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Pas de commission d'enquête sur le mercure

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Il n'y aura pas de commission d'enquête parlementaire sur la pollution au mercure dans le Haut-Valais. Ainsi en a décidé vendredi le Grand Conseil valaisan par 88 voix contre 35 et deux abstentions.

Le Grand Conseil valaisan a refusé vendredi la création d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur le mercure. Les députés ont estimé que l'Etat a pris la mesure de la gravité de la pollution et qu'une CEP n'améliorera pas la gestion de ce lourd héritage du passé.

Les résolutions de l'Alliance de gauche (AdG) et de l'UDC demandant la mise sur pied d'une CEP ont été refusées par 88 voix contre 35 et deux abstentions. Nombre de députés ont rappelé qu'une CEP doit être actionnée lorsque des dysfonctionnements graves sont suspectés au niveau de l'Etat.

Jacques Melly a remercié le plénum pour sa "marque de confiance". Pour le conseiller d'Etat, une CEP aurait été inutile et contre-productive car elle aurait mis l'Etat en position d'accusé alors qu'il n'est pas responsable de la pollution.


Pas de CEP dans l'affaire Giroud

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Le Grand Conseil refuse l'instauration d'une Commission d'enquête parlementaire à l'unanimité... Le PDC qui l'avait demandée s'est finalement abstenu.

11h19: Le Grand Conseil refuse la création d'une Commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Giroud à l'unanimité, avec 85 non et 32 abstentions.

11h18: Jean-Luc Addor (UDC) s'étonne de la fin en queue de poisson de la demande du PDC concernant la CEP, un PDC qui laisse le soin aux autres groupes de décider. L'UDC refuse la CEP.

11h17: Beat Rieder (PDC du Haut) se prononce contre la CEP. Il estime que l'enquête du procureur extraordinaire suffit.

11h13: Christophe Claivaz (PLR) demande que le mandat de la CEP soit étendu aux déclarations des conseillers d'Etat.

Les conclusions de la CEP ne pourraient pas être connues avant fin 2016 au plus tôt.

Le PLR ne soutient pas la création d'une CEP "superflue".

11h11: Gaël Bourgeois (ADG) veut blanchir un conseiller d'Etat par la mise en place d'une CEP.

L'ADG refusera la CEP.

11h08: David Théoduloz (PDC) déclare que la création d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) ne se justifie plus... Le PDC maintient sa demande de CEP, mais s'abstiendra sur sa propre demande...

11h05: Jean-Michel Cina déclare qu'il n'a pas pu tout dire à l'émission "Temps présent", en raison du secret fiscal.

10h47: Le président du Gouvernement Jean-Michel Cina prend position au nom du Conseil d'Etat et salue l'excellent travail réalisé par la Commission de gestion (Cogest). Il déclare que le Gouvernement a fait preuve de transparence vis-à-vis de la Cogest.

Il y a une année, le Conseil d'Etat disait déjà qu'il n'y a pas eu de disfonctionnement dans les services de l'Etat dans l'affaire Giroud. "Il faut arrêter de faire des suspiscions. Il faut mettre en avant le fait que le Service des contributions a fait du bon travail."

Concernant les activités de Maurice Tornay avant qu'il arrive au Conseil d'Etat, les services fédéraux ont déclaré qu'il ne faisait l'objet d'aucune inculpation. "Ce n'est pas une activité qu'il a eu comme chef de Département". Dans le rapport de la Cogest, il n'y a aucun élément qui montrerait que Maurice Tornay ait essayé d'influencer le travail du Service des contributions.

Dans ce dossier, formellement, il n'y a jamais eu de décision de récusation à prendre par Maurice Tornay, parce que les décisions ont été prises par le Service des contributions.

Concernant les liens d'intérêt, le Conseil d'Etat a mis en place des directives, qui seront mises en vigueur le 1er mai 2015. Il estime que son collègue Tornay a fait une mauvaise interprétation, en indiquant uniquement ses activités de la période précédente. Désormais, les manières de faire des conseillers d'Etat dans ce domaine seront harmonisées.

Le Conseil d'Etat estime qu'il n'y a pas lieu de donner des compétences supplémentaires à l'Inspection cantonale des finances par rapport au Service cantonal des contributions.

10h21: Le président de la Commission de gestion (Cogest) Narcisse Crettenand (PLR) prend longuement la parole et rappelle la mission de sa commission dans cette affaire. Elle n'a pas la même mission que la justice, ni ses moyens d'investigation. Le rapport final a été adopté à l'unanimité de la commission.

Le président s'étonne du fait que dans la fixation des amendes, il puisse y avoir une certaine clémence pour éviter la faillite du contribuable fautif.

Le Service cantonal des contributions a agi correctement et rapidement. Il n'y a pas d'éléments qui permettent de croire que ce service ait subi des pressions internes ou externes.

La Commission de gestion estime que Maurice Tornay aurait dû informer beaucoup plus rapidement ses collègues du Gouvernement de sa situation dans ce dossier. Le conseiller d'Etat aurait dû déclarer ses liens d'intérêt, notamment en ce qui concerne le fait qu'il était et qu'il est encore actionnaire d'une importante fiduciaire.

La communication de Maurice Tornay est vivement critiquée.

Le Conseil d'Etat a déclaré avoir changé le mode de faire concernant la déclaration des liens d'intérêts. Le président de la Cogest constate que celle de Maurice Tornay reste toujours vide aujourd'hui encore.

"J'ai rencontré Dominique Giroud. Il m'a dit que c'est Maurice Tornay qui a fait ses comptes pour 2002-2003. Nous laissons le procureur extraordinaire se pencher là-dessus." Maurice Tornay a nié avoir établi ces comptes ces années-là, malgré une facture révélée par la presse.

10h17: Christophe Clivaz (Vert) constate que le Service des contributions a fait correctement son travail.

Il se demande quelle est la règle qui s'applique lorsqu'un gros contribuable ne dépose pas sa déclaration fiscale deux années consécutives.

"Il reste des zones d'ombre" à propos du rôle de Maurice Tornay dans cette affaire, notamment en ce qui concerne la tenue des comptes pendant certaines années charnière.

10h12: Jean-Daniel Bruchez (PDC du Bas) relève que Maurice Tornay ne fait l'objet d'aucune inculpation, qu'il n'est pas intervenu pour influence le Service des contributions, que sa fiduciaire n'a rien fait d'illégal. "Maurice Tornay n'a pas failli, ce dont nous n'avons jamais douté".

Le Service des contributions "a parfaitement" travaillé dans ce dossier.

"Beaucoup d'éléments fallacieux ont été avancés dans ce dossier, sans vérification des sources".

"Maurice Tornay a été totalement blanchi", selon lui.

10h03: David Théoduloz (PDC du Centre) estime que le bon fonctionnement des services a été vérifié.

En rappelant l'historique de l'affaire, il constate que "personne n'a trainé dans ce dossier".

"Il n'y a eu aucune influence du conseiller d'Etat Maurice Tornay dans ce dossier", déclare le chef de groupe. "La fiduciaire d'Entremont n'a commis aucune irrégularité"; "Le conseiller d'Etat ne fait l'objet d'aucune inculpation".

Maurice Tornay aurait dû informer plus tôt à ses collègues du Conseil d'Etat.

"Nous savons que la commission de gestion a fait l'objet de nombreuses pressions, notamment médiatiques."

9h56: Christophe Claivaz (PLR) est interpellé par plusieurs faits. Il parle de communication catastrophique de certains acteurs de ce dossier. Il est étonné de ne pas savoir qui a tenu les comptes de Giroud pendant une certaine période; Dominique Giroud disant que c'est Maurice Tornay et ce dernier le réfutant.

Il constate que Maurice Tornay est toujours actionnaire de la fiduciaire au moment de son élection, alors qu'il n'a pas mentionné ce fait dans sa liste de ses liens d'intérêts.

En trichant, Dominique Giroud s'est enrichi, mais il a aussi profité d'un avantage face à ses concurrents. Pour le PLR, les amendes doivent donc être prononcées.

Le PLR est contre la création d'une CEP sur cette affaire.

9h54: Beat Rieder (PDC du Haut) estime qu'il n'y a eu aucun manquement dans ce dossier. Pour le reste, ce ne sont que des spéculations de journalistes en manque de sensation. "Pour nous, l'affaire Giroud est close", sauf en ce qui concerne le volet traité par M. Marti.

9h49: Charles Clerc (UDC) rappelle que les agissements fiscaux de Giroud ne sont pas concernés par le rapport de la Commission de gestion.

L'UDC prend acte du fait qu'aucune faute n'a été commise par les services de l'Etat.

Le groupe s'interroge tout de même sur certains points, notamment sur l'apparition d'une facture dans les médias, après le dépôt du rapport de la commission.

Le chef du groupe s'en prend à certains médias qui dévoilent des documents qui ne sont pas publics.

9h45: Annick Clerc Bérod (ADG) rappelle que le rapport de la Commission de gestion n'avait pas pour but de faire des révélations, mais de voir si les instances étatiques ont fait leur travail correctement.

Concernant le rôle de Maurice Tornay, s'il n'y a pas eu de faute, il reste des doutes et des zones d'ombres. Notamment une déclaration des liens d'intérêt lacunaire, une facture qui interroge, une communication lacunaire...

La population a une impression de copinage.

9h41: Rosina In-Albon (jaune) s'étonne de la marge existant pour donner des amendes dans des affaires comme celles-ci. Elle estime qu'il n'y a pas eu de faute juridique de la part de Maurice Tornay.

9h40: Le Grand Conseil passe à l'affaire Giroud

9h05: Avant l'affaire Giroud, le Grand Conseil se prononce sur la constitution d'une Commission d'enquête parlementaire sur l'affaire du mercure, une CEP demandée par l'Alliance de gauche et l'UDC.

Christophe Claivaz (PLR) se prononce contre cette CEP sur le mercure.

Urs Kuonen (PDC du Haut) estime que les questions les plus importantes ont trouvé réponses et que le dialogue est noué avec la Lonza. Une CEP aurait pour but de trouver des responsables ou des coupables et dire qui aurait dû faire quoi dans les années 1970. Le PDC du Haut refuse la CEP.

Jérôme Buttet (PDC du Bas) estime qu'il n'y a pas eu de fautes suffisantes pour mettre en place une CEP.

Les chrétiens-sociaux du Haut, les jaunes, refusent aussi une CEP qui n'apporterait rien du tout, selon eux.

Gilles Martin (PDC du Centre) se lève également pour combattre l'idée d'une CEP, égratignant au passage l'ancien conseiller d'Etat socialiste Thomas Burgener.

Les Verts, par la voix de Marylène Volpi Fournier, estime que pour faire l'histoire il serait plus judicieux de donner mandat à un historien et que pour rendre justice la... justice est mieux placée pour l'établir qu'une CEP. La députée demande que le Conseil d'Etat établisse un rapport annuel sur la situation.

German Eyer (ADG) déplore que la majorité des groupes veut fermer les yeux sur ce qui s'est passé. Il estime que des privés déposeront plainte contre l'Etat.

Jean-Luc Addor (UDC) estime que toute une série de questions se posent toujours et restent sans réponse, notamment au niveau du fonctionnement de l'Etat.

Jérémie Pralong (ADG) déplore que le Parlement se contente d'un: "circulez, il n'y a rien à voir". "Une CEP permettra de faire la lumière sur notre passé."

Les députés refusent la mise sur pied d'une CEP sur l'affaire du mercure par 88 voix contre 35 et 2 abstentions.

8h33: La session du Grand Conseil démarre à 9h. L'affaire Giroud figure aux points 4 et 5 de l'ordre du jour.

Chablais: voleur en série arrêté

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Un homme de 26 ans, qui pourrait être impliqué dans 38 vols commis dans le Chablais et dans un trafic de drogue, a été arrêté par la police cantonale vaudoise.

La police cantonale vaudoise a interpellé un homme de 26 ans qui est soupçonné d'avoir commis 38 vols entre novembre 2013 et octobre 2014 dans le Chablais. Il s'était spécialisé dans les vols par effraction dans les buanderies.

Le préjudice total s'élève à plus de 15'000 francs. Le prévenu a aussi admis son implication dans un trafic de produits stupéfiants portant sur plus de 1,1 kilo d'héroïne et environ 1,8 kilo de chanvre, pour un chiffre d'affaires estimé à 130'000 francs, a précisé vendredi la police. Ces activités lui ont permis de financer sa consommation personnelle en matière de stupéfiants.

Liliane Varone, la première journaliste valaisanne

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Liliane Varone a fait trembler les puissants du canton pendant de nombreuses années. La première journaliste valaisanne professionnelle a fait l'objet d'un portrait en noir et blanc de l'association Plans-Fixes.

Comme à son habitude, Liliane Varone sort un scoop. C'était jeudi soir. Dans son portrait dressé par l'association Plans-Fixes et projeté dans un cinéma sédunois, la première femme journaliste du canton révèle le nom de son informateur privilégié au plus au sommet de l'Etat. "Les échanges avec Guy Genoud (ancien Conseiller d'Etat et aux Etats) ont débuté par une belle engueulade. Malgré des idées divergentes, nous avions une confiance mutuelle pendant de longues années", explique la Saviésanne.

"La Varone", l'emmerdeuse

Surnommée "la Varone" par l'establishment politique et tout le courant dominant de l'époque, elle aura sorti de nombreuses affaires, dont la fameuse affaire Savro, plus grand feuilleton judiciaire qu'ait connu le Valais. "Oui j'étais une emmerdeuse, mais je ne créais pas d'emmerdements, car j'assurais toujours mes informations." Pour Jean Bonnard, son stagiaire, "Liliane était courageuse, voire inconsciente. Elle dérangeait de gros intérêts."

Menacées de mort

"Varone la scandaleuse" est décriée, insultée et même menacée. "Je recevais des lettres me disant d’aller me faire sodomiser par Luther, des coupures de journal emplies d’excréments et des menaces de mort me concernant et concernant Pascale, ma fille." Elles auront fait face ensemble sans jamais renoncer à leurs idéaux.

Amis comme politiciens fortement astiqués par la journaliste étaient plus de 300 jeudi soir pour rendre hommage à une femme pour qui la vérité a toujours été le moteur.

Un monument inauguré trois ans après le drame

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Le cérémonie en hommage aux victimes de l'accident de Sierre du 13 mars 2012 a eu lieu vendredi après-midi, en présence de Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération. Les familles des victimes ont notamment déposé des objets personnels au pied du monument érigé sur le site de Géronde.

Le 13 mars 2012 au soir, un car percutait une paroi du tunnel de l'autoroute à Sierre avec à son bord deux classes venues de Belgique passer quelques jours dans le Val d'Anniviers. 28 personnes dont 22 enfants y perdaient la vie.

Trois ans après ce tragique événement, une cérémonie en hommage aux victimes s'est déroulée à Géronde.

Elle a réuni les familles des victimes, les secouristes et les forces d'intervention. Parmi les officiels, le premier ministre belge Charles Michel, Kris Peeters, le premier vice-premier ministre belge, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga, le président du gouvernement valaisan Jean-Michel Cina et le président de la Ville de Sierre François Genoud étaient présents.

Un monument créé par Beatriz Canfield, une artiste mexicaine résidant à Sierre a été inauguré.

Optimiser la consommation d'énergie

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Réaliser des économies est désormais un leitmotiv prépondérant dans une société qui cherche à mieux gérer ses coûts, à anticiper ses investissements, à améliorer son niveau et sa qualité de vie sans impact probant sur l'environnement. Dans cette perspective de modération, le secteur énergétique présente un haut potentiel. Une gestion efficiente et en connaissance de cause des consommations énergétiques et le suivi financier nécessitent toutefois la mise à disposition d'outils performants et adéquats.

Une première valaisanne

C'est un message que les communes du Haut-Plateau, détentrices du label de cité énergie, ont bien assimilé. Elles sont les premières en Valais à avoir fait le choix d'investir dans un service en ligne développé par la société Tessener et son partenaire ALRO Communication de Martigny. Un service en deux volets, avec d'une part le programme SmartWatchers, garantissant le suivi intégré des coûts et usages de l'ensemble des bâtiments publics et d'autre part, le déploiement du modèle Citinergy qui fait appel au volontariat citoyen. Au final, une vision globale de l'énergie: des grandes infrastructures énergivores jusqu'au citoyen.

14 francs par habitant

Les coûts d'acquisition et de fonctionnement de ces outils s'élèvent à 14 francs par habitant (versement unique sur deux ans) et à 2 francs par an et par habitant dès 2016. Mais avec la garantie que le porte-monnaie des collectivités et des habitants sera gagnant.

Les entreprises invitées à courir en relais

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Pour la première fois, une catégorie a été réservée pour les sociétés.

Alberto Faliti est le patron d'une entreprise de peinture sierroise. La course à pied, il la pratique occasionnellement, mais ce dimanche, il disputera le "relais entreprises", avec deux de ses employés lors de la 44e édition de la Course du soleil à Sierre. Presque élevée au rang d'institution dans la Cité du Soleil, la compétition réunit, comme toujours, plus de 800 écoliers du district mais innove cette année avec une catégorie réservée spécialement aux entreprises.

Faire bouger toute la place de Sierre

L'idée a émergé du nouveau comité d'organisation, présidé par Benoît Torrent. " Le relais entreprises résulte de notre volonté de faire bouger toute la place de Sierre, les jeunes comme les moins jeunes. Aussi, c'est grâce au soutien du tissu économique local et régional que nous pouvons développer d'année en année de nouveaux projets. Il est donc important de convier ces entreprises à la manifestation ", explique-t-il. Pour cette première, quarante entreprises ont répondu à l'appel du nouveau comité.

De quoi insuffler une bouffée d'air frais à la traditionnelle manifestation. " Cependant, cela reste un complément à la course. Les écoliers restent tout de même au coeur de l'événement, dans la lignée des 43 éditions précédentes ", note le président.

Souder l'équipe

C'est Alberto Faliti, directeur de l'entreprise qui a recruté son chef d'équipe Nicola De Girolamo et son employé peintre en bâtiment Vuk Zoran pour courir ce relais. " C'est l'occasion de soutenir le nouveau comité et leurs actions, tout en renforçant l'esprit d'équipe au sein de l'entreprise ."

Le relais comporte trois tours de 2725 mètres chacun, que l'équipe compte courir en une vingtaine de minutes. " Je compte d'ailleurs sur mes employés pour relever mon niveau ." Pour Nicola De Girolamo, c'est un challenge à relever à plusieurs. " Personnellement, je ne me serai pas inscrit à la compétition. Mais comme tous Sierrois, je me souviens de l'avoir fait en tant qu'écolier. " Et son patron de rajouter, " J'ai également une photo de moi, qui remonte à 1978 à l'arrivée de la course, rouge écarlate à cause de l'effort ."

Si les trois coureurs ont décidé de s'entraîner séparément, le comité d'organisation de la course a mis sur pied trois entraînements durant lesquels les entreprises pouvaient compter sur les conseils de coach.

Et comme chaque année, la Course du Soleil soutient une cause. Pour sa 44e édition, elle a choisi la sclérose latérale amyotrophique.

SOPHIE DORSAZ

Une nouvelle municipale

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Le Conseil municipal d'Orsiè-res compte dans ses rangs une nouvelle municipale en la personne de Gervaise Marquis (PLR), qui succède à Olivier Aubin (PLR). Municipal élu en 2004, puis réélu en 2008 et en 2012, ce dernier avait donné sa démission, pour raisons de santé, à la fin 2014.

A la suite de l'acceptation de cette démission par le Conseil d'Etat, la première des viennent-ensuite des élections de 2012 sur la liste PLR, Patricia Richard, avait été élue d'office, conformément aux dispositions légales. Elle n'a toutefois jamais siégé, ayant immédiatement fait part de sa démission pour des raisons professionnelles.

Cette nouvelle démission ayant été également acceptée par le Conseil d'Etat, les parrains de la liste PLR disposaient d'un délai de vingt jours pour trouver un nouveau municipal, faute de quoi une élection complémentaire aurait dû être organisée. L'assemblée des parrains a finalement proposé la candidature de Gervaise Marquis, qui a été entérinée par l'exécutif orsiérain le 25 février dernier.

Ancienne députée suppléante, Gervaise Marquis a la charge de la commission sécurité et tribunal de police, protection de la population et gestion des déchets. Elle est aussi membre des commissions constructions et salubrité, scolarité et apprentissage et naturalisations. Enfin, elle siégera au sein de diverses commissions régionales. OR


"Je pourrais être plus populaire..."

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Fabian Claivaz, 45 ans, dirige l'office du tourisme de la cité du coude du Rhône depuis le 1er mars 2005. Il a accepté de répondre à quelques questions un tantinet dérangeantes.

Une Européade du folklore, cinq FIFO, une rencontre mondiale des chiens du Saint-Bernard, le passage des tours de France, de Suisse et de Romandie cycliste, la métamorphose de la place Centrale: les manifestations et les rendez-vous alimentent le quotidien de Fabian Claivaz, 45 ans, qui occupe la fonction de directeur de l'office du tourisme (OT) depuis une décennie exactement.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel niveau estimez-vous vous situer sur le plan de la réussite et de la satisfaction personnelle?

Pour la réussite, 7/10. Il y a trop d'administratif, ça prend du temps et ça ne fait pas venir un touriste de plus! Pour la satisfaction, 8/10. J'ai un bon comité, une super équipe et j'aime mon job. C'est déjà pas mal, non!

La Fondation Gianadda est une sacrée locomotive. Lorsque vous assurez la promotion de Martigny, n'y a-t-il pas obligation de "vendre" cette institution culturelle en priorité pour faire connaître la ville?

La Fondation n'a pas attendu l'OT pour se vendre. On n'attire pas les mouches avec du vinaigre. C'est un point fort pour la ville et un musée unique qui rivalise avec les plus grands à l'échelle européenne. Beaucoup de gens vont à la Fondation sans savoir qu'ils sont à Martigny...

V ous êtes directeur de Martigny Tourisme et de Martigny Région, la structure qui, en 2012, a remplacé l'ORTM. Cette notion de destination a-t-elle sa raison d'être, Trient et Bovernier par exemple en tirent-ils vraiment profit?

Les destinations ont lancé des marques et imposé un territoire, mais les clients veulent des activités et un paysage particulier. La brochure de la région est largement distribuée et elle donne envie de venir. Tous les partenaires vont en profiter. Et je crois davantage à une collaboration marketing qui part de la base qu'à une région imposée sur le papier.

En dix ans, les nuitées ont observé une nette tendance à la baisse à Martigny, passant de 128 000 unités en 2005 à environ 97 000 en 2014. Un constat d'échec...

Aujourd'hui, la concurrence est encore plus rude, avec une Europe moins chère. Le client compare tout et il a le choix. Faire de la promotion est important, mais ingrat. Nous n'avons pas le retour de nos actions. Après la Suisse, l'Allemagne et la France, la Russie est quatrième à Martigny avec près de 4000 nuitées et nous ne faisons rien sur ce marché. Je dis merci à l'hôtelier qui a un contrat avec eux.

Martigny dispose d'un centre de congrès, le CERM, et accueille des manifestations d'envergure. La ville n'a qu'un hôtel 4 étoiles à proposer et plusieurs 3-étoiles. Une lacune tout de même?

Non, tout dépend de la clientèle que l'on recherche. Martigny et Brigue ont la meilleure capacité hôtelière en plaine et les hôtels ont longtemps travaillé avec les groupes de passage. La clientèle évolue, les hôtels devront s'adapter. Bien sûr, un deuxième 4-étoiles serait bien, encore faut-il qu'il soit rentable. L'ouverture de l'hôtel des Bains de Saillon en 2016 risque de nous prendre des clients.

Le camping de la route du Levant enregistre une importante baisse de ses nuitées. Franchement, n'y a-t-il pas aussi quelque chose à faire avec ce type d'hébergement?

En cinq ans, le camping de Martigny est passé de 22 000 à 10 000 nuitées. C'est inquiétant. Peut-être qu'il n'est plus adapté aux clients, qui recherchent toujours le meilleur. Une bonne rénovation serait bienvenue. Mais il y a d'autres campings proches de Martigny. Finalement, c'est le client qui décide.

La place Centrale est un atout de premier ordre. Le Palp Festival, beaucoup critiqué l'année dernière, élira domicile aux Caves du Manoir cet été. Ce déménagement doit vous satisfaire...

Le Palp a démarré en 2011 sur une place Centrale en travaux. Les organisateurs le font bien, avec une bonne communication et un bon réseau. Maintenant, il faut rester plus populaire au niveau musical pour que tout le monde s'y reconnaisse. De toute façon, les concerts vont vite déranger les terrasses. Idéalement, il faut des concerts intimistes en soirée et sans sono...

Le château de La Bâtiaz est un site boudé par le public. L'ascenseur panoramique dont on parle depuis des années pourrait booster sa fréquentation, non?

Le château marche bien avec les groupes, quand même! Un ascenseur suffit-il à booster la fréquentation du château? Tout dépend de ce qu'on peut faire en haut. Les animations sont importantes. Il a été bien rénové. Ceux qui le découvrent la première fois sont sous le charme. Nous travaillons à le faire connaître avec le Baladeur et nos forfaits.

Vous êtes en place depuis dix ans, vos collègues de Sion et de Sierre, Jean-Marc Jacquod et Vincent Courtine, aussi. En station, les directeurs d'OT se succèdent à un rythme soutenu. Comment expliquez-vous ce phénomène?

J'ai connu quatre directeurs à Verbier et quatre à Ovronnaz. En ville, on nous laisse bosser. En montagne, l'économie dépend du tourisme. Quand ça va moins bien, tout le monde souffre. Et il est tellement facile de pointer du doigt l'OT. Il y a beaucoup de pression sur les stations.

Si l'on vous dit qu'à Martigny Fabian Claivaz n'est pas quelqu'un de très connu et populaire, vous répondez quoi...

Je pourrais être plus populaire. Mais les gens vont se dire: "Il est toujours dehors, est-ce qu'il a encore le temps de bosser?"

C'est une question d'équilibre. J'ai 60 à 70 invitations par année auxquelles je me rends. Mon boulot, c'est surtout de travailler à promouvoir Martigny à l'extérieur de la ville.

Que souhaitez-vous à la ville de Martigny pour les dix années à venir?

Un commerce toujours dynamique, des hébergements de qualité, un accueil au top en trois langues aussi chez les prestataires, toujours innover avec les manifestations, une auberge de jeunesse à Martigny... Je la verrais bien de manière décalée dans l'ancienne prison, au centre-ville.

Une carrière au service de la vérité

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Liliane Varone, première journaliste valaisanne, a fait l'objet d'un portrait de l'association Plans-Fixes.

Comme à son habitude, Liliane Varone sort un scoop. Dans un portrait cinématographique projeté jeudi soir à Sion et réalisé par l'association Plans-Fixes, elle révèle l'une des sources privilégiées de sa carrière: l'ancien conseiller d'Etat et aux Etats Guy Genoud. "Notre complicité a débuté par une belle engueulade. Nos échanges étaient fabuleux, malgré des idées divergentes" , explique la journaliste, qualifiée d'"enfant terrible de l'info valaisanne" dans le titre de l'entretien. Celle qui dit avoir toujours travaillé avec une grande rigueur ne commet-elle pas là une faute déontologique? "Il y a prescription. Après avoir discuté avec sa femme, nous avons conclu qu'il aurait totalement assumé."

"La télé est un préservatif"

Liliane Varone a touché à tous les canaux journalistiques. Plume hors pair, elle s'affirme comme féministe convaincue dans un monde d'hommes machistes. "J'avais sans doute une part d'inconscience. Je soulevais une animosité très féroce, surtout de l'establishment du parti majoritaire" , relève la retraitée. "Il lui fallait du courage. Mais ce qui primait pour elle c'était la vérité. Elle voulait la faire savoir aux citoyens du canton" , intervient Jean Bonnard, son stagiaire, alors qu'elle était correspondante valaisanne pour la "Tribune de Lausanne". Elle passe également par la radio, "un canal magnifique" , puis termine à la télévision qu'elle considère comme frustrante. "La télé, c'est un préservatif, j'étais brimée par l'image."

La Varone, l'emmerdeuse

Durant ses nombreux allers-retours entre le Valais, Lausanne et le reste de la Suisse, la journaliste use de son flair aguerri pour gratter là où ses pairs ne s'aventurent pas. "Elle s'est créé un très bon réseau. C'était une chasseuse d'info de toute première force. Le journalisme d'investigation n'existait pas en Valais avant que Liliane et moi-même commencions nos enquêtes" , exprime François Dayer, journaliste avec qui elle a collaboré dans plusieurs médias dans lesquels elle est passée.

Le Valais politique, économique et religieux n'avait pas l'habitude qu'une personne mette le nez dans ses affaires. Les gens et les médias l'appellent "la Varone". Un surnom qu'elle gardera durant toute sa carrière. "J'étais une emmerdeuse qui assumait ce statut. Mais je ne créais pas d'emmerdements, car j'assurais toujours ce que j'écrivais. Je n'ai d'ailleurs jamais eu à rectifier l'un de mes articles."

Menacées de mort

"La Varone" est née par les affaires qu'elle a fait émerger. Affaire Savro (l'un des plus grands feuilletons judiciaires du canton), affaire du fluor dans les champs saxonins ou encore affaire d'Ecône, toutes sont révélées par la Saviésanne. "Varone la scandaleuse" est décriée, insultée et même menacée. "Je recevais des lettres me disant d'aller me faire sodomiser par Luther, des coupures de journal emplies d'excréments et des menaces de mort me concernant et concernant Pascale, ma fille." Pascale se souvient d'une situation pas évidente à gérer. "Ma mère m'a éduquée seule. J'ai grandi très vite, car j'allais partout avec elle. Je cognais ceux qui m'insultaient, mais comme elle, j'ai une vraie ouverture d'esprit et une grande capacité d'écoute" , relate celle qui dit vouer à sa mère un amour inconditionnel.

Admirée et respectée d'un côté, rejetée et accusée de traîtrise de l'autre, Liliane Varone n'a laissé personne indifférent. Jeudi soir, amis de longue date comme politiciens violemment "astiqués" avaient tous envie de rendre hommage à une femme pour qui les faits et la vérité auront toujours primé.

"Les exclusivités permettent de se différencier"

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Thomas Herbert, CEO de Schild, explique le choix de son groupe de s'installer à Conthey.

La firme Schild, spécialisée dans la vente de produits textiles de la catégorie moyenne supérieure, ouvre sa première enseigne en Suisse romande. Pour marquer le coup, Thomas Herbert a fait le déplacement depuis le siège principal de Lucerne jusqu'à Conthey. La firme a aussi choisi une jeune Valaisanne, Nathalie Sciamanna, comme nouveau visage de ses campagnes. L'occasion de faire le point avec Thomas Herbert sur un marché où la concurrence est acérée.

Les grandes enseignes, mais aussi les petits magasins indépendants qui vendent des habits ne manquent pas. Pourquoi avoir choisi de venir compléter cette liste?

Le groupe Schild est bien présent en Suisse alémanique, mais très peu en Suisse romande. Nous avons déjà des magasins entre Lausanne et Genève, mais nous les avons hérités du rachat de la marque Spengler. En fait, ce point de vente est le premier que nous avons vraiment choisi d'ouvrir.

Mais pensez-vous qu'il y ait la place pour un nouvel acteur sur un marché déjà saturé?

Nous avons aujourd'hui 34 magasins en Suisse. Notre objectif est d'en avoir près de 50. Pour cela, nous croyons à un potentiel de développement et il est clairement en Suisse romande. Des marques exclusives nous permettent de nous différencier.

Pourquoi avoir choisi Conthey, une zone commerciale en périphérie, plutôt qu'un magasin au centre-ville, où s'est développée traditionnellement votre enseigne?

Nous avons recherché un emplacement à Sion, mais nous n'avons pas trouvé les surfaces nécessaires entre 800 et 900 m 2 . Les prix de location sont aussi plus élevés au centre-ville que dans des complexes comme celui-ci. Sans compter qu'un magasin installé dans un centre commercial a l'avantage d'être sur un seul niveau, alors qu'en ville vous devez souvent travailler sur plusieurs étages, ce qui implique du personnel supplémentaire. C'est aussi plus agréable pour le consommateur.

Votre groupe est dans le giron de Migros via le groupe Globus. Cela facilite certainement l'implantation dans un centre comme celui du Forum des Alpes à Conthey...

Nous ne bénéficions pas de prix favorable sur la location, mais nous avons évidemment connaissance très tôt de la construction ou de la rénovation d'un centre commercial. Parfois il faut aussi avoir un peu de chance...

La vente en ligne dans le domaine du textile augmente constamment. Pourquoi ouvre-t-on malgré tout des points de vente?

Nous avons aussi un shop en ligne, malheureusement uniquement en allemand pour l'instant, pour répondre à la demande. Mais dans notre segment de la gamme moyenne supérieure, les clients veulent encore toucher le produit, l'essayer et bénéficier de conseils directs. L'avenir pour moi, c'est l'interaction entre magasin réel et virtuel. Nous travaillons sur un miroir interactif, où vous pourrez essayer un vêtement bleu dans un magasin et ensuite grâce à la technologie de voir si une couleur vous plairait.

Une très grande majorité de vos fournisseurs sont à l'étranger. Le franc fort vous pénalise certainement?

La décision de la BNS est tombée à un moment idéal, dans le sens où elle a eu un impact direct moindre sur notre secteur. En effet, la collection d'hiver était déjà achetée et en cours de vente, alors que la collection de printemps n'était pas encore réglée. Nous avons dû réagir certes rapidement, mais nous avons eu un peu de temps.

Les services de l'Etat ont réagi

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Par le biais d'une interpellation urgente, le groupe UDC, par Grégory Logean et Patrick Fournier, a interrogé la cheffe du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture, Esther Waeber-Kalbermatten, pour savoir s'il y a eu des manquements dans la surveillance du home Saint-Sylve à Vex. L'établissement a été secoué par une dénonciation pénale, une enquête de police et des licenciements durant le deuxième semestre 2014.

La conseillère d'Etat a fait une chronologie des événements afin de démontrer, selon elle, que ses services ont réagi aussitôt les faits connus.

Elle a révélé que ses services ont effectué une visite le 15 juillet, soit 13 jours avant qu'elle soit informée du dépôt d'une plainte par courrier. " Aucun fait grave n'a alors été relevé ou constaté. " Une seconde visite de ses services, un jour après l'enquête de police, invite le conseil de fondation à suspendre une quatrième personne active au sein de l'EMS. Elle relève encore qu'à ce jour aucune plainte émanant des patients ou de leurs proches n'est connue.

Régis Bovier, président du conseil de fondation de l'établissement, affirme que " la conseillère d'Etat a parfaitement résumé la situation. Nous avons pris les mesures qui s'imposaient. " Malgré la demande de l'établissement, la juge d'instruction chargée de l'affaire n'a pas accordé le statut de partie civile. " Notre souhait est que cette affaire soit réglée au plus vite. " Le procureur général Nicolas Dubuis confirme que l'instruction est toujours en cours, raison pour laquelle il ne peut s'exprimer sur la question. LS

"CE N'EST PAS ACCEPTABLE QUE LE RAPPORT AIT ETE PRESENTE AUX MEDIAS AVANT LE PARLEMENT." Apaisement dans le volet politique de l'affaire Giroud

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Les députés ont salué le rapport de la commission de gestion sur le fonctionnement de l'Etat dans le cadre du dossier Giroud. En attendant l'enquête de Dick Marty...

Rapport exhaustif. Enquête approfondie. Excellence du travail. Cinglant démenti aux rumeurs. N'en jetez plus! La commission de gestion du Grand Conseil (Cogest) a eu droit aux louanges des parlementaires, tous bords confondus. Et du gouvernement.

Pas de CEP

A tel point qu'à l'issue des débats, le législatif cantonal a balayé la création d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur le rôle de l'administration cantonale et de ses responsables dans cette affaire par 85 voix contre zéro et 32 abstentions. Le PDC, à l'origine de l'idée, a maintenu hier sa motion tout en déclarant s'abstenir lors du vote, vu que le contexte avait changé. Malaise et ricanements dans les travées. "On est loin des propos virulents contre les services de l'administration et son chef de département Maurice Tornay il y a dix-huit mois" , justifie David Théoduloz, chef de groupe du PDC du Centre. Et c'est vrai que l'atmosphère était plutôt à l'apaisement hier. Les conclusions du rapport de la Cogest y sont pour beaucoup. Aucune infraction retenue contre Maurice Tornay qui n'a pas tenté d'influencer le traitement du dossier par le service cantonal des contributions. Pas de dysfonctionnement au sein de l'administration cantonale qui a agi rapidement.

Et pour rassurer davantage, le Conseil d'Etat avait communiqué la veille les mesures prises à la suite des recommandations de la Cogest à l'endroit du gouvernement: précisions des règles sur la publication des potentiels liens d'intérêts économiques, sur les modalités liées à la récusation et sur le transfert du devoir de surveillance.

Et, finalement, l'élément qui explique le mieux cette détente politique amorcée sur le front de l'affaire Giroud est la volonté exprimée clairement ou à mots couverts de tourner la page. De passer des débats sur les affaires au traitement des grands dossiers qui intéressent le canton.

En attendant Dick Marty

La plupart des groupes politiques ont articulé hier le nom de Dick Marty, procureur extraordinaire chargé d'instruire une dénonciation pour abus d'autorité et gestion déloyale des intérêts publics déposée en août 2014 dans le cadre de l'affaire Giroud. Dick Marty, un homme providentiel perçu comme celui qui apportera des réponses à une série de questions encore en suspens. L'identité du teneur des comptes 2003-2004 de Giroud, période cruciale de la fraude fiscale, en est une.

Et puis, le Parlement va se tourner vers d'autres chantiers. Comme, peut-être, le cadre légal relatif à la fiscalité. C'est du moins le souhait du président de la Cogest, le PLR Narcisse Crettenand qui aura mis une année de son énergie à la réalisation de ce rapport. "Force est de remarquer que ce cadre légal est d'esprit plutôt souple pour ne pas dire flottant. Rien à voir par exemple avec la fermeté du code de la route. Si l'on transposait l'esprit du premier au second, bien peu d'automobilistes seraient vraiment dissuadés de rouler à 250 km/h sur les autoroutes", image ce mécanicien de précision.

Et l'homme du jour de plaider pour davantage de cohérence. "Lorsque l'on réclame plus de taxateurs ou d'experts pour les contributions, la majorité de ce Parlement refuse. On pourra par exemple considérer avec scepticisme que dans le règlement de certains différends fiscaux puisse prévaloir une certaine clémence et que les sanctions puissent procéder notamment d'une certaine pesée d'intérêts." Mais ça c'est un autre débat...

Un monument en mémoire des vingt-huit victimes

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Trois ans après l'accident de car, familles, autorités et secouristes se sont réunis pour inaugurer un monument en mémoire des 28 victimes.

Près de cent trente proches des victimes de l'accident de car de Sierre ont participé hier après-midi à une cérémonie commémorative officielle, trois ans jour pour jour après le drame. En début d'après- midi, plusieurs enfants qui ont survécu à l'accident ainsi que les familles des victimes ont pu aller se recueillir directement dans le tunnel fermé pour l'occasion. La forte délégation, emmenée par le premier ministre belge Charles Michel, était également accompagnée par les sauveteurs et les policiers qui ont participé aux opérations de secours la nuit du drame et les jours qui ont suivi.

Offrir un lieu de recueillement

Après ce premier moment de recueillement organisé loin des regards, les familles ont rejoint le site de Géronde pour l'inauguration du monument en mémoire du drame. Une importante délégation d'autorités a également participé à la cérémonie dont Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération, et Sander Dekker, secrétaire d'Etat pour l'enseignement des Pays-Bas. C'est François Genoud, président de la Ville de Sierre, qui a présidé la cérémonie: "L'accident du 13 mars 2012 est la plus grave tragédie qu'ait connue la cité sierroise. Trois ans après le choc, il nous a paru important d'offrir un espace, un lieu de recueillement pour toutes les personnes touchées par cet événement. Ce monument est aussi un signe de respect pour tous les sauveteurs et les personnes qui se sont énormément impliquées après cet accident." Le président a ensuite expliqué que le site de Géronde avait été choisi par sa proximité avec le tunnel qui se déroule juste au-dessous mais aussi et surtout "parce que Géronde est un endroit chéri de la population locale qui a décidé de le partager avec les victimes" .

Désormais, deux imposantes barres verticales hautes de trois mètres ornent l'espace Auguste-Piccard, juste à côté de la tranchée couverte de l'autoroute. Baptisée "Hommage à la vie", cette oeuvre a été réalisée par Beatriz Canfield, artiste mexicaine établie à Sierre. "Ce monument représente l'équilibre associé à l'unité. C'est un pont qui relie le ciel à la terre" , a relevé François Genoud.

"Ils continueront à vivre dans nos coeurs"

C'est ensuite Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération, qui a pris la parole: "Le temps passe mais nous gardons en mémoire les visages de ces enfants La mort vous a ravi l'être qui était le plus cher. Le souvenir restera à jamais. Ils continueront à vivre dans nos coeurs." Charles Michel, premier ministre belge, s'est aussi adressé aux familles: "Il y a trois ans s'est produit ici l'irréparable. On aimerait tous remonter le temps et arrêter le cours des choses mais certaines choses sont irréversibles. Personne ne peut supporter la douleur à votre place. Nous ne pouvons que vous proposer notre soutien et vous témoigner notre affection." Jean-Michel Cina, président du gouvernement valaisan, a quant à lui évoqué un accident injuste qui l'a laissé sans voix: " Nous sommes impuissants face à ce drame qui laissera des stigmates dans nos coeurs. Je tiens à remercier les secours et à témoigner la solidarité de toutes les autorités valaisannes pour les victimes. "

Parterre de fleurs

Après ces allocutions, de nombreuses fleurs ont été déposées en silence au pied du monument par les autorités, les sauveteurs, les policiers puis les familles. Un moment chargé d'émotion. Une fois la cérémonie officielle terminée, les familles ont pu continuer à se recueillir durant de longues minutes sur les lieux en compagnie de toutes les personnes qui étaient là le 13 mars 2012. Des personnes qui sont désormais devenues des proches des familles.

Tournée générale de Viti 2020

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La viticulture a réuni une bonne centaine de personnes au café Helvétia à Sierre.

Le public qui s'est pressé jeudi à l'Helvétia n'était pas là par hasard. Viticulteurs, propriétaires-encaveurs, vignerons du samedi... Tous étaient venus, concernés et attentifs, pour mieux comprendre sur quel chemin l'Interprofession de la vigne et du vin (IVV) voulait les emmener à l'horizon 2020. Car Yvan Aymon, le porte-parole de l'interprofession, était affirmatif: l'IVV a une vraie vision, qualitative, économique, écologique et sociale.

Les acquits en question

La presse s'est fait l'écho de l'incompréhension quasi générale face à la stratégie de diversité (en opposition à la typicité mise en avant ces dernières années via le cornalin et la petite arvine) mais Yvan Aymon et Frédéric Rouvinez ont tenu à clarifier les choses. "On ne va jamais communiquer sur 50 ou 60 cépages, on va communiquer sur la richesse du canton, ses paysages, ses vignerons, ses particularités."

Après le rôle des vignerons du samedi, la question qui fait polémique: les acquits par cépages. Les vignerons ne supportent pas d'être assimilés à des tricheurs. S'ils veulent garder la globalisation des acquits, c'est pour garder une certaine souplesse. "La personne qui veut tricher, trichera avec un acquit par cépage comme avec l'acquit globalisé. Un tricheur, ça reste un tricheur." Si aucune législation n'y peut rien, pourquoi ne pas passer à l'acquit par cépage qui mettrait les Valaisans en adéquation avec la loi fédérale? Car le Valais n'a visiblement plus le choix. Il faut modifier l'ordonnance fédérale et définir, selon Frédéric Rouvinez, "des mesures d'accompagnement car si on applique directement l'acquit par cépage, le revenu du viticulteur va s'en ressentir fortement." Car passer d'un système hyper libéral "qui n'a jamais été réglementé - dont l'Etat ne s'est jamais préoccupé - à un système hyper strict" serait très pénalisant. Et sous peine de subir une future lex Weber pour la viticulture, la branche n'a d'autre choix que de réagir. Pierre Thomas relève qu' "il faudrait se mettre d'accord avec les autres cantons pour obtenir une modification de l'ordonnance fédérale." Un brin provoc, il glisse "les Vaudois seraient sûrement d'accord de pouvoir ajouter un peu de chardonnay dans leur chasselas." Le journaliste spécialisé a d'ailleurs provoqué à deux ou trois reprises les huées de quelques Valaisans pur sucre ne supportant pas les comparaisons avec les pratiques d'autres vignobles européens.

Une nouvelle pyramide et un nouveau signe distinctif (marque Valais?) pour mieux segmenter les produits permettrait de produire des vins faciles et bon marché comme des vins premiums. Entre enjeux économiques et idéologie puriste, le combat n'est pas terminé.

Des rôles définis

Le rôle de l'Etat a suscité nombre de réflexions. " L'Etat prend gentiment conscience de son rôle de partenaire." S'il doit laisser la stratégie à l'IVV, son rôle serait d'aider la branche par des appuis scientifiques ou juridiques. "Par exemple, en recrutant des partenaires scientifiques capables de nous aider devant des cas particuliers (mouche suzukii)." Et de saluer les bonnes relations avec le chimiste cantonal car la traçabilité fait partie des priorités de Viti 2020.

Autour des tables, l'ambiance est bonne. "Et si cette fois, c'était la bonne? Si Viti 2020 ouvrait un horizon lumineux?"


LEX WEBER Réactions touristiques

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Au début du débat parlementaire sur la lex Weber, nous vous avions proposé deux visions de ce projet de loi à travers deux acteurs du tourisme valaisan, l'hôtelier de Crans-Montana Jean-Daniel Clivaz et l'exploitant touristique de Veysonnaz Jean-Marie Fournier.

"Il faut arrêter de se plaindre"

A la fin de la procédure, Jean-Daniel Clivaz n'est pas plus rassuré. "Il existe des exceptions dans cette loi qui me font dire que le Valais pourrait ne pas changer de modèle touristique." A l'opposé, Jean-Marie Fournier estime que la loi sortie des Etats "va encore plus loin que le deal passé entre Vera Weber, le PLR et l'UDC. Il ne permet plus par exemple de déduire des 20% toutes nouvelles résidences secondaires, ce qui est contraire à la volonté des initiants et qui ne tient pas compte du faible écart lors de la votation populaire."

Jean-Daniel Clivaz estime, lui, qu'il "faut arrêter de se plaindre. Aujourd'hui, une loi existe et il ne faut plus revenir sur ce qui s'est passé. Mais plutôt réfléchir à l'avenir de notre tourisme qui a perdu 20% de chiffre d'affaires en quelques années." Pour l'hôtelier de Crans-Montana, ce redressement passera obligatoirement par les politiques publiques. "C'est utopique de penser le contraire. D'ailleurs nos concurrents alpins en bénéficient. Nous devons d'abord nous mettre autour d'une table pour élaborer une véritable stratégie à présenter aux politiques un peu comme la viticulture l'a fait quand ça allait très mal."

"Les petites stations sont mortes"

Jean-Marie Fournier se fait surtout du souci pour les petites stations. "C'est bien de permettre la construction de résidences secondaires à condition qu'elles soient louées, mais les conditions de cette location sont beaucoup trop élevées. On pourra les remplir dans les grandes stations, mais c'est la mort programmée des petites stations." VF

Pas d'enquête parlementaire

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Pollution au mercure dans le Haut-Valais.

Il n'y aura pas de commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la pollution au mercure dans le Haut-Valais. Vendredi, le Grand Conseil a refusé deux résolutions de l'UDC et de l'Alliance de gauche (AdG), par 88 non contre 35 oui et deux abstentions. Ces deux formations voulaient savoir pourquoi les services du canton et l'Etat n'ont pas bougé avant ces dernières années, alors que la pollution au mercure avait déjà été évoquée dans les années 70.

"Ce n'est pas Seveso"

Une majorité de députés estiment que l'Etat ayant pris la mesure de la gravité de la pollution, il était inutile d'aller chercher des responsables dans le passé. Ils rappellent qu'une CEP n'est utile qu'en cas de graves dysfonctionnements de l'Etat. Ce qui n'est pas le cas selon le PLR, dont le chef de groupe Christophe Claivaz a rappelé que les dernières CEP créées concernent la déconfiture de Loèche-les-Bains et le Réseau Santé Valais.

Pour le PDC du Haut-Valais, cette pollution, "ce n'est pas Seveso et une CEP ne permettra pas de déterminer les responsabilités actuelles" , estime Urs Kuonen. Le PDC fait confiance au travail actuel de l'Etat et estime, comme les chrétiens sociaux du Haut et les Verts, qu'il faut se concentrer sur le traitement de la pollution.

"Fermer les yeux sur le passé"

"La majorité des groupes du Parlement veut fermer les yeux sur le passé", s'est écrié German Eyer de l'AdG, alors que l'UDC prend acte avec satisfaction des mesures prises par le canton, Jean-Luc Addor estimant toutefois que " l'affaire est suffisamment grave pour justifier une CEP, aux moyens d'investigations plus étendus que la commission de gestion" . Président de cette dernière, Narcisse Crettenand a expliqué que la Cogest a été avertie il y a deux ans de cette pollution: "On nous parlait alors d'un problème qui allait se régler. "

Jacques Melly, qui estime qu'une CEP aurait été inutile et contre-productive, car elle aurait mis l'Etat en position d'accusé, a remercié le Parlement pour sa "marque de confiance" . GB

Le Chablais en ambassadeur

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Elle participera à l'exposition universelle dès le 1er mai à Milan.

Le Chablais sera représenté à l'occasion de l'exposition universelle prévue du 1er mai au 31 octobre à Milan. Membre depuis le 26 mai 2014 de la société anonyme regroupant les trois salines helvétiques, celle de Bex aura pignon sur rue en Lombardie durant six mois.

"Notre Sel des Alpes sera l'ambassadeur du groupe sur le pavillon suisse", entame, fièrement, le directeur de la firme vaudoise, Julien Hoefliger. "Présence suisse cherchait des entreprises emblématiques pour ce projet. D'où notre participation."

Si tous les détails liés à la tour qui contiendra le sel ne seront dévoilés qu'à une date ultérieure, le Vaudois se laisse cependant aller à quelques confidences. "Se trouver à Milan est un choix institutionnel pour le groupe, les retombées commerciales sont secondaires." Cependant, celles-ci ne sont pas à négliger. "Notre public cible, c'est notre marché domestique. Le sel est un produit de proximité, notamment en matière d'alimentation, pas une denrée d'exportation. Le fait que 600 000 Suisses soient attendus en Italie représente donc un réel intérêt pour nous." Au total, vingt millions de visiteurs devraient vivre l'événement.

En quantité limitée

Au début de l'année, un malaise s'était créé autour du fait de mettre en valeur un produit - en l'occurrence le sel - eu égard aux risques liés à une surconsommation. "Il n'y a pas de polémique, estime notre interlocuteur. C'est comme si l'on disait aux vignerons d'arracher leurs vignes, sous peine que boire du vin peut conduire à l'alcoolisme."

Tout bonnement ridicule à ses yeux. "Grâce au sel, nous apportons l'iode et le fluor dont le corps humain a besoin. De plus, ce n'est pas nous qui définissons le nombre de grammes de notre produit qu'il faut lors de la préparation d'un plat. Nous, nous fournissons uniquement une matière première." A Milan, les sachets distribués contiendront cinq grammes d'or blanc, soit la dose quotidienne recommandée par l'OMS.

Et le Chablaiscope?

Selon Julien Hoefliger, cette exposition doit également permettre aux Salines d'expliquer le contexte de l'extraction.

Le thème de l'expo sera: "Nourrir la planète, énergie pour la vie". Le projet retenu pour le pavillon consiste en une Maison suisse, qui comprendra des expositions et un restaurant, ainsi qu'un bloc adjacent de quatre tours sur une surface totale de 4400 m 2 . Dans chacune d'elles, les curieux pourront se servir en denrées offertes: capsules de café, eau, pommes séchées et sel.

Parmi les autres entreprises qui pourraient faire partie du concept: les Transports publics du Chablais avec le Chablaiscope. Cette rame, relookée par le sculpteur cinétique Pascal Bettex, a été réalisée à 95% grâce à du matériel de récupération. Un vrai petit musée formé d'objets mettant en valeur la région d'un point de vue touristique, sportif ou encore culturel.

Décibels sur les pistes et à l'après-ski

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Rock The Pistes Festival se déroule jusqu'au 21 mars.

Jusqu'au 21 mars, les Portes du Soleil se proposent une nouvelle fois de marier ski, grands espaces et musique. Dès aujourd'hui, la cinquième édition du Rock The Pistes Festival verra des artistes français et internationaux enflammer des scènes éphémères installées sur les pistes, à plus de 1500 mètres d'altitude, de part et d'autre de la frontière.

Brigitte donnera le coup d'envoi demain sur le versant helvétique, à Morgins. Ce duo formé d'Aurélie Saada et Sylvie Hoarau a sorti en novembre son deuxième opus, "A bouche que veux-tu", un album rétro-disco-pop.

Lundi, Charlie Winston, le soulman des temps modernes dont le troisième album "Curio City" est sorti en janvier, se produira du côté d'Avoriaz.

Le jeudi 19 mars, retour en Suisse avec Dub Inc. du côté de Champéry-Les Crosets. Naviguant entre reggae, dancehall, musique kabyle ou world music, ce groupe porté par les voix de Bouchkour et Komlan profitera de l'occasion pour présenter son dernier bébé, "Paradise".

Le vendredi 20 mars, Les Gets-Morzine accueilleront Selah Sue et sa néo-soul si particulière. La jeune auteur-compositeur-interprète flamande fera le déplacement avec sa nouvelle galette, "Reason".

Le samedi 21 mars, c'est à Châtel que l'on retrouvera The Do (indie rock), une paire d'artistes composée d'Olivia Merilahti, chanteuse et musicienne franco-finlandaise, et Dan Levy, compositeur de musiques de film.

Quarantaine de concerts gratuits

Hormis les prestations de ces têtes d'affiche qui ont lieu à 13 h 30, le festival se décline aussi dès aujourd'hui dans une formule "Off the pistes" après-ski, avec une quarantaine de concerts gratuits organisés en fin d'après-midi et début de soirée à Morgins, Champéry, Torgon, Les Crosets, Avoriaz, Châtel et Montriond. A noter encore, les mardi 17 et mercredi 18 mars, un jeu de piste mis sur pied à travers le domaine franco-suisse pour marquer ses 50 ans. LMT

Programme complet sur www.rockthepistes.com

Promotion transfrontalière

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Saint-Gingolph fait un pas supplémentaire dans le domaine des collaborations transfrontalières. Cette fois, c'est le tourisme qui est concerné avec la naissance de Saint-Gingolph Promotion. Cette nouvelle association franco-suisse veut fédérer les efforts engagés pour la valorisation de la localité. "Jusqu'ici, ils étaient le fait de la seule société de développement (SD) suisse, Saint-Gingolph Tourisme" , précise Joël Grandcollot, responsable de la communication pour la SD. "Cela fait un moment que nous discutions de corriger le tir en créant un organisme binational, afin de travailler main dans la main. Jusqu'ici, ces tentatives avaient toujours buté côté tricolore. Mais les choses ont changé depuis l'élection de la nouvelle maire, il y a un an. "

Formellement, pour des questions de législation, Saint-Gingolph Tourisme perdurera et un syndicat d'initiative verra le jour côté français, tous deux dotés d'un comité de cinq personnes. "Mais dans la pratique, ces dix personnes travailleront de concert (ndlr: le fonctionnement à l'interne doit encore être finalisé) sous l'égide de Saint-Gingolph Promotion, afin d'améliorer le rayonnement du village et de mettre sur pied des événements et des manifestations."

Subventions françaises?

Selon Joël Grandcollot, une réelle volonté d'aller de l'avant est perceptible. Les deux communes soutiennent la démarche. Hormis les taxes de séjour qui constituent la principale ressource côté helvétique, la nouvelle entité espère obtenir des subventions du Département de Haute-Savoie et de la Communauté de communes du Pays d'Evian. LMT

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