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Trois arbres abattus en ville de Sion

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Trois vieux arbres seront abattus en ville de Sion en début de semaine prochaine.

Trois vieux arbres seront abattus en ville de Sion en début de semaine prochaine. Une mesure qui concerne le marronnier situé sur la place de la Majorie, le tilleul de la Rue de la Tour et l'érable sycomore situé à proximité du Palais du Gouvernement.

Danger pour la population

«Nous avons tout entrepris pour les sauver mais ces arbres sont malades. Cela devient dangereux pour la population d’essayer de les préserver. Vu leur état de dépérissement toujours plus important, nous avons effectué une tomographie et il s'est avéré que ces arbres représentent un danger élevé de chutes de branches», étaie le responsable des espaces verts du Service cantonal des bâtiments, monuments et archéologies, Jean-Joël Crettaz.

Remplacement prévu

L’Etat du Valais, propriétaire de ces arbres, a tenu tout spécialement à informer la population au travers d’un communiqué. «Il est important que les gens comprennent l’objectif de cette démarche. Nous préférons les avertir pour éviter toute polémique. Ces arbres ne sont pas abattus pour laisser leur place à des projets immobiliers», poursuit Jean-Joël Crettaz. Un remplacement de ces végétaux est d’ailleurs planifié pour ce printemps et cet automne.


Elle part enseigner la couture à Madagascar

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La Montheysanne Zoé Monay-Michaud est tout juste âgée de 22 ans. Le 20 mars prochain, elle se rendra à Madagascar pour y transmettre ses connaissances professionnelles. Pendant six mois, elle travaillera dans une ONG prenant en charge des jeunes en difficulté.

En 2012, la Montheysanne Zoé Monay-Michaud termine l’Ecole de couture de Sierre. Aujourd’hui, elle a envie de mettre en pratique son expérience professionnelle de créatrice de vêtements. Ayant tissé des liens avec l’association CH-Madagascar, elle s’apprête à rejoindre le centre professionnel Risika d’Antsirabe, dans le centre de l’île.

Fondé en 1993 par Caritas, ce site prend en charge des jeunes  de 15 à 20 ans, afin de leur donner un métier. Dans la coiffure, la menuiserie, la ferronnerie ou la couture justement.

Durant six mois, la jeune femme – elle n’a que 22 ans - enseignera les bases de son métier durant quatre jours par semaine. Elle devra en parallèle apprendre à maîtriser la base du vocabulaire malgache.

Son projet est à découvrir dans nos éditions payantes de jeudi.

Verbier: Phil Meyer range ses lattes

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Phil Meyer organise ce samedi 14 mars au Cinéma de Verbier une soirée d'adieux en image pour mettre officiellement un terme à 15 ans de carrière de freerider, pro de l'image et des clips extrêmes.

Vous l’avez probablement déjà vu dans ses œuvres. En train de se payer d’impressionnantes barres rocheuses pour le compte de ses puissants partenaires qui sont entre autres exemples Red Bull, Scott et Dakine ou en train de dévaler le vertigineux Bec des Rosses dans le cadre de l’Xtreme de Verbier.

Personnage référence dans le monde du ski extrême où il a eu le mérite de privilégier la beauté du geste plutôt que la performance, Phil Meyer a pourtant décidé de mettre un terme à sa carrière de freerider professionnel. «A 40 ans, j’ai eu le sentiment qu’il était temps de tourner une page de ma vie », confie celui qui a joué les précurseurs en mettant le ski extrême au service de la pub et de l’image pure.

Et Phil Meyer a choisi de tirer sa révérence entourée d’un maximum d’amoureux de la glisse et de la montagne. «J’invite tout le monde à nous rejoindre ce samedi 14 mars au Cinéma de Verbier où sera projetée une sélection des meilleures productions  - films, clips, spots publicitaires et autres – auxquelles j’ai participé ces 15 dernières années. »

Phil Meyer a imaginé monter cette soirée autour de trois séquences projetées sur grand écran. «Composée des meilleures images fournies par mes partenaires, chaque partie va durer 25 minutes environ et est censée résumer, chacune, une période de 5 ans de ma carrière ».

Gratuite, cette soirée «bilan et hommage» démarre à 20 h samedi. Et quelque chose nous dit que le Cinéma de Verbier a de fortes chances de faire le plein de ses 350 places…
 

Face à une crise, la famille a des ressources

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Séparation, deuil, échec scolaire, la famille doit régulièrement composer avec les difficultés du quotidien. Souvent, elle a toutes les ressources nécessaires pour s'en sortir.

Le modèle familial traditionnel a été bousculé. La place de la femme a beaucoup changé ces dernières années. «Elles sont aujourd’hui mieux formée et le patriarcat n’est plus la norme», souligne Benoît Carron, psychologue, psychothérapeute et également l’un des membres fondateurs du comité de l’Asvalis, l’association valaisanne d’interventions systémiques et de thérapie familiale. «Aujourd’hui, les couples ne restent plus coûte que coûte ensemble quand il y a souffrance», poursuit-il.

Des compétences

Au cours d’une vie, chaque famille traverse des moments difficiles comme un divorce, un deuil, des problèmes de santé ou encore des soucis à l’école pour les enfants. Bien souvent, la famille trouve la solution à son problème par elle-même grâce à son expérience, à son vécu et à ses compétences. Il arrive cependant que les difficultés soient trop grandes et trop compliquées à résoudre. «Si le problème semble insoluble et qu’il concerne plusieurs membres de la famille, il vaut mieux en parler à un professionnel», continue Benoît Carron. L’Asvalis peut orienter vers le professionnel ou l’institution la plus appropriée à la situation.

Trouver l’équilibre

Le professionnel va ensuite travailler en partenariat avec la famille pour l’encourager à faire émerger ses forces et ses compétences. Il va les aider à trouver les bonnes ressources pour retrouver un équilibre. Il faut certaines fois oser s’ouvrir à différentes possibilités pour trouver la réponse…

Retrouvez l’intégralité de cet article dans notre édition du 12 mars 2015 ou en libre accès sur sante.lenouvelliste.ch

 

 

INFOS SERVICE

Des infos sur l’association valaisanne d’interventions systémiques et de thérapie

La fondation As’trame apporte son soutien aux familles en cas de deuil ou de séparation :

Le centre pour le développement et la thérapie de l’enfant et de l’adolescent peut apporter un soutien en cas de problèmes familiaux : 027 606 48 20

A Thyon, le freestyle, c'est dans l'ADN

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Thyon et le freestyle, une histoire d'amour qui dure depuis une vingtaine d'année. Le snowpark est considéré comme le plus beau de Suisse romande, grâce à un investissement conséquent des remontées mécaniques et l'engagement bénévole de l'association Central Camps. La preuve ce weekend avec le 10e "Gangs of Thyon".

Le "Gangs of Thyon", l'une des dernières compétitions freestyle - ski et snowboard - d'envergure en Suisse romande fête ce samedi 14 et dimanche 15 mars (dès 11 heures les deux jours) son dixième anniversaire. 

Le "GOT", en 2014, ça donnait ça: du gros, gros spectacle!

 

A Thyon-Les Collons, le freestyle, c’est dans l’ADN. Au milieu des années 90, quand les snowboards ont débarqué des Etats-Unis, on s’est converti. Des passionnés se sont mobilisés pour, avec les remontées mécaniques, construire les premiers modules. "J’ai toujours ridé ici", assure David Béguelin, Vaudois bon ton de la Tour-de-Peilz, président de l’association Central Camps qui a repris le flambeau de ces amateurs de la première heure chargés de faire vivre les lieux. "On a eu l’un des premiers parks de Suisse. Il a été nommé meilleur du pays en 1999 et 2000."

Si les Grisons de Laax se sont réveillés et investit dans des infrastructures de niveau international, Thyon a encore été désigné meilleur park romand en 2010. 

Et voilà pourquoi:

 

L'avis de l'expert

Aujourd'hui, il est toujours au sommet de la hiérarchie, comme le confirme Carlos Gerber, meilleur snowboarder freestyle de Suisse romande. Membre de l’équipe suisse, le Valaisan d’adoption a terminé deux fois cet hiver sur la troisième marche d’un podium du World Snowboard Tour, à Moscou et Val d’Isère. Il connaît bien le park de Thyon.

Ce qui le ramène ici, ce ne sont pas forcément les infrastructures. "Ils font du bon boulot. C’est l’un des meilleurs parks de Suisse romande. Les Crosets ont aussi un top park. Montana s’est bougée cette année. Mais, pour m’entraîner sérieusement, j’ai besoin de plus gros kickers. Je dois aller à Laax, dans les Grisons. Là, ils ont tout misé sur le freestyle et investit des millions." Thyon, c’est d’abord l’ambiance. "Ils ont gardé le vrai esprit du freestyle. Pis l’équipe de l’assoc’ se donne à fond pour que ça marche."

Retrouvez un article complet sur la saga du freestyle à Thyon et le Gangs of Thyon dans nos éditions payantes de jeudi. En attendant, voilà le teaser de l'édition 2015:

Accident à Sierre: une journée commémorative

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Une cérémonie commémorative aura lieu vendredi à Sierre en mémoire des victimes de l'accident de car du 13 mars 2012. Un monument sera inauguré.

Une cérémonie aura lieu à Sierre vendredi en mémoire des 28 victimes, dont 22 enfants, de l'accident du car belge qui a eu lieu le 13 mars 2012. Un monument sera inauguré en présence de familles et des autorités suisses et belges.

Les familles des victimes présentes pourront se recueillir dans l'intimité sur le lieu de l'accident en présence des secouristes et des forces d'intervention, a précisé mercredi l'Etat du Valais dans son invitation aux médias.

La cérémonie qui suivra devrait se dérouler en présence notamment du premier ministre belge Charles Michel et de la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga. Jean-Michel Cina, président du gouvernement valaisan, et François Genoud, président de la Ville de Sierre, devraient également être présents.

Vive émotion

La tragédie a eu lieu au soir du 13 mars 2012. Le car a percuté une paroi d'un tunnel autoroutier à Sierre. Il transportait deux classes des villes flamandes de Lommel et d'Heverlee de retour d'un séjour de sport d'hiver dans le val d'Anniviers.

L'accident a coûté la vie à 28 personnes, dont 22 enfants, et fait 24 blessés. Il a suscité une vive émotion tant en Suisse qu'en Belgique. Des témoignages de sympathie avaient afflué de partout.

Inscriptions encore ouvertes

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La HES-SO Valais a lancé une nouvelle édition de son concours de robots à l'intention des jeunes des cycles d'orientation. Des équipes de deux à quatre adolescents ont la possibilité de travailler avec le robot Thymio II. Nul n'est besoin d'être un crack en informatique pour le programmer. L'ingénieur Romain Roduit, qui chapeaute notamment cette compétition programmée le 15 juin, explique " que l'ingéniosité et la créativité seront bien plus utiles ". Avec le thème "Le robot au service de l'humain", il s'agira d'aider des personnes qui ont des problèmes sensoriels, de mobilité ou de mémoire, à pouvoir vivre chez elles et à rester le plus autonome possible. Les participants peuvent s'inscrire encore jusqu'au 22 mars sur www.hevs.ch/robot. Un atelier obligatoire sera organisé durant l'après-midi du mercredi 25 mars. CKE

Une commission a été nommée pour réviser la loi

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Le gouvernement valaisan a nommé une commission extraparlementaire chargée de réviser la loi sur l'organisation des secours. Cette commission sera présidée par la conseillère nationale Viola Amherd. Sa mission sera de donner suite à une motion de la Commission de gestion du Grand Conseil (Cogest) qui propose, à la suite d'un audit, de transformer l'association Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) en établissement de droit public autonome. " La Cogest a constaté que les prestations fournies en matière de secours sont conformes aux hautes exigences dans ce domaine. Elle a par contre relevé l'inadéquation de la structure juridique où certains membres du conseil d'administration peuvent se retrouver en situation de juge et partie. Elle souligne également que l'Etat est minoritaire dans la direction alors qu'il assure plus de 70% du financement ", communique le canton.

En plus du changement de structure, la commission, composée de vingt membres, devra se pencher sur la répartition des tâches et des compétences en matière de secours, les modalités d'élaboration de la planification, l'attribution des mandats aux entreprises de secours, l'évaluation et le contrôle de la qualité des prestations et enfin, le financement de tout ce dispositif. Les propositions seront transmises au département de la santé pour l'été 2015 afin qu'un projet de révision de loi puisse être soumis à plus large consultation selon la procédure usuelle. DV/C


A Madagascar, de fil en aiguille

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Agée de 22 ans, Zoé Monay-Michaud part enseigner la couture à des jeunes en difficulté durant six mois.

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" Son engagement est exceptionnel et courageux. Parce qu'elle est jeune, et parce qu'une telle expérience coûte beaucoup plus qu'on ne croit. " Ce n'est pas tant de coût financier que parle Jean-Pierre Cadoux, coordinateur de l'association CH-Madagascar, mais d'investissement humain. Et celui qu'il a décelé chez Zoé Monay-Michaud, 22 ans, l'a impressionné. " Nous sommes une petite association familiale, nous n'avons pas les moyens des grandes organisations pour envoyer des personnes sur place ", explique ce citoyen de Cerlier (BE), sur les rives du lac de Bienne. " Alors Zoé s'est engagée à payer elle-même son voyage et, sur place, à travailler pour assurer son entretien. " " Je donnerai des cours de français à des bonnes soeurs qui me logeront ", précise la principale intéressée.

C'est vendredi prochain 20 mars que cette habitante de Choëx s'envolera pour Madagascar. Là-bas, durant six mois, elle y enseignera la couture au Centre professionnel d'Antsirabe, dans le centre de l'île. Fondé en 1993 par Caritas, le lieu prend en charge des jeunes de 15 à 20 ans en difficulté afin de leur donner un métier.

Se rendre utile

" Ce n'est pas la haute couture ou la création de mode qui m'intéresse dans ce métier. J'ai envie de me rendre utile en aidant les gens dans leur formation ", sourit Zoé Monay- Michaud, qui a terminé l'Ecole de couture de Sierre en 2012. Après sa formation (lire ci-contre), elle a eu envie de " mettre en pratique (son) expérience professionnelle " de créatrice de vêtements. " Je me suis alors adressée à l'Ecole de couture de Sierre, qui m'a mis en contact avec l'association CH-Madagascar ", raconte la jeune femme. " 22 ans, c'est très jeune. Mais c'est le moment idéal, avant la poursuite de plus hautes études ou l'entrée dans la vie profes sionnelle ", note Jean-Pierre Cadoux, dont l'organisme, sur le terrain, prend la forme d'un groupe de soutien technique au service d'institutions ou d'ONG.

Eloignement et solitude

Décidée à maîtriser la base du vocabulaire malgache - le français est parlé par 20% des insulaires - Zoé Monay-Michaud enseignera les bases de son métier durant quatre jours par semaine. " Le reste du temps, et dans la mesure de mes moyens, j'en profiterai pour aller à la rencontre de l'île, de ses habitants et de leur culture ", se réjouit la couturière. Jean-Pierre Cadoux enchaîne: " Il lui faudra découvrir une nouvelle manière de cohabiter, de travailler avec les gens, aller au-devant d'eux. Cela peut être difficile, on peut se sentir seul par moments. Mais je sens Zoé assez forte pour cela. "

Ces six mois sans retour en terres helvétiques n'effraient en effet pas la Choëlande. " Le billet d'avion coûte cher... Mais j'aurai peut-être une visite de la famille ", sourit-elle, avant de préciser qu'elle n'exclut pas de prolonger l'aventure. " J'ai le projet de suivre l'Ecole sociale à Sion, afin de devenir maître socioprofessionnelle. Mais ces plans peuvent tout à fait changer. J'aime cette idée de transmettre un savoir. Et puis l'éloignement ne me fait pas peur. "

Le Trinity College Choir, un invité prestigieux

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Louange et fidélité au coeur du concert de la Passion dimanche à la basilique.

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Rendez-vous musical traditionnel du printemps à Saint-Maurice, le concert de la Passion prendra une dimension particulière en cette année qui marque les 1500 ans de l'Abbaye.

Dimanche à 15 h 30, la basilique accueillera en effet le prestigieux Trinity College Choir de Cambridge. "Les revues spécialisées l'ont classé 5e dans le "top ten" des choeurs mondiaux. Il fait beaucoup de tournées dans le monde entier mais c'est seulement la troisième fois qu'il vient en Suisse. Ses membres feront l'aller-retour depuis Cambridge" , souligne l'Agaunois Pascal Crittin.

L'ensemble interprétera en création "Agaunensis Cantus", une oeuvre commandée spécialement pour l'occasion à un auteur d'origine tessinoise, Ivo Antognini. " L'histoire est assez belle. Elle a pu se concrétiser grâce à un réseau de connaissances" , reprend le président de la commission culturelle du Jubilé. " Il existe une tradition de chant à l'Abbaye et, dans les manifestations destinées à marquer cet anniversaire, nous voulions une création musicale chorale, signée par un compositeur suisse. Nous avons assez rapidement pensé à Ivo Antognigi, qui est très connu notamment dans le monde anglo-saxon. Et nous avons appris que Stephen Layton, le chef du Trinity College Choir, rêvait d'avoir une collaboration avec lui. Nous avons donc décidé de provoquer cette rencontre à Saint-Maurice. Et ça s'est fait!"

"Agaunensis Cantus" s'inspire de la louange perpétuelle célébrée chaque jour depuis la création de l'Abbaye. "Très peu souvent mis en musique, le texte choisi est le Cantique de Zacharie, tiré de l'Evangile de saint Luc. Il est chanté dans tous les monastères à l'office de Laudes , note Pascal Crittin. En outre, il célèbre la fidélité de l'Alliance, un mot que l'Abbaye a choisi de mettre en évidence pour ses 1500 ans de présence."

Oeuvre chantée en latin

Pour s'inscrire en lien avec la tradition séculaire, cette oeuvre se décline en latin. "Ceci rendra par ailleurs possible son interprétation partout dans le monde, assurant ainsi un rayonnement pour Saint-Maurice. Mais pour la rendre plus contemporaine, elle sera accompagnée d'intertextes en français qui sont le fait du jeune écrivain valaisan Bastien Fournier. Il a joué sur le mystère de la naissance de l'enfant, qui donne une dimension proche du public mais est aussi une promesse d'avenir, d'espérance."

Le concert sera retransmis à 17 heures sur Espace 2. LMT

Les Tréteaux du Parvis en scène

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Pour leur 31e saison, les Tréteaux du Parvis s'attaquent à un monument du théâtre comique classique. Du 14 au 29 mars, ils présenteront "Un fil à la patte", la célèbre comédie de Georges Feydeau. Autour du thème "Comment se débarrasser de sa maîtresse lorsqu'on prévoit de se marier le jour même avec une riche héritière?", cette pièce en trois actes précipite dans une cascade d'événements cocasses un clerc de notaire compositeur raté, un fougueux général transi d'amour, une future mariée qui rêve d'un grand séducteur et toute une galerie de personnages hauts en couleur.

Pour orchestrer la dizaine d'acteurs qui fouleront les planches, la troupe agaunoise a fait appel à Marine Billon. D'origine française, la metteure en scène a étudié au Cours Florent à Paris, où elle a, par la suite, enseigné. Elle est aujourd'hui directrice artistique de la Compagnie du Homard à Sion, connue pour ses créations inspirées de textes classiques ou contemporains.

"Un fil à la patte" sera le premier spectacle théâtral donné dans la nouvelle salle "Aula de la Tuilerie", inaugurée l'automne dernier. LMT

A voir les 14, 15, 18, 20, 21, 27, 28 et 29 mars à 20 h 30 (les dimanches à 17 heures). Réservations sur www.treteauxduparvis.ch ou par téléphone au 024 485 40 40 .

La lex Weber est close

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Le débat est terminé. Trois ans après le vote du peuple, la lex Weber est désormais sous toit.

Trois ans jour pour jour après le vote du 11 mars 2012, la lex Weber est sous toit. Le débat est clos. La commission de l'aménagement du territoire de la chambre du peuple a validé hier matin les modifications apportées par le Conseil des Etats. L'initiative "Pour en finir avec les constructions envahissantes de résidences secondaires" a donc sa loi d'application. Le combat aura été long et marqué par les manoeuvres politiques de ces dernières semaines.

 

Interprétations différentes

 

Tout le monde a en tête le compromis de dernière minute trouvé la semaine dernière par Vera Weber, présidente d'Helvetia Nostra, avec le PLR et l'UDC en vue d'éviter un référendum. Soutenu également par la gauche, ce compromis a "durci la loi sur le dos des régions touristiques" pour les uns, l'a rendu "acceptable" pour d'autres et constitue toujours "un Emmental" pour certains.

 

En vigueur en 2016?

 

Ce matin, le Conseil national discutera, pour la forme, de la loi puisque aucune proposition contraire n'a été déposée. L'Assemblée fédérale donnera son vote final le 20 mars mais il ne devrait plus y avoir de surprise. Après trois ans d'insécurité du droit, on peut donc espérer une entrée en vigueur de la loi pour janvier 2016 mais des notions risquent de devoir être précisées.

 

Un vote qui se jouera d'un rien

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Quelques dissidents UDC pourraient faire passer le système majoritaire au Conseil d'Etat, comme le souhaite le PDC.

Le mode d'élection du Conseil d'Etat se jouera aujourd'hui au Grand Conseil. Le vote final risque fort d'être très serré. " Cela se jouera à deux ou trois voix près ", estime le deuxième vice-président du Grand Conseil Edmond Perruchoud.

Le Parlement cantonal se penche, ce jeudi matin pour la dernière fois, sur la réforme des institutions. En ce qui concerne l'élection du Conseil d'Etat, les députés détermineront le nombre de conseillers d'Etat ainsi que le système d'élection.

A quelques voix près

Les fronts en présence sont de force assez semblables. Le PDC est clairement pour le système majoritaire. Il est rejoint sur ce point par les Verts. Le Parlement compte 61 élus PDC, dont le président qui ne vote pas, et deux élus Verts. Les pro-majoritaire se retrouvent ainsi à 62 voix sur 130. Si trois députés des ex-partis majoritaires les rejoignent, le système actuel pourrait l'emporter.

Le coprésident de l'UDC Jérôme Desmeules reconnaît qu'il y a eu "des pressions sur certains élus" de son groupe. "J'espère un vote uniforme du groupe."

Le chef du groupe UDC du Valais romand Charles Clerc craint un vote divergeant de quelques-uns de ses collègues de parti, alors que son groupe s'est prononcé pour la proportionnelle.

Négociations?

Dans la salle des pas perdus, certaines rumeurs laissent entendre qu'un soutien sur la question du Conseil d'Etat aurait été échangé contre un soutien au candidat UDC au poste de juge cantonal. "Je n'ai négocié avec personne pour le juge. On ne peut pas négocier un poste contre la Constitution! " s'indigne Charles Clerc. Concernant la réforme des institutions, il reconnaît qu'il y a eu des discussions, mais qu'il se tient à la décision du groupe en faveur de la proportionnelle.

Du côté de l'UDC du Haut-Valais, Franz Ruppen est sûr de ses troupes. "Nous serons unanimes sur la question de la proportionnelle" . Les UDC du Haut ne semblent pas inquiets quant à la garantie pour le siège haut-valaisan. "Même avec la proportionnelle, on peut garantir un élu pour le Haut. Même le PLR l'accepte" , note confiant Franz Ruppen.

Cinq contre sept

Sur la question du nombre de conseillers d'Etat, la famille C est plutôt favorable à la variante à sept. Mais elle est divisée. Le groupe du Bas a annoncé clairement être partagé. Un PDC isolé et divisé sur cette question: la solution à cinq élus devrait l'emporter. "Ce n'est pas un débat essentiel" , déclare même le chef du groupe PDC du Centre David Théoduloz, qui a par contre bon espoir de l'emporter sur le choix, essentiel à ses yeux, concernant le système majoritaire.

Le Tribunal fédéral déboute les guides

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Le Tribunal fédéral met un terme au litige entre les professionnels de la montagne et le Service de la chasse au sujet des zones de tranquillité pour la faune. Il déboute les guides mais ceux-ci se félicitent que le débat ait pu exister.

Les guides de montagne et le Club Alpin Suisse n’ont pas la capacité de recourir contre les zones de tranquillité pour les faunes décidées par le Service cantonal de la chasse. Le Tribunal fédéral a débouté les sections valaisannes et met un terme à ce litige qui dure depuis plus d’une année. Les professionnels de la montagne s’étaient opposés fin 2013 aux deux zones de Grimentz-Zinal et d’Alou dans la région de Nendaz au motif qu’ils n’avaient pas été consultés. Ces espaces, dans lesquels les skieurs sont interdits de se rendre sous peine d’amendes, ont été décidés en compensation des nouvelles installations, à savoir la liaison entre Grimentz et Zinal et la nouvelle télécabine de Plan-du-Fou. Ces interdictions, en force depuis cet hiver, sont donc définitivement valables.

Le jugement du Tribunal fédéral que nous nous sommes procuré précise que les recourants n’ont pas démontré qu’ils se trouvaient dans un «rapport suffisamment étroit avec les interdictions d’accès aux zones de tranquillité» pour pouvoir recourir. Il ajoute que les guides, même s’ils estiment être lésés dans cette décision, «ne fournissent aucun élément tels que des journal de courses ou pièces comptables attestant de la fréquence avec laquelle ils empruntent ces itinéraires». Les opposants acceptent néanmoins la décision et se félicitent que le débat ait pu avoir lieu. Ils espèrent désormais pouvoir collaborer en amont des décisions.

Retrouvez l'intégralité de ce sujet dans nos éditions payantes de ce jeudi 12 mars.

Système électoral: un vote important jeudi

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Le sort du changement de système électoral en discussion finale au Grand Conseil jeudi matin dépend du vote de deux ou trois députés UDC.

Des dissidents UDC pourraient bouleverser la donne jeudi matin au Grand Conseil lorsque le Parlement se penchera pour la dernière fois sur la réforme des institutions (le projet R21).

En ce qui concerne l’élection du Conseil d’Etat, les députés se détermineront sur le nombre de conseillers d’Etat ainsi que sur le système d’élection. Le changement de camp de deux ou trois députés suffit pour changer l'issue d'un vote important.

A quelques voix près

Les fronts en présence sont de forces assez semblables.

Le PDC est clairement pour le système majoritaire. Il est rejoint sur ce point par les Verts. Le Parlement compte 61 élus PDC, dont le président qui ne vote pas, et deux élus Verts. Les pro-majoritaire se retrouvent ainsi à 62 voix sur 130. Si trois députés des ex-partis majoritaires les rejoignent, le système actuel pourrait l’emporter.

Le co-président de l’UDC Jérôme Desmeules reconnaît qu’il y a eu «des pressions sur certains élus» de son groupe, lequel s'est prononcé en faveur du système porportionnel.

Cinq contre sept

Sur la question du nombre de conseillers d’Etat, la famille C est plutôt favorable à la variante à sept. Mais elle est divisée. Le groupe du Bas  a annoncé clairement être partagé. Un PDC isolé et divisé sur cette question, la solution à cinq élus devrait l’emporter. «Ce n’est pas un débat essentiel», déclare même le chef du groupe PDC du Centre David Théoduloz, qui a par contre bon espoir de l’emporter sur le choix, essentiel à ses yeux, concernant le système majoritaire.


Tamoil: pas encore d'offres fermes

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Deux membres de la direction de Tamoil Suisse confirment que cinq repreneurs potentiels se sont manifestés et n'excluent pas une reprise des activités sur le site de Collombey.

Si aucun repreneur n'est trouvé pour la raffinerie de Collombey, actuellement à l'arrêt pour maintenance, les activités "ne reprendront pas", affirment deux membres de la direction de Tamoil Suisse. Ils confirment que cinq repreneurs potentiels se sont manifestés.

"Il ne s'agit pas encore d'offres, mais de conventions de confidentialité", indiquent Stéphane Trachsler et Philippe Boschung dans un entretien publié jeudi par "24 Heures" et la "Tribune de Genève". Ces candidats "veulent avoir accès aux données confidentielles de Tamoil pour pouvoir à partir de là formuler une offre ou non", expliquent les deux membres de la direction de Tamoil Suisse.

Ils s'abstiennent de révéler leur nom, mais indiquent refuser de traiter avec des intermédiaires. "Sur les cinq dossiers fournis par la task force valaisanne, deux émanent d'intermédiaires et les autres n'ont pas été accompagnés de preuves sur la solidité de leurs comptes", relèvent les responsables. Ils affirment avoir demandé des compléments d'information, "sans aucune réponse pour l'instant".

Alors que le président du gouvernement valaisan, Jean-Michel Cina, s'étonnait il y a une semaine des délais très courts imposés par Tamoil, MM. Trachsler et Boschung précisent qu'ils ont été prolongés. Des offres fermes peuvent encore être faites jusqu'au 31 mars, selon eux.

Reprise des activités pas exclue

Malgré une tendance à la fermeture, "des raffineries ont été rachetées en Europe dernièrement", poursuivent-ils. "Le marché est cela dit très volatil et nous n'excluons pas une reprise des activités" sur le site de Collombey.

Même si la raffinerie est pour l'instant à l'arrêt pour être "nettoyée", de "l'azote sera utilisé pour permettre une meilleure conservation et faciliter son redémarrage", notent les responsables. "Mais, pour l'instant, nous ne pensons pas relancer ses activités avant 2017".

La recherche de repreneurs potentiels a donné lieu à plusieurs centaines de contacts, dont une quarantaine étaient particulièrement intéressés. Au final, cinq repreneurs ont signé la convention de confidentialité, avait indiqué, il y a une semaine, le gouvernement valaisan. Il se posait toutefois des questions sur la réelle volonté de vendre de la compagnie pétrolière.

Projet pour le jardin de la Planta à Sion

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Des barrières vont à nouveau ceindre le jardin public de la Planta pour empêcher les débris de verre dangereux. Des collégiens ont proposé un projet à l'Observatoire de la jeunesse pour lutter contre le littering, source de la problématique.

En octobre 2014, les autorités de Sion avaient posé provisoirement des barrières de manifestation autour du jardin public de la Planta pour empêcher les jeunes fréquentant le site les vendredis et samedis d'amener des  bouteilles et autres contenants en verre.

Face à cette situation et aux très nombreux déchets abandonnés sur place, deux étudiants ont imaginé un projet de communication basé sur le multimédia. Un film sera tourné. Des messages seront diffusés sur les réseaux sociaux. «On veut établir des ponts entre la Ville et les jeunes mais aussi entre les jeunes et le public.».

Après une rencontre avec Marcel Maurer, président de Sion, Nadine Pardo, conseillère communale présidente de la commission jeunesse et Dominique Roux-Elsig, municipale en charge de la Police, ils ont été reçus le 11 mars par l’Observatoire de la jeunesse sédunoise.

Des idées bien accueillies

"Ce projet et la façon dont il a été reçu  montre bien que nous, les jeunes, sommes importants et écoutés, ce qui nous tient à cœur",  a commenté à la sortie de la rencontre Darius Boozarjomehri.

«Fondamentalement, on est bienvenu au jardin public de la Planta, à condition qu’on respecte les règles», a ajouté Nicolas Aymon, collégien du lycée-collège des Creusets.

Nadine Pardo a salué cette initiative. Une bonne cohabitation entre tous les publics de la Planta est peut-être en phase de se concrétiser.

Une pétition UDC contre le centre de requérants

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L'UDC ne veut pas de l'ouverture d'un centre de requérants aux Mayens-de-Chamoson. Le parti a distribué une pétition dans les boîtes aux lettres de la commune en début de semaine.

"Des requérants d’asile bientôt à Chamoson!" Voici le titre de la pétition distribuée par l’UDC de Chamoson dans les boîtes aux lettres des habitants de la commune en début de semaine. Le parti compte récolter des signatures contre l’ouverture d’un centre de requérants aux Mayens-de-Chamoson.

Danger pour le tourisme

"L’UDC de Chamoson demande à la population de ne pas accepter la politique du fait accompli." Le parti estime que ce centre est nuisible, entre autres, pour le tourisme. Les problèmes de sécurité liés à l’emplacement inquiètent aussi les membres du parti, qui jugent que le lieu n’est tout simplement pas approprié pour l’ouverture d’un centre de premier recours.

A noter que l’UDC chamosarde profite de la distribution de cette pétition pour y glisser un bulletin d’adhésion au parti.

Pour rappel, un centre de requérants va ouvrir ses portes d’ici le mois de juin dans l’ancienne colonie "Temps de vivre" aux Mayens-de-Chamoson. Destiné aux familles et aux personnes seules, il pourra accueillir jusqu’à 90 personnes.

Plus de transparence pour nos ministres

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Le Conseil d'Etat prend des mesures en ce qui concerne le signalement de liens d'intérêts économiques par les membres du Conseil d'Etat et les règles de récusation dans l'affaire Giroud.

Les conseillers d'Etat valaisans devront afficher clairement les activités professionnelles exercées avant leur entrée en fonctions. Le gouvernement a précisé certaines règles après les critiques de la Cogest sur le traitement de l'affaire Giroud.

Le gouvernement a décidé que les conseillers d'Etat devront à l'avenir rendre publiques leurs activités professionnelles exercées quatre ans avant leur entrée en fonctions. Ils devront aussi publier les intérêts économiques, les fonctions assumées auprès de personnes morales, de commissions et de groupes d'intérêt, a-t-il communiqué jeudi.

Les modalités de récusation ont aussi été précisées. Un conseiller d'Etat devra à l'avenir quitter la salle de séance lorsque le gouvernement traite un dossier dans lequel il s'est récusé en raison d'un intérêt personnel.

Un conseiller d'Etat pourra en revanche rester dans la salle si le motif de sa récusation est lié à sa fonction. Dans ce cas, il ne pourra pas prendre part à la discussion.

Lacunes montrées du doigt

Ces mesures sont la conséquence des critiques et des recommandations émises dans le rapport de la commission de gestion (Cogest) du Grand Conseil sur l'affaire Giroud. Le conseiller d'Etat Maurice Tornay était critiqué pour un signalement lacunaire de ses liens d'intérêt et pour avoir informé tardivement ses collègues de sa récusation.

Le conseiller d'Etat n'a pas contrevenu aux règles en vigueur. Mais la Cogest relevait que les règles en matière de récusation n'étaient pas clairement définies. Elle critiquait aussi la trop grande marge de manoeuvre laissée aux membres du gouvernement sur la manière de remplir leur déclaration de liens d'intérêt.

Attitude critiquée

Le conseiller d'Etat Maurice Tornay, chef du département des finances, s'est exposé à la critique dans l'affaire Giroud. Avant d'entrer en fonctions en 2009, il dirigeait la fiduciaire qui révisait les comptes de certaines sociétés de l'encaveur.

Informé de l'enquête contre Dominique Giroud en 2011, le conseiller d'Etat a demandé au chef du service des contributions de ne plus l'informer du dossier. La Cogest estime qu'il aurait dû informer le Conseil d'Etat à ce moment et non deux ans plus tard.

Une réforme qui ne change rien...

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La réforme des institutions accouche d'une souris. Le Grand Conseil a opté pour un statu quo pour l'élection du Conseil d'Etat. Pour l'élection du Parlement cantonal, il a choisi une seule variante, celle avec six arrondissements découpés en sous-arrondissements qui correspondent aux districts actuels.

12h09: Après plus de trois heures de débat, le Parlement accepte le projet de réforme des institutions par 71 voix contre 53 et 4 abstentions.

12h03: Le conseiller d'Etat Maurice Tornay déclare: "Modifier une constitution est quelque chose de difficile. Non, nous n'accouchons pas d'un rongeur". Il rappelle que le Conseil d'Etat a perdu sur plusieurs points. L'exécutif cantonal voulait que le Conseil d'Etat passe à 7 élus, ce qui a été refusé par le Parlement.

La fonction de préfet a disparu, sans être soutenue par personne.

11h25: Le Parlement débute le débat final.

David Théoduloz (PDC du Centre): "C'est une évolution, pas une révolution". Le PDC du Centre est pleinement satisfait de l'issue des débats.

German Eyer (ADG): "La montagne a accouché d'une souris, c'est quasiment le statu quo"; la gauche est très déçue et refuse la réforme R21. L'initiative "Chaque voix compte" sera probablement maintenue.

Michael Graber (UDC du Haut) est aussi extrêmement déçu. Son groupe refuse R21 aussi.

Diego Clausen (jaune) est satisfait de la protection des minorités qui se trouvent dans la réforme.

Christophe Claivaz (PLR): "Le PLR est fâché!" et déçu. Il ne reste quasiment rien du grand projet de réforme annoncé. Le seul élément qui reste est celui qui est imposé par le Tribunal fédéral. Il parle d'une "majorité conservatrice" du Parlement. "On devrait appeler cette réforme R18, parce que c'est la réforme digne du XVIIIe siècle". Le PLR ne "souscrit pas à cette mascarade" et ne soutient pas la réforme.

Beat Rieder (PDC du Haut) est satisfait des garanties accordées au Haut-Valais. Il parle de "générosité" des députés du Valais francophone.

Jérôme Buttet (PDC du Bas) déclare que le projet qui sort des débats du Grand Conseil est quasi le même que celui qui était proposé par la commission extraparlementaire présidée par l'ancien conseiller d'Etat socialiste Thomas Burgener, présent à la tribune. "Le débat n'a pas accouché d'une souris".

Charles Clerc (UDC du Valais romand): "Nous ne sommes pas contents", par contre l'UDC du Valais romand ne refuse pas la réforme. Il regrette que la proportionnelle n'a pas été adoptée pour l'élection du Conseil d'Etat. Il rappelle que la fonction de préfet a disparu, une disparition qui est passée quasi inaperçue.

Marylène Volpi Fournier (Vert) parle d'une réforme nécessaire pour le XXIIIe siècle, avec la mise en place d'une Constituante. Les Verts s'abstiennent.

Florian Alter (Entremont autrement) est déçu. Il estime que la politique politicienne l'a emporté.

La présidente de la commission, Laetitia Massy constate que les votes sur les sujets importants ont été très serrés. Il n'y a pas d'adhésion claire au projet qui ressort des débats.

11h17: La réforme des institutions sera soumise au peuple valaisan le 14 juin prochain. Combien de questions lui seront posées?

Le PLR ne veut qu'une seule question, l'ADG le suit.

Christophe Claivaz constate que le Grand Conseil a opté pour le statu quo pour l'élection du Conseil d'Etat et qu'une seule variante sera proposée au peuple à propos de l'élection du Parlement cantonal.

La présidente de la commission Laetitia Massy demande que deux questions soient soumises au peuple.

Le Grand Conseil soutient les deux questions par 75 voix contre 45.

11h11: L'ADG veut interdire aux conseillers d'Etat de siéger à Berne.

Doris Schmidhalter-Näfen (ADG): "Pour moi un mandat de conseiller d'Etat est un mandat à 100% et un mandat au Conseil national est aussi un mandat à 100%". Elle évoque les absences d'Oskar Freysinger.

Maurice Tornay souhaite qu'une porte reste ouverte pour le double mandat. "Il peut être un atout dans certaines situations".

Le Parlement refuse cette proposition par 90 voix contre 24.

11h09: Les députés UDC qui ont soutenu le système majoritaire avec le PDC sont: Jean-Luc Addor, Grégory Logean, François Pellouchoud, Edmond Perruchoud et Pascal Torrent.

10h59: La discussion porte sur la garantie d'un siège au Haut-Valais pour le Conseil d'Etat.

Le PLR ne veut qu'une garantie pour le Haut et non pas pour chacune des régions constitutionnelles.

L'Alliance de gauche ne veut aucune garantie pour aucune région.

Le Grand Conseil décide de garantir un élu par région (Haut-Centre-Bas), comme c'est déjà le cas aujourd'hui.

10h35: Discussion sur le mode d'élection du Conseil d'Etat: majoritaire (comme aujourd'hui) ou passage à un système proportionnel (comme celui qui s'applique à l'élection du Conseil national par exemple)?

Christophe Claivaz (PLR) estime qu'il existe un risque que le prochain Conseil d'Etat pourrait ne représenter que deux partis s'il est élu au système majoritaire. Il demande qu'un siège sur 5 soit garanti au Haut-Valais et qu'il n'y ait pas d'autres garanties pour les autres régions.

German Eyer (ADG) déclare que ce n'est pas vrai que les anciens minoritaires veulent la proportionnelle uniquement pour faire du mal au PDC, mais parce que ce système est plus juste.

L'UDC a rediscuté de cette question, indique Charles Clerc. La majorité du groupe UDC du Bas est pour la proportionnelle.

"Les règles de la proportionnelle sont difficilement applicables à un Conseil d'Etat à 5", déclare David Théoduloz. Avec ce système, il est difficile de garantir des élus à chaque région du canton.

Plusieurs intervenants de la famille C rappellent que tous les cantons suisses ont opté pour le système majoritaire, à l'exception du Tessin.

Diego Clausen (jaune) explique qu'en cas de vacance d'un poste haut-valaisan au Conseil d'Etat, il est quasi impossible que le premier vient-ensuite soit haut-valaisan et du même parti.

Michael Graber (UDC du Haut) rétorque que c'est faux. Avec la proportionnelle on peut tout de même garantir un siège au Haut.

Les Verts sont pour le système majoritaire.

Les députés se prononcent pour le système majoritaire par 67 voix contre 62. Le PDC a été soutenu par cinq députés de l'UDC sur cet objet. Il s'agit de Jean-Luc Addor, Grégory Logean, François Pellouchoud, Edmond Perruchoud et Pascal Torrent.

10h23: Faut-il un Conseil d'Etat composé de 5 ou de 7 élus?

L'ADG, l'UDC et le PLR se prononcent pour le maintien à 5 conseillers d'Etat.

German Eyer (ADG) et Charles Clerc (UDC) sont persuadés que le peuple est opposé au passage à 7 conseillers d'Etat.

Le PDC du Centre est partagé. "Ce n'est pas le moment, mais il y aurait une plus-value", indique David Théoduloz.

Les Verts sont pour la solution à 7 pour garantir la représentation des minorités.

Le conseiller d'Etat Maurice Tornay estime que la présence du canton dans la capitale fédérale nécessite un passage à 7 élus.

Le Parlement se détermine pour la solution à 5 conseillers d'Etat par 74 voix à 49.

10h15: Que se passe-t-il si le peuple dit non le 14 juin?

Le conseiller d'Etat Maurice Tornay envisage plusieurs possibilités. Il rappelle que la solution actuelle n'est pas conforme au droit, selon le Tribunal fédéral.

Une des solutions consiste à revenir devant le Parlement avec une loi (elle-même soumise au référendum).

Le Conseil d'Etat peut aussi imposer un décret. "Ce serait une anti-démocratie"...

9h52: Faut-il soumettre au peuple une ou deux variantes quant à l'élection du Grand Conseil?

Il y a deux variantes en discussion. Une avec six arrondissements qui seront eux-mêmes découpés en sous-arrondissements. Et une variante avec six arrondissements seulement.

Le chef du groupe PLR Christophe Claivaz ne comprend pas que des députés veulent refuser le choix au peuple valaisan. Il estime que c'est une bonne solution pour que le non l'emporte lors du scrutin populaire.

German Eyer, le chef de l'Alliance de gauche, est du même avis que le PLR, tout comme le chef de l'UDC du Haut Franz Ruppen.

Grégory Logean (UDC) ne veut qu'une variante, tout comme le PDC. Il estime que c'est le rôle du Parlement de faire des propositions. "Soumettre deux variantes, ce n'est pas plus de démocratie, c'est créer de la confusion".

Gaël Bourgeois (ADG): "Faisons confiance au peuple. Il est grand!"

La Verte Marylène Volpi Fournier rappelle que le peuple peut aussi dire non aux deux variantes qui lui seraient proposées. Elle en appelle à la création d'une Constituante.

Au vote, les députés (avec une majorité PDC et UDC) choisissent de ne présenter qu'une seule variante au peuple.

9h45: Faut-il répartir les sièges entre les arrondissements en fonction de la population résidente ou selon la population suisse de résidente?

L'Alliance de gauche demande que toute la population soit prise en compte et non seulement la population suisse.

Jean-Luc Addor (UDC) se demande si les requérants des Mayens de Chamoson devront être décomptés en faveur du district de Conthey... Il craint que l'idée consiste à terme à accepter le vote des étrangers.

La proposition est refusée par 103 voix contre 21.

9h40: Le PDC du Centre propose de créer 7 arrondissements électoraux et non 6. Il propose d'avoir un arrondissement Hérens-Conthey et un autre pour le district actuel de Sion.

David Théoduloz (PDC du Centre) défend cette idée pour une question du nombre d'habitants. L'arrondissement Sion-Hérens-Conthey serait un arrondissement trop important avec 64 000 habitants.

La proposition est refusée par 84 voix contre 44.

9h25: Le Haut-Valais (les noirs et les jaunes) souhaite que la partie germanophone du canton dispose d'un nombre de sièges garantis (35) au Grand Conseil, même si sa population diminue. Pour le chef des noirs, Beat Rieder, ce point est "l'essentiel" de la révision institutionnelle en discussion. Une telle disposition existe dans le canton de Berne.

Le socialiste haut-valaisan German Eyer combat cette idée estimant qu'elle introduit une inégalité entre les citoyens du canton. Pourquoi le Chablais ne bénéficierait pas aussi d'une telle protection?

Marcelle Monnet-Terrettaz (PS) constate que lorsqu'il s'agit d'introduire des quotas pour les femmes, l'idée est combattue, parce que les femmes élues seraient des femmes alibis. "Je ne veux pas des députés du Haut alibi".

Yves Fournier (PLR) déclare que le principe même de la démocratie est: un citoyen une voix. Un principe qui serait bafoué par cette disposition.

L'UDC du Bas refuse aussi cette idée.

David Théoduloz (PDC du Centre) soutient la proposition de ses coreligionnaires haut-valaisans, estimant que la minorité linguistique mérite un appui.

Le conseiller d'Etat Maurice Tornay défend l'idée des Haut-Valaisans. Il rappelle qu'aujourd'hui, il y a 38 députés du Haut et que le Haut veut une garantie pour avoir au minimum 35 députés.

La garantie pour le Haut-Valais est acceptée par 66 oui et 58 non.

9h12: Michael Graber (UDC) a proposé de passer à 100 députés et 100 suppléants, au lieu de 130. Cette proposition est refusée par  103 voix contre 17.

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