avril au centre scolaire de Crans-Montana. D'ici là, le nom de la future mariée devrait être connu.

La Lex Weber est sous toit

0
0

Trois ans jour pour jour après le vote du 11 mars 2012, la Lex Weber est sous toit. Le débat est clos. La commission de l'aménagement du territoire de la chambre du peuple a validé ce mercredi matin les modifications apportées par le Conseil des Etats.

La Lex Weber se passera d’un ultime débat de positions au Conseil National jeudi. La loi y sera discutée mais aucune proposition contraire n'est déposée. Elle a donc sa teneur définitive. Selon nos informations, la commission a validé ce mercredi matin toutes les modifications du Conseil des Etats qui a traité le texte mardi. Le conseiller national Yannick Buttet qui siège dans la commission nous a confirmé cette information. Le vote final par l’Assemblée fédérale est prévu le vendredi 20 mars. On peut donc espérer une entrée en vigueur de la loi pour janvier 2016.

En résumé, les modifications apportées stipulent que tout ce qui n’est pas une résidence principale est une résidence secondaire. En clair, les logements mis en location et affectés à l’hébergement touristique seront comptabilisés dans la limite des 20%. Autre point, les autorisations de construire pour des résidences secondaires dans des communes excédant 20% délivrées entre le jour du vote de l’initiative – le 11 mars 2012 - et le 31 décembre 2012 ne sont pas valables.

Rappelons surtout que la session a été marquée par le compromis de Vera Weber conclu avec l’UDC et le PLR. Cet accord bloque notamment la construction de logements mis en location sur des plates-formes commerciales qui ne proposent pas de prestations hôtelières ou parahôtelières. Prestations dont la définition reste à éclaircir.

Dans les communes qui dépassent 20% de résidences secondaires, des possibilités de construire restent offertes. On pourra financer des complexes hôteliers par des résidences secondaires si elles représentent au maximum 33% de la surface totale. Les hôtels vieux de plus de 25 ans et non rentables ne pourront être transformés en logements de vacances qu’à hauteur de 50% de leur surface nette. Enfin, les bâtiments protégés ou caractéristiques du site pourront être rénovés en résidences secondaires. La réaffectation du bâti existant reste libre.

Les deux recours d'Alain Duménil rejetés

0
0

Soupçonné d'avoir soustrait près de 54 millions de francs au fisc, le patron de l'"Agefi" Alain Duménil, établi à Crans-Montana, voit ses deux recours rejetés par le Tribunal fédéral.

Le Tribunal fédéral (TF) rejette deux recours d'Alain Duménil et confirme le montant des séquestres qui frappent ses biens à hauteur de 25 millions de francs. Le propriétaire de l'"Agefi" est soupçonné d'avoir soustrait près de 54 millions de francs au fisc.

Déboutés en juin dernier par le Tribunal pénal fédéral (TPF) de Bellinzone, Alain Duménil et quatre de ses sociétés avaient recouru au TF pour tenter d'obtenir l'annulation des séquestres. A titre subsidiaire, ils avaient demandé qu'ils ne dépassent pas 5,2 millions de francs.

Le propriétaire de l'"Agefi" a renoncé à ce stade de l'enquête à contester l'existence de soupçons graves d'infractions fiscales mais soutenait toutefois que le montant des revenus non déclarés devrait s'élever à quelque 45 millions de francs et non pas à 54 millions.

Erreur sans conséquence

"Si les décisions attaquées par Alain Duménil semblent bien contenir une erreur de calcul, dès lors qu'un montant de 9,5 millions a été compté à double, cette inadvertance est sans conséquence", affirme le TF.

Car l'évaluation des montants non déclarés correspond pour l'essentiel à celle retenue par l'Administration fédérale des contributions (AFC). En effet, les décisions en question omettent de mentionner un montant de 8,23 millions en faveur d'un trust dont le recourant est bénéficiaire.

Procédure pénale pas exclue

Pour l'essentiel, le TF juge que le séquestre de 25 millions de francs se justifie au vu du possible retard d'impôts directs fédéral, cantonal et communal, qui pourrait atteindre plus de 20 millions de francs, soit 37% des revenus non déclarés de 54 millions de francs.

"L'enquête spéciale effectuée par l'AFC tend en priorité à établir les revenus qui auraient été soustraits à l'impôt fédéral direct, afin que l'autorité cantonale compétente introduise, le cas échéant, une procédure en soustraction d'impôts. Une procédure pénale n'est pas exclue et l'on ne saurait préjuger à ce stade de l'ensemble des démarches que les autorités cantonales seront appelées à entreprendre", ajoute le TF.

Démenti catégorique

"Alain Duménil perd de vue que les séquestres ont été ordonnés à un stade précoce de la procédure," relèvent encore les juges de Mon Repos. On ne saurait reprocher à l'autorité de faire preuve de prudence et de se livrer à une saisie élargie, dans la mesure notamment où il n'est pas exclu que d'autres revenus non déclarés puissent être découverts ultérieurement.

Au lendemain des révélations faites par "L'Hebdo" et le "Tages-Anzeiger" en août 2014 sur ces soupçons de fraude, Alain Duménil avait catégoriquement contesté avoir soustrait 54 millions de francs au fisc. Il relevait qu'"il n'y a pas un centime qui n'aurait pas été déclaré". (arrêts 1B_253/2014 et 1B_398/2014 du 20 février 2015)

Viewing all 10380 articles
Browse latest View live




Latest Images