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Un fonds de placement pour l'hydraulique

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Pour partager leurs richesses venues du ciel, les communes concédantes proposent de créer un fonds de placement avec une bonne partie des droits de retour des concessions des aménagements hydro-électriques. Un fonds de solidarité serait aussi créé.

Les communes valaisannes propriétaires des eaux destinées à la production d'électricité veulent créer un fonds de placement. Il serait alimenté par une partie de l'argent du retour des concessions hydroélectriques.

Une part significative des droits de retour devra être versée au fonds, a déclaré jeudi le président de l'association des communes concédantes (ACC) Damien Métrailler. La part n'a pas encore été calculée. Elle pourrait être de 30 à 40%.

L'ACC envisage la création d'un fonds de placement, sous surveillance de la FINMA, géré par des professionnels au niveau national. Il serait ouvert à tout investisseur public ou privé en plus des communes concédantes.

L'objectif est d'atteindre 200 à 500 millions de francs à l'échéance des retours les plus importants d'ici deux à trois décennies. M. Métrailler est certain qu'une fois amorcé, ce fonds peut intéresser de grosses entreprises suisses.

Un fonds de solidarité

Un fonds de solidarité doit compléter le fonds de placement. Il fonctionnerait selon une base volontaire et pourrait servir à financer des projets touristiques.

Avec ces propositions, les communes concédantes veulent montrer qu'elles font preuve de davantage de conscience politique et de responsabilité. Il s'agit de partager les retombées financières de l'énergie mais aussi d'assurer conjointement les risques d'une participation aux aménagements, a expliqué M. Métrailler.

L'ACC estime que sa proposition apporte davantage de cohérence à la stratégie cantonale présentée à fin février. Elle demande que son projet de fonds soit inscrit dans la loi sur les forces hydrauliques.

Contrôler l'énergie

Le canton propose que les communes concédantes conservent pour elles-mêmes 30% des installations au terme des concessions. Elles devraient céder 30% aux Forces Motrices Valaisannes (FMV) à un prix dit "solidaire", inférieur à la valeur du marché. Elles pourraient céder à des tiers au maximum 40% des installations.

L'objectif est de permettre aux collectivités du canton de contrôler 60% des forces hydrauliques. L'ACC n'est pas opposée à cette stratégie sur le fonds. Mais elle demande qu'une attention particulière soit aussi portée aux coûts de réhabilitation des aménagements dont certains sont assez âgés.

La stratégie cantonale est mise en consultation jusqu'à fin mai auprès des communes, des partis politiques et des entreprises électriques.


Le bénéfice de Constellium divisé par 2

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Le groupe français Constellium, présent en Valais à Sierre, Chippis et Steg avec 800 employés environ, a vu son bénéfice net diminuer de moitié en 2014, à 54 millions de francs. Le coût du métal est la principale cause de ce recul.

Le groupe français Constellium, spécialisé dans la transformation de l'aluminium, a publié jeudi un bénéfice net de 54 millions d'euros (58 millions de francs) en 2014, divisé par deux par rapport à l'année précédente, plombé par le coût du métal.

Le groupe, qui a acquis à la fin de l'année l'américain Wise Metals pour se développer sur le marché de la tôle pour carrosserie automobile, a connu l'an dernier une hausse des ventes de 5% à 3,7 milliards d'euros, soutenues principalement par le secteur de l'automobile et de l'emballage, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Malgré cette progression du chiffre d'affaires, l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) affiche un repli de 2% à 275 millions d'euros, pénalisé par un impact de 23 millions attribué au coût du métal, partiellement compensé par des effets de change positifs, a souligné Constellium.

Dans ces conditions, le résultat net du groupe, qui possède un site à Sierre, s'est établi à 54 millions d'euros, soit près de la moitié des 104 millions affichés en 2013. Il a même terminé l'année avec des pertes nettes de 16 millions d'euros sur le quatrième trimestre.

Le bénéfice par action s'est élevé à 0,48 euro. Pour 2015, le PDG Pierre Vareille, s'est déclaré confiant. "Nous pensons que le potentiel à long terme sur nos marchés ciblés est favorable", a-t-il indiqué dans le communiqué.

Le mercure inquiète les députés

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Le Grand Conseil valaisan s'est penché jeudi sur le cas de pollution au mercure dans le Haut-Valais. Dans leurs interventions, les députés ont fait part de leurs interrogations et inquiétudes.

La pollution au mercure dans la région de Viège était au centre d'un débat spécial jeudi après-midi au Grand Conseil valaisan. Quelque 25 interventions ont été traitées en une petite heure. Les députés se prononceront vendredi sur une éventuelle commission d'enquête parlementaire.

Le débat spécial sur la pollution au mercure qui affecte la région de Viège s'est déroulé rapidement et sereinement. Les députés avaient reçu par écrit en début de session déjà les réponses du gouvernement à leurs nombreuses interventions, et rares sont ceux qui ont demandé à prendre la parole.

Dans leurs interventions écrites, les députés ont fait part de leurs interrogations et inquiétudes. Ces dernières portaient notamment sur l'impact de la pollution sur la santé, sur le financement des assainissements ou encore sur l'inscription au cadastre des sites peu pollués.

Impact sur la santé

Le gouvernement a rappelé qu'une étude sur l'impact de la pollution sur la santé a été confiée à l'Université de Zurich. Les résultats seront disponibles fin 2015. Concernant les employés de Lonza, "les analyses sur une possible contamination relèvent de la Suva" et non de la santé publique.

En ce qui concerne les denrées alimentaires, le Conseil d'Etat a rappelé que les légumes analysés ont montré une teneur en mercure "légèrement plus élevée" que celle de plantes provenant de sols non pollués. Les experts consultés ont considéré que manger ces légumes "n'est pas critique pour la santé".

"Le bétail de la région de Viège est sain", a encore souligné le Conseil d'Etat. De plus, aucune trace de mercure n'a été trouvée dans les échantillons de lait cru, de viande de boeuf ainsi que d'eau potable. Certains échantillons de seigle et d'abats de boeufs montraient des traces de mercure, "tout en respectant les valeurs limite fixées" par la Confédération.

Cérémonie à Sierre: certaines routes fermées

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Une cérémonie commémorative se déroulera vendredi à Sierre en mémoire des victimes de l'accident de car du 13 mars 2012. Le trafic sera perturbé dans le secteur de Géronde.

Des routes seront fermées vendredi à Sierre lors de la cérémonie organisée en mémoire des victimes de l'accident de car survenu en 2012, communique jeudi la police valaisanne.

- Des déviations de circulation seront mises en place dès 14 heures dans le secteur de Géronde

- La route des Falaises sera provisoirement fermée à la circulation de 14h30 à environ 18 heures

- Les automobilistes sont invités à emprunter l'autoroute ou le centre-ville de Sierre

- Les parkings situés sur le site de Géronde sont prioritairement réservés pour les participants officiels à la manifestation

- La population est invitée à se conformer aux indications de la police pour le stationnement des véhicules prévus sur la route des Laminoires, puis de rejoindre, à pieds, le site de Géronde

L'avenir d'Agroscope en questions

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Le centre de recherche en agronomie de la Confédération à Conthey est-il menacé. Agroscope était ce jeudi au coeur des débats au Grand Conseil. Mais, pour l'heure, le gouvernement n'a pas pu répondre aux questions des députés.

L'avenir du centre de recherche agricole Agroscope à Conthey était au coeur de deux interventions urgentes jeudi au Parlement valaisan. Les députés craignent que la réorganisation voulue par la Confédération mette en péril le site. Le Conseil d'Etat suit le dossier.

"Selon la presse professionnelle agricole, une réorientation partielle des activités d'Agroscope sur le site de Conthey est en cours. Une fermeture du Centre de recherche de Conthey est même évoquée", ont indiqué le PLR et le PDC dans un postulat urgent.

"Nous partageons toutes vos préoccupations", a assuré Jean-Michel Cina. Le chef du département valaisan de l'économie, de l'environnement et de l'énergie a précisé que le canton avait agi dès les premières informations circulant sur le sujet, par le biais de ses parlementaires fédéraux et auprès de l'Office fédéral de l'agriculture.

"Nous sommes très attentifs et suivons le dossier", a complété Jean-Michel Cina, soulignant qu'il était trop tôt pour en dire plus. Phytoark, site technologique dédié notamment à la valorisation des plantes alpines, est établi au centre de Conthey mais ne dépend pas d'Agroscope. Il n'est pas concerné par la réorganisation, a précisé le conseiller d'Etat.

Du Jazz New Orleans avec Old Time Gang

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Pour son dernier concert de jazz de la saison, le Casino de Saxon accueille, ce samedi 14 mars à 20 h 30, le quatuor vaudois Old Time Gang. Si la formation de ce groupe d'amateurs passionnés a évolué depuis sa création au début des années 80, son style est resté fidèle aux standards du Jazz New Orleans des années 20. De beaux moments de jazz en perspective. Infos sur www.casino-de-saxon.ch

Chant et humour à l'affiche

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Le choeur mixte L'Echo d'Arbi-gnon de Collonges vous convie à une soirée placée sous le signe du chant et de l'humour ce samedi 14 mars, dès 20 h 30 à la salle Prafleuri (entrée libre). Chant tout d'abord avec les concerts du choeur mixte et des Marmots, respectivement dirigés par Nicolas Jacquier et Anne Chambovey.

Humour ensuite avec la musicomédie chantante "Nuit au violon" présentée par la troupe TsingTsat . Cette dernière vous invite dans l'violon pour une heure de garde à vue! Rire, action, amour, sexe, émotion, suspense, chanson, rythme et bonheur au programme. Garantie 100% évasion. OR/C

Des pongistes handisports démontrent leur talent

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Un "café-démo" sur le tennis de table a eu lieu mercredi.

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La Clinique romande de réadaptation a organisé cette semaine un "démo-café" consacré au tennis de table. En collaboration avec l'Association du sport handicap suisse (PluSport) et l'Association suisse des paraplégiques, la clinique a invité deux sportifs handisports venus témoigner pour quelques patients et personnes à mobilité réduite du canton. "Le ping-pong est une réelle école de vie. Grâce à la compétition, je me sens reconnu dans une société où se faire une place au milieu des valides est toujours compliqué" , a expliqué Valentin Kneuss, champion suisse dans sa catégorie tous les ans depuis 2007. En pleine préparation pour les qualifications des Jeux paralympiques de Rio en 2016, il a exposé un parcours de vie plein de courage et de discipline. "Je m'entraîne vingt heures par semaine." Il était accompagné par la Genevoise Jacqueline Blanc, pongiste paraplégique qui a participé à sept Jeux paralympiques. "Etre sportive de haut niveau a nécessité de nombreux investissements personnels et financiers. Mais les rencontres, les voyages ont rendu ces années merveilleuses."

"Le sport est essentiel"

La quinzaine de personnes à mobilité réduite ayant assisté à cette présentation ont pu ensuite s'essayer au tennis de table. "Je suis en chaise depuis neuf mois. J'arrive à retrouver les mêmes sensations qu'avant, c'est très sympa" , explique Fabio Rodrigues, 21 ans. Pour Philippe Bétrisey et Bernard Morisod, deux membres du club en fauteuil roulant du Valais romand, pratiquer du sport est primordial. "Que ce soit du ping-pong ou un autre sport, c'est essentiel pour rencontrer du monde et préserver une vie sociale. La compétition n'a par contre pas trop d'importance" , clament-ils en choeur. Comme quoi des vocations peuvent parfois naître d'une petite balle orange ou blanche. SJ


Un projet pour faire tomber les barrières

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Dispositif en place pour les rassemblements de jeunes au jardin public de la Planta.

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"Fondamentalement, on est bienvenu au jardin public de la Planta, à condition qu'on respecte les règles." Nicolas Aymon et Darius Boozarjomehri ont bien compris le message des autorités sédunoises en ce qui concerne le littering généré par les soirées organisées en fin de semaine. C'est pour cette raison que ces deux étudiants en troisième année du lycée-collège des Creusets ont voulu préparer un projet de communication pour leurs pairs.

Pour l'appliquer, ils seront épaulés par Pedro Tomé et Arnaud Robyr, étudiants du collège de la Planta . "On voulait montrer qu'on a entendu les autorités mais aussi la population." Leur concept est basé sur le multimédia.

Un film sera tourné. Des messages seront diffusés sur les réseaux sociaux.

" On veut établir des ponts entre la Ville et les jeunes mais aussi entre les jeunes et le public. Nous sommes à disposition pour répondre aux questions et aux peurs. " L'idée d'une journée d'échanges pourrait se concrétiser.

Invitation à l'Observatoire de la jeunesse

Après une première entrevue avec Marcel Maurer, président de la ville de Sion, et les deux conseillères communales Dominique Roux-Elsig et Nadine Pardo, ces étudiants ont été invités à participer mercredi après-midi à l'Observatoire de la jeunesse.

A la sortie de la rencontre avec des professionnels, ils affichaient un large sourire. "On a été encouragés, on nous a montré du soutien et de la disponibilité" , a commenté Nicolas Aymon, qui a pu s'exprimer devant une trentaine de professionnels. " Ce projet et la façon dont il a été reçu par l'Observatoire de la jeunesse montre bien que nous, les jeunes, sommes importants et écoutés, ce qui nous tient à coeur", a poursuivi son ami. Il faut dire que leur travail de réflexion a de quoi séduire. Les jeunes vont parler aux jeunes et tenter de les convaincre pour faire tomber les barrières ceignant de nouveau les lieux. Celles-ci sont là pour interdire les bouteilles et autres verres qui peuvent blesser soit les participants à ces rendez-vous soit les bambins qui profitent des balançoires. Leur installation semble avoir été acceptée. " C'est compréhensible qu'ils les remettent, elles sont basses et les agents de sécurité qui contrôlent les entrées sont prêts à communiquer."

Très bon accueil

Dominique Roux-Elsig s'est montrée optimiste. "J'ai été à plusieurs reprises sur le terrain l'an dernier pour nouer le dialogue et j'ai été agréablement surprise de la maturité de la majorité des jeunes et de leur volonté d'adopter un comportement citoyen." Nadine Pardo, conseillère municipale présidente de la commission jeunesse, a également salué cette initiative. Elle s'est réjouie du fait que des jeunes soient prêts à s'investir pour que la situation évolue. " Leur projet est bien construit" , a-t-elle indiqué. Elle se montre confiante.

Un représentant de la police a confirmé cette semaine que des faits de violence ne se dérouleraient pas sur les lieux. Des lieux bien placés au centre-ville où une excellente cohabitation entre tous les usagers est possible. Pour le bonheur de tous.

Après la Lonza, BASF...

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Cette fois à Evionnaz, outre du mercure, on a trouvé de l'arsenic, de l'antimoine, du cadmium et du plomb derrière une usine.

On n'en finit plus de découvrir un héritage industriel dont le Valais se serait bien passé. Après le mercure dans le Haut-Valais, voici qu'Evionnaz découvre l'arsenic, l'antimoine, le cadmium, le plomb et... le mercure. Ancien exutoire des eaux du site chimique d'Evionnaz de 1971 à 1992, le secteur du canal de la Balmaz est fortement pollué par ces métaux lourds, a révélé le Conseil d'Etat dans une de ses réponses au Grand Conseil dans le cadre du débat sur le mercure. Les sédiments et le sous-sol du canal localisé vers l'usine sud (celle à flanc de coteau à la sortie sud de la commune) sont pollués par ces métaux lourds.

Le postulat du député socialiste Jérémie Pralong demande que ce secteur BASF Pharma (ex-Orgamol) d'Evionnaz soit assaini sans tarder. L'autre site BASF, situé entre la route cantonale et la voie CFF, fait aussi l'objet d'investigations et d'un assainissement, indique le Service cantonal de la protection de l'environnement (SPE).

De moindre ampleur

" La petite portion concernée (400 mètres) du canal est hors zone d'habitation. Ce cours d'eau est aussi plus petit que celui du Haut-Valais et n'est irrigué qu'une une partie de l'année. Et l'ampleur de la pollution est nettement moindre qu'à Viège ", indique Cédric Arnold, chef du SPE.

Au total, 107 échantillons ont été prélevés vers l'usine sud d'Evionnaz. Outre une teneur très élevée en antimoine (maximum relevé: 3560 mg Sb/kg), une teneur maximum en mercure de 6,5 mg Hg/kg a été trouvée. Or, dès 2 mg de mercure, il faut dépolluer le terrain. En revanche, aucune trace de dioxine et de furane.

"Un canal pourri"

"Ce canal est vraiment pourri! On trouve bientôt toute la table de Mendeleïev sous l'usine d'Evionnaz" , lâche Jérémie Pralong, ingénieur dans une société spécialisée dans le traitement des sites pollués en Suisse romande. En outre, cet élu a préparé son postulat avec Moreno Centelleghe, un député PLR qui fut responsable de la maintenance de 1992 à 1996 chez Orgamol, puis de l'en vironnement, de la sécurité et de la santé chez Orgamol, puis BASF, pendant plus de treize ans.

Pour Jérémie Pralong, "cette pollution à Evionnaz est une bombe à retardement. Le risque sanitaire est bel et bien présent. Il faut contrôler tout le secteur par des investigations, puis assainir. N'attendons pas comme avec le mercure de la Lonza. Avec une teneur en antimoine de plus de 3500 milligrammes par kilo, la terre d'une parcelle ne peut même pas être stockée dans une décharge contrôlée en Suisse. Dès 30 mg, il y a pollution selon l'ordonnance fédérale sur le traitement des déchets. Je suis inquiet pour la nappe phréatique qui a des échanges privilégiés avec ce type de canal construit pour drainer la plaine."

Pas de remblais?

"Non seulement des paysans utilisent l'eau de la nappe pour leurs cultures, mais a-t-on utilisé à Evionnaz de la terre du canal pour des remblais, comme ce fut le cas à Viège?" s'interroge Jérémie Pralong. Selon Gilbert Jacquemoud, président d'Evionnaz, aucune trace d'extraction de sédiments pour des remblais ou des épandages n'a été trouvée. "Pour le reste, nous étions au courant de la pollution, mais pas des teneurs en métaux lourds. Ceci dit, il s'agit d'un secteur restreint et hors zone d'habitation" , ajoute le président de commune.

Qui va payer?

Avant BASF, l'usine sud a été exploitée par les sociétés Hetako et Orgamol, qui n'existent plus. Le Conseil d'Etat craint que des coûts de défaillance ne retombent à la charge des collectivités publiques, dont 40% pour le canton, le solde devant être assumé par la commune et, sous certaines conditions, par la Confédération. "Lorsqu'une entreprise reprend une usine, elle doit s'attendre à devoir en assumer l'héritage" , rétorque le député Jérémie Pralong. GILLES BERREAU

La riche journée de l'actu cantonale

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La journée d'hier a été particulièrement riche en événements. Des importantes décisions adoptées au Grand Conseil à l'annonce d'un fonds de placement lancé par les communes concédantes, tour d'horizon complet.

Trois sessions et trois heures de débats ont été nécessaires hier au Grand Conseil pour finaliser la réforme des institutions, le fameux projet R21. Si l'ampleur de cette réforme est diversement appréciée, les citoyens seront appelés à se prononcer sur la question le 14 juin prochain.

En parallèle, les députés ont débattu de la pollution au mercure en une heure. Plus longue sera en re vanche l'élucidation des circonstances de la nouvelle pollution découverte chez la société BASF à Evionnaz.

Enfin, toujours en termes de timing, les communes concédantes arrivent avec une proposition choc de gestion des flux financiers liés au retour des concessions alors que le modèle cantonal pour les futurs octrois de ces concessions est actuellement en consultation. Là, on parle de délais qui courent sur quatre générations. Pourtant le temps presse...

"Le Nouvelliste" vous propose un retour en trois temps sur ces dossiers importants pour l'avenir du canton.

Les communesconcédantes veulent créer un fonds de placement

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Les communes concédantes proposent un fonds de placement et un fonds solidaire avec une partie de l'argent du retour des concessions.

Le comité de l'Association des communes concédantes (ACC) fait une proposition choc dans le cadre de la stratégie sur les forces hydrauliques du canton du Valais. Le projet? Créer un fonds de placement avec une partie de l'argent provenant du retour des concessions hydroélectriques. L'objectif de la démarche est triple: "Nous voulons lancer une idée, prouver que les communes concédantes sont ouvertes au dialogue et créer un fonds privé capable de soutenir le Valais sur plusieurs générations" , indique le président de l'ACC Damien Métrailler.

Après le feuilleton de la commune de Finhaut qui avait disposé librement d'une manne de plusieurs dizaines de millions de francs, le débat s'est engagé à un échelon cantonal et fédéral. Aujourd'hui, la loi prévoit que la partie mouillée des installations revienne gratuitement aux communes concédantes. Autre donnée, économique celle-là: un tiers de la production hydroélectrique helvétique provient des barrages valaisans alors que seuls 20% de ces capacités sont en mains valaisannes. Raison pour laquelle le canton a mis en consultation jusqu'à fin mai un modèle pour les futurs octrois de concession. Avec, comme objectif, une répartition de la propriété dans les aménagements hydroélectriques de 30% pour les communes concédantes, de 30% acquis à un prix solidaire pour les FMV représentant la communauté valaisanne, le solde de 40% pouvant être vendu à des partenaires tiers au prix du marché.

C'est dans ce cadre que le comité de l'ACC lance sa proposition de la répartition des éventuels flux financiers provenant de la vente d'aménagements. "Les communes investissent beaucoup d'argent dans des projets obligatoires d'infrastructures, peu rentables. Pour le futur, nous souhaitons une utilisation intelligente et planifiée des fonds issus de notre patrimoine hydraulique. Notre objectif est d'initier des investissements pour soutenir l'économie locale" , espère Damien Métrailler. Ce projet doit encore être avalisé par les 81 Conseils communaux appartenant à l'ACC qui tiendra son assemblée générale le 15 avril.

PASCAL FAUCHERE

Deux camps s'opposent

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Le soutien de cinq députés UDC permet au PDC de maintenir le système majoritaire au Conseil d'Etat. Le peuple ne se verra pas proposer d'autres options.

Après trois sessions et trois heures de débat hier, le bilan de la réforme des institutions, le projet R21, semble relativement maigre. Rien ne change pour l'élection du Conseil d'Etat. Seule celle du Grand Conseil est modifiée.

Le Haut-Valais sort grand vainqueur des discussions en obtenant des garanties de sièges aussi bien au Grand Conseil qu'au Conseil d'Etat.

Lors du vote final, l'AdG, l'UDC du Haut et le PLR s'opposent au projet. Le Parlement l'accepte tout de même par 71 voix contre 53 et 4 abstentions. Le projet sera soumis au peuple le 14 juin prochain. Deux questions seront posées. Reste à savoir si les ex-partis minoritaires ayant lancé l'initiative "Chaque voix compte" la maintiendront. JEAN-YVES GABBUD

lire notre édito en page 2

Un peu plus de pression sur Tamoil

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Le postulat des partis minoritaires du Valais romand soutenu au Grand Conseil.

Le Grand Conseil "presse instamment" son Exécutif de tout entreprendre afin de mettre davantage la pression sur Tamoil dans le dossier de la mise en veille de la raffinerie de Collombey-le-Grand.

Le postulat cosigné par le PLR, l'AdG et l'UDC préconise d'étudier chaque piste, du séquestre aux hypothèques légales. "Voulons-nous prendre le risque de faire payer aux Valaisans l'ensemble du démantèlement?" a souligné Philippe Nantermod (PLR). "Croyez-vous l'Etat irresponsable? Comment pouvez-vous crier au loup?" lui a rétorqué le président du gouvernement Jean-Michel Cina. "On pourrait même réfléchir à engager un jeune avocat, Philippe Nantermod, pour gérer ce dossier?" Au vote, le texte, soutenu par une majorité de PDC, a été accepté par 76 voix contre 34. "Nous pensons qu'une base légale pour créer un fonds d'assainissement existe, dit le Morginois. Si le Conseil d'Etat choisit de l'appliquer et que Tamoil le conteste, au final le dernier mot reviendra à la justice."

Un recadrage

Pour Jérôme Desmeules (UDC) , le Parlement a "recadré le mandat politique du Conseil d'Etat. En endossant le costume d'intermédiaire entre Tamoil et d'éventuels repreneurs, le Conseil d'Etat donne l'impression de s'être interdit d'utiliser des mesures coercitives. Désormais, nous attendons de l'Exécutif qu'il assume le mandat reçu par le plénum."

Selon le député suppléant Guillaume Sonnati (PS), le Conseil d'Etat doit "explorer toutes les pistes possibles, que ce soit dans le domaine fiscal, environnemental ou symbolique. Il faut tout entreprendre pour sauver la raffinerie." Le Montheysan se montre déçu que Tamoil n'ait pas demandé l'activation des mesures existantes en matière de réinsertion professionnelle, notamment le centre ad hoc de Cimo.

Un second postulat a été admis tacitement. Il consiste, à l'instar de l'intervention d'Oskar Freysinger qui sera traitée à Berne la semaine prochaine, de saisir et d'administrer les biens de Tamoil en les faisant figurer sur la liste des fonds libyens en déshérence.

De l'arrogance

Pour le surplus, Jean-Michel Cina s'est insurgé de la prise de position de Tamoil estimant que si personne ne rachetait la raffinerie, il s'agirait d'une faute de l'Etat. "C'est une sacrée forme d'arrogance." "En matière de démantèlement, il n'existe pas de base légale. Par contre, si le sol doit être assaini, cela se fera aux frais de Tamoil. Dans le cas où l'assainissement passerait par un démantèlement, nous aurions alors une option juridique..."

Reste l'option de la loi cantonale sur les constructions, qui interdit de laisser un site à l'abandon.

Le Grand Conseil demande de revoir l'emplacement du centre de requérants

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Le Grand Conseil demande à la conseillère d'Etat Esther Waeber- Kalbermatten de "revoir sa position et d e trouver un emplacement plus adapté" pour le centre de requérants, dont l'ouverture est prévue d'ici au mois de juin aux Mayens de Chamoson. Les députés ont accepté jeudi un postulat urgent déposé par le groupe UDC, sous la plume de Grégory Logean et de Flavien Sauthier, allant dans ce sens par 58 voix contre... 57 et une abstention.

Les deux élus déclarent dans leur intervention que "le district de Conthey, avec les centres de Conthey, d'Ardon et maintenant des Mayens de Chamoson paie un lourd tribut en matière d'accueil de requérants d'asile. En effet, fin 2014, le district se trouvait déjà dans le trio de tête des districts dont le pourcentage de requérants par rapport à la population est le plus élevé."

Le député Grégory Logean estime dans un communiqué que par ce vote, "la politique du diktat" menée par le Département de la sécurité, des affaires sociales et de l'intégration a été sanctionnée par le Grand Conseil valaisan.

Même si l'UDC s'en félicite et annonce l'acceptation de son postulat comme une victoire, elle n'aura pas de conséquences pratiques sur le terrain, indique la conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten. "Il s'agit d'un postulat, c'est un voeu exprimé par le Parlement. Ce souhait n'est pas réalisable. Nous avons signé le contrat. Nous n'avons pas d'autres solutions." La conseillère d'Etat rappelle aussi les contraintes qui pèsent sur son département: "Le canton a l'obligation de prendre des requérants et les communes ne disposent pas d'un droit de veto. L'Etat fait simplement la coordination entre les exigences de la Confédération et les com munes. Dans chaque municipalité, les gens comprennent la situation mais ne veulent pas de centre chez eux... C'est ce qui a été dit à Chamoson. Les centres collectifs sont mieux que le placement en appartement. Ils sont plus efficaces pour les cours de langue, ils sont aussi moins chers."

La ministre note encore que "le Valais dispose de onze centres collectifs. Nous n'avons pas de problèmes. Quand les centres sont là, il y a une bonne acceptation de la part de la population. Par contre, il y a une incompréhension lors de chaque ouverture d'un nouveau centre et l'UDC se fait le porte-parole des craintes exprimées. " JYG


Le Conseil d'Etat revoit ses règles de récusation

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Conséquences après le rapport de la Cogest.

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Le Conseil d'Etat prend des mesures après le rapport de la Cogest sur l'affaire Giroud. Les conseillers d'Etat valaisans devront afficher clairement les activités professionnelles exercées avant leur entrée en fonction. Les membres du gouvernement devront à l'avenir rendre publiques leurs activités professionnelles exercées quatre ans avant leur entrée en fonction. Ils devront aussi publier les intérêts économiques, les fonctions assumées auprès de personnes morales, de commissions et de groupes d'intérêts.

Règles de récusation précisées

Les modalités de récusation ont aussi été précisées. Elles font suite aux critiques de la Cogest qui avait pointé du doigt le signalement lacunaire des liens d'intérêts de Maurice Tornay. De manière générale, la Cogest précisait qu'une trop grande marge de manoeuvre en la matière était laissée aux conseillers d'Etat. Dans le cadre de l'affaire Giroud, la Cogest avait également estimé que Maurice Tornay aurait dû avertir ses collègues de son souhait de ne plus être informé par le Service des contributions dès sa décision et non deux ans plus tard.

Un conseiller d'Etat devra à l'avenir quitter la salle de séance lorsque le gouvernement traite un dossier dans lequel il s'est récusé en raison d'un intérêt personnel. Il pourra en revanche rester dans la salle si le motif de sa récusation est lié à sa fonction. Dans ce cas, il ne pourra pas prendre part à la discussion. La Cogest a précisé que Maurice Tornay n'a pas contrevenu aux règles en vigueur.

Une commission d'enquête parlementaire?

Aujourd'hui, le Grand Conseil devrait décider s'il suit une motion du PDC qui vise à créer une commission d'enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur le traitement de ce dossier par l'administration cantonale. Le PLR a prévenu qu'il soutiendrait la motion mais demande que la mission soit étendue aux déclarations publiques du Conseil d'Etat en relation avec cette affaire et son traitement. Si le PDC ne devait plus soutenir cette motion et laisser les autres partis décider, le PLR refusera la commission d'enquête parlementaire.

ATS/JW

Et si Airbnb réchauffait nos lits?

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L'Observatoire valaisan du tourisme rappelle la rapide évolution des attentes et des modes de réservation des hôtes à laquelle il faut s'adapter. Lors du débat d'Altitude 1400, on s'interroge sur le modèle d'avenir.

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Environ 390 000 lits dans la parahôtellerie dont près de la moitié en résidences secondaires, et 33 000 lits hôteliers. Telle est la composition de la structure de l'hébergement touristique valaisan d'aujourd'hui. A ce constat s'ajoute une question: comment, lorsque les nuitées hôtelières comptent pour 25% du total, réchauffer les autres lits?

Le directeur de l'Observatoire valaisan du tourisme Nicolas Délétroz a tenté d'apporter mardi soir des pistes de réflexion. Lors du troisième débat organisé par l'association Altitude 1400, il a posé les enjeux en s'appuyant sur une étude réalisée il y a près de dix ans avec des acteurs de la parahôtellerie. Voilà ce qu'il en ressort: "Les nuitées de la parahôtellerie ont diminué de façon constante en dix ans. Les séjours sont raccourcis, le marché est volatil, les moyens informatiques utilisés sont mal adaptés aux nouvelles donnes. Il faut une visibilité globale de l'offre et mieux classifier les objets", Dix ans après, les conclusions sont-elles vraiment différentes? Le public ne lui a pas donné tort.

Clientèle trop fidèle

Deuxième constat, la génération qui voyage le plus est celle des 15-35 ans, que l'on a appelée "génération Y" en raison de son attrait pour les technologies et donc, en tourisme, des nouveaux canaux de réservation. Or le Valais, par rapport aux concurrents de l'arc alpin, peine à séduire cette tranche d'âge. La grande partie des visiteurs de notre canton a aujourd'hui entre 40 et 49 ans et le reste se retrouve dispersé entre des familles avec jeunes enfants ou des personnes à la retraite.

"Notre clientèle est très fidèle. C'est un avantage, mais est-ce compatible avec la génération Y, car cela suppose qu'il y a peu de renouvellement?" indique Nicolas Délétroz. Et de prendre l'exemple concret du wi-fi des hôtels. "Un wi- fi lent ou, pire, payant, fera fuir les hôtes." Et de lancer un avertissement général: "Les gens ne viennent pas pour dormir mais pour profiter d'expériences. Il faut décloisonner les espaces touristiques. Dans un sondage, nous montrons que 60% des hôtes ne peuvent décrire précisément le type de leur logement."

Mieux utiliser le parc

On ne modifiera pas le parc immobilier valaisan d'un coup de baguette magique. La lex Weber a mis un coup de frein à la construction, et financer de nouveaux hôtels coûte cher. Les nouvelles plates-formes, dont Airbnb, apportent peut-être une réponse pour remplir les lits. Troisième plus grande offre mondiale d'hébergement dans le monde, Airbnb conquiert le Valais. Très développé dans des grandes villes, le modèle fait de tout un chacun un hébergeur potentiel qui choisit de proposer son logement sur le site. "Ces modèles répondent à la demande en proposant des objets spécifiques plutôt que des types d'objets" , relève Nicolas Délétroz.

Forte progression d'Airbnb

L'Observatoire valaisan du tourisme a publié une étude sur le phénomène en Valais. Le canton compte aujourd'hui 703 objets pour 3935 lits sur Airbnb. Ce n'est que 1% du total mais 15% des lits hôteliers. Ce ratio monte même jusqu'à 50% à Nendaz, ou 38% à Bagnes. "Le phénomène ne doit pas être sous-estimé, il progresse très rapidement. La logique Airbnb est d'ailleurs perçue par beaucoup d'opérateurs comme un canal de distribution supplémentaire", relève l'étude.

Modèle professionnalisé

Concrètement, derrière les pseudos de Bruce à Verbier, Jess à Nendaz, ou Angeline à Zermatt, on trouve en fait des agences de location. Bruce possède ainsi vingt-neuf appartements et chalets, Jess en propose six et Angeline neuf.

On compte aussi passablement de privés qui y mettent leur logement en location. Compte tenu du nombre de lits existants en Valais, la marge est grande. Les auteurs de l'étude sont optimistes. "Répondre au phénomène Airbnb comportera des avantages et des inconvénients, même si nous pensons que cette nouvelle forme d'hébergement est plutôt une occasion favorable au développement touristique des régions alpines."

Reste à clarifier les bases légales et autres normes de ces nouveaux modes d'hébergement. Une résolution valaisanne pour assouplir les normes a été acceptée en décembre et transférée aux Chambres fédérales pour discussion.

Skieuse blessée par un avion à Avoriaz

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Une skieuse polonaise de 55 ans a été grièvement blessée à une main hier matin sur une piste d'Avoriaz, sur le versant français des Portes du Soleil. Selon les secours, elle a été heurtée par un avion de tourisme de type Jodel, avec deux personnes à bord, qui effectuait un atterrissage d'urgence à la suite d'une avarie au décollage. La victime, qui se trouvait sur la trajectoire de l'appareil, a été touchée par un élément du monomoteur à l'avant-bras et à la main. "On a frôlé la catastrophe, précise la même source . L'avion est passé sous le câble d'un télésiège, il a évité les sapins puis un groupe d'enfants avant de poser sur une piste bleue alors fréquentée par des skieurs, dont la victime." Souffrant d'une "quasi-amputation traumatique" , la quinquagénaire a été immédiatement prise en charge par les services de piste et un médecin de la station, avant d'être évacuée en hélicoptère vers un hôpital d'Annemasse. ATS/LMT

La desserte de l'hôpital en ligne de mire

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Le Groupe mobilité Chablais poursuit son travail de fond.

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Si ses bases sont posées depuis 2010, le Groupe mobilité Chablais ne s'est constitué en association qu'il y a un an. Mercredi soir, il tenait son assemblée générale à Aigle. "Vu l'ampleur des contacts, il nous fallait une personnalité juridique , note le président Marc Dunant. Nous sommes devenus une force de propositions, qui sont entendues." Et de citer la liaison directe souhaitée depuis Monthey vers l'arc lémanique. "L'AOMC a son rôle mais ne suffira pas. Le canton nous a pris au sérieux et la machine est lancée. De même qu'à Bex, où notre combat pour maintenir la gare a été suivi d'une pétition."

Cette année, le groupe enfourchera un autre cheval de bataille: celui de l'Aigle-Leysin (AL). "Monthey ne veut plus de l'AOMC jusqu'en son coeur. Il est étonnant que, dans la même agglo, Aigle tienne un raisonnement inverse en voulant conserver les lignes dans ses rues étroites. L'Aigle-Seppey-Diablerets (ASD) est neuf, hors du centre. Cela ne coûterait pas beaucoup de détourner l'AL pour qu'il y rejoigne son tracé."

35 à 40 millions

Autre dossier en cours, la desserte du futur Hôpital Riviera-Chablais. Les premières conclusions du rapport demandé par Vaud lié à la création d'une halte sur la ligne CFF par liaison hectométrique - sorte d'ascenseur horizontal ou petit tram - sont connues.

"L'option la plus intéressante relierait sur 1300 mètres Villeneuve sud à l'hôpital, pour un coût estimé entre 35 et 40 millions ", note Evelyne Bezat, qui suit le dossier pour le groupe. "Les décisions seront politiques." La question de la desserte côté valaisan reste aussi à l'ordre du jour. "Les deux lignes de bus prévues - à la cadence d'un bus par heure - sont insuffisantes. C'est un peu le serpent qui se mord la queue. Si le rythme n'est pas suffisant, les gens prennent la voiture et la ligne ne pourra jamais être rentable." Le groupe doit encore déterminer les méthodes qu'il emploiera pour faire reconnaître sa position.

La viticulture débattue à Sierre

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Une centaine de personnes du milieu viticole ont vécu jeudi soir à Sierre les premières Rencontres du "Nouvelliste" économiques. Elles traitaient de l'avenir de la viticulture valaisanne.

Jeudi soir, les premières Rencontres du "Nouvelliste" économiques ont traité de l’avenir de la viticulture valaisanne. Symboliquement, elles se sont déroulées dans le premier café valaisan à avoir lancé le cru au verre dans notre canton, à savoir l’Helvétia à Sierre.

Près de 100 personnes du milieu viticole avaient fait le déplacement pour participer à la discussion avec nos deux consultants Frédéric Rouvinez et Eric Germanier, ainsi que le porte-parole de l’IVV Yvan Aymon et le journaliste spécialisé Pierre Thomas.

France Massy, notre journaliste, a animé les questions du public. 

Notre prochain rendez-vous concernera la fusion des quatre communes du Haut-Plateau.

Compte rendu complet des Rencontres du "Nouvelliste" dans nos éditions payantes de samedi.

 

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