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Un livre pour raconter la saga Darbellay

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Avec le livre "Quand on est descendus..." Arthur et Charly Darbellay racontent l'histoire d'une famille qui compte en Valais.

La famille de Christophe Darbellay se raconte désormais dans un livre plein d'anecdotes et chargé d'émotions. Cosigné par le père du président du PDC suisse, Arthur, et par son oncle, Charly, «Les Darbellay, quand on est descendus… » narre l’histoire d’une famille pas comme les autres.

Un véritable clan de 13 enfants qui a choisi un jour de mars 1947 de quitter la montagne et Chandonne pour venir s’installer avec armes et bagages dans la plaine du Rhône, à Charrat.

Depuis, les Darbellay ont fait bien du chemin tout en conservant cet esprit d’ouverture et cette volonté d’aller de l’avant qui font la force d’une tribu aujourd’hui forte de 300 descendants.

Edité aux Editions à la Carte, «Les Darbellay. Quand on est descendus» peut être commandé au prix de 20 francs l’exemplaire par mail à l’adresse arthurdarbellay@hotmail.com


La science s'installe en ville

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Des formes géométriques particulières sont apparues sur les places de la Planta et du Midi à Sion. Il s'agit de la tournée du bicentenaire de l'académie suisse des sciences naturelles nommée "Recherche Live" qui s'est installée dans la capitale valaisanne jusqu'à samedi.

L’académie suisse des sciences naturelles (scnat) prend dès mercredi et jusqu’à samedi ses quartiers au cœur de la capitale valaisanne. A travers une exposition itinérante, elle veut rendre toujours plus accessibles les sciences au grand public. Concrètement, ce sont trois polyèdres qui ont été érigés sur les places de la Planta et du Midi jusqu’à samedi.

Expo itinérante

"A travers ces trois polyèdres, nous voulons montrer le passé, le présent et le futur des sciences naturelles en Suisse", explique Daniel Cherix, membre du comité de la scnat. Les curieux pourront parcourir ces trois formes géométriques en découvrant ce qui s'y cache à l'intérieur. "De mercredi à samedi de 11 heures à 19 heures, des jeunes étudiants en sciences aideront les visiteurs à comprendre la démarche."

Vivre un tremblement de terre

Sion sera la capitale suisse des sciences cette semaine. La scnat a voulu intégrer les acteurs locaux directement concernés par les sciences naturelles. "Hormis les polyèdres, les personnes intéressées pourront participer aux 17 activités organisées par les sociétés locales", explique Horace Perret, coordinateur du programme pour la Suisse romande.

Les badauds pourront par exemple vivre la reconstitution d'un tremblement de terre à la HES, découvrir le travail des géologues ou connaître la faune du milieu urbain.

Programme complet sur le site de la tournée.

Pour respecter l'unité des lieux

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Le Conseil général entérine l'agrandissement de sa zone 20 km/h.

Bonne nouvelle pour les commerçants du bas de la rue de la Gare de Monthey. Le Conseil général a accepté, lundi, un crédit complémentaire de 1,29 million de francs. Celui-ci permettra de développer la zone 20 km/h qui s'arrête pour l'instant juste en dessous du MCentral. Les travaux doivent se dérouler sur une centaine de mètres dans le courant du premier semestre 2016 afin d'être achevés pour juin. Pour mémoire, une nouvelle rampe devrait voir le jour entre le grand centre commercial et la Verrerie. Seule l'Entente (cinq non et une abstention), estimant "les travaux hors de prix", n'a pas voté oui.

A l'unanimité

Deux postulats ont été acceptés à l'unanimité. L'un porte sur l'augmentation des heures d'ouverture quotidienne, le samedi et à l'occasion des ponts fériés de la médiathèque. Il émane de la PLR Michela Orlando. L'autre, issu de la Gauche plurielle, veut permettre aux ayants droit de bénéficier de repas à domicile (froid) le dimanche et les jours fériés, livrés par le CMS.

Eclairage

A la tête des services industriels, Jean-Marc Tornare a présenté le nouveau plan directeur de l'éclairage public et la stratégie énergétique de la ville. "Nous voulons optimiser la consommation d'énergie de certains bâtiments publics, dont le Théâtre du Crochetan en 2016 et le complexe scolaire du Reposieux en 2017", révèle l'élu. Un fonds d'efficacité énergétique communal devrait voir le jour. Il servirait à soutenir des projets/mesures de développement durable.

En 2016, une installation de panneaux solaires est prévue au parking de la place d'Armes. Des bornes de recharge pour vélos et voitures électriques y seront aménagées. Quelque 716 luminaires à vapeur de mercure seront changés entre 2016 et 2018. Du LED et un système de télégestion seront installés. Coût net: 445 000 francs pour un gain annuel de 60 000 francs.

Feu vert à l'eau potable

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La commune de Saint-Gingolph a autorisé hier matin la consommation d'eau du robinet sans avoir à la bouillir. Le réseau gingolais a pu être relié à celui de Port-Valais. Les habitants attendaient cette autorisation depuis le 18 août.

Le village chablaisien n'est toutefois pas encore entièrement sorti d'affaire. "Il faudra être responsable et économiser cette eau , précise le président, Bertrand Duchoud. Nous demeurons à flux tendu." La solution à long terme serait celle d'une installation d'ultrafiltration, dont le projet sera présenté à la population le 1er octobre prochain. Cette option pourrait être opérationnelle pour le printemps 2016.

La pollution du réseau provenait indirectement des intempéries de mai. "Le lit de la Morge ne filtrait plus. Le traitement par ultraviolet s'est débranché. Et même si le chlorage était activé, il n'assure pas la destruction de tous les virus. D'où le principe de précaution", souligne le président. VB

Surfer sur la vague du jubilé

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L'année des festivités des 1500 ans de l'abbaye s'est achevée hier. Désormais place à l'avenir. Au sein de la société civile, tous s'accordent à vouloir profiter de l'élan généré.

La Porte du jubilé, ouverte symboliquement le 21 septembre 2014, s'est refermée hier peu après 16 heures en la basilique de Saint-Maurice. Désormais, les festivités marquant les 1500 ans de l'abbaye sont terminées.

"L'aspect visible qui doit perdurer, ce sont bien entendu le Marché monastique et le site patrimonial et touristique, entame le président de la ville, Damien Revaz. Pour notre cité, il s'agit de plus-values non négligeables." En atteste un nombre de touristes de plus en plus important depuis un an (environ 30 000).

Restaurateurs ravis

Patron du café-restaurant de la Gare, Patricia Lafarge parle d'une augmentation des couverts à midi de l'ordre de "20% par rapport à une année moyenne". "J'ai beaucoup de groupes (clubs-services, entreprises, aînés, etc.) qui réservent", confie-t-elle, ravie.

A l'hôtel-restaurant de la Dent-du-Midi, Jean-Marie Torrenté confirme cette hausse de 20% et une augmentation de 10% au niveau hôtelier. "On sent clairement un mouvement, résume-t-il. La finalité, ce serait de voir des groupes séjourner 4-5 jours sur Saint-Maurice." Afin d'y découvrir l'ensemble de la région...

"Une porte d'entrée"

"Au niveau touristique, il faut battre le fer tant qu'il est chaud, garder la dynamique actuelle, corrobore le directeur de l'OT, Bertrand Bitz. Nous allons ainsi inaugurer, avant la fin de l'année, un nouveau site internet, plus interactif, davantage basé sur l'image."

Pour le Valaisan, "le trésor et le site du Martolet doivent être des portes d'entrée pour l'ensemble du tourisme régional. Le but, c'est de faire rayonner les visiteurs sur d'autres lieux. En ce sens, nous avons de plus en plus de personnes qui passent à l'office, intéressées à poursuivre leur découverte de nos contrées."

Développement durable

Reste une question de fond: la hausse de la fréquentation du site touristique continuera-t-elle à augmenter alors que les festivités sont désormais terminées? "Je pense que oui, en atteste l'augmentation du nombre de cars à proximité de la basilique", précise Bertrand Bitz.

Parmi les événements mis sur pied, "plusieurs se voulaient durables", rappelle l'un des coprésidents du 1500e, Jean-Paul Duroux. "Je pense notamment au chemin des stèles, à la chapelle du Martyr ou aux ouvrages historiques." Pour l'avenir, l'accent devra être mis sur les pèlerinages (voir encadré) et la publicité outre-Sarine, estime le Saint-Mauriard.

Image en mutation

Pour le président Damien Revaz, l'image de la cité est en mutation et pas seulement grâce à l'anniversaire précité. "Les travaux de réfection de l'avenue d'Agaune ont créé une dynamique générale extrêmement positive", évalue-t-il. Pour l'élu PLR, des retombées au niveau de l'immobilier sont à prévoir. "De 4500 habitants, notre population devrait atteindre les 5000 en 2020, précise-t-il. Une cinquantaine d'appartements vont voir le jour à court terme. D'autres ont été, sont ou seront rénovés. Et nous avons déjà des demandes pour de nouvelles habitations."

Quant à la piste d'une future tentative d'inscription de l'abbaye au patrimoine de l'UNESCO, elle demeure d'actualité.

Un outil pour choisir son énergie

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Une plateforme internet permet aux habitants de six communes valaisannes et de quatre communes de la vallée de Chamonix de connaître le potentiel énergétique de leur bâtiment.

Vous avez une vue aérienne de votre commune. Vous cliquez sur votre bâtiment et le site vous indique le potentiel de production d'énergie solaire de votre parcelle; vous dit s'il est possible ou non d'y installer une sonde géothermique verticale et la puissance géothermique que l'on peut espérer obtenir; ou vous indique la présence d'un chauffage à distance. En plus, vous pouvez connaître les aides publiques disponibles. C'est ce qu'offre la plateforme PlanETer online.

Six communes valaisannes (Bagnes, Champéry, Finhaut, Martigny, Orsières et Salvan) et quatre communes de la vallée de Chamonix (Chamonix, Servoz, Les Houches et Vallorcine) participent à ce projet développé dans le cadre de l'Espace Mont-Blanc. "Nous ne voulons pas faire de l'écologie forcée. Nous mettons les informations à la disposition des particuliers pour qu'ils puissent choisir en connaissance de cause, dans le cadre d'une approche économiquement gérable" , commente le président de Martigny Marc-Henri Favre.

Un bilan pour 10 000 bâtiments

Le projet de planification énergétique territorial PlanETer a été présenté hier à Chamonix. Il comporte donc un aspect pratique pour aider les particuliers à choisir leurs sources d'énergie. Il sert aussi aux collectivités locales pour planifier leur engagement dans ce domaine.

Pour ce projet, la consommation énergétique de plus de 10 000 bâtiments a été estimée et cartographiée. Dans un deuxième temps, le potentiel en énergies renouvelables locales des dix communes a été analysé et, lui aussi, cartographié.

Les besoins énergétiques potentiellement couverts

Il ressort de cette analyse, réalisée par le Centre de recherches énergétiques et municipales de Martigny, que les besoins en chaleur et en électricité de 50 000 habitants permanents des dix communes participantes - une population qui est portée à plus de 150 000 en saison touristique - pourraient être entièrement couverts par de l'énergie produite localement, notamment avec le bois, la géothermie et le solaire.

Une volonté de montrer l'exemple

Comme le dit le maire de Chamonix-Mont-Blanc Eric Fournier, "cette démarche globale nous permet d'avoir les meilleurs outils possibles". Pour les collectivités locales, cette cartographie des besoins permet de mieux saisir les enjeux, par exemple pour évaluer l'opportunité de la construction dans un quartier d'un chauffage à distance.

Marc-Henri Favre rappelle que sa commune s'est déjà fortement investie dans le domaine de l'énergie renouvelable. Il ne cache pas qu'avec le projet PlanETer il y a une volonté de montrer l'exemple. Le conseiller d'Etat Jean-Michel Cina va même plus loin dans sa réflexion. Il y a dans la démarche une geste en direction des capitales nationales. "Nous montrons à Paris et à Berne que nous sommes capables de valoriser nos énergies." Les participants actuels au projet souhaitent que la démarche qu'ils ont entreprise soit étendue aux autres collectivités de l'Espace Mont-Blanc. Ce programme a coûté un peu plus de 480 000 francs, en partie pris en charge par les fonds européens.

Critique pratique

Les plateformes PlanETer online des communes ne sont pas faciles à trouver. Actuellement, elles se trouvent sur le site internet de l'Espace Mont-Blanc (www.espace-mont-blanc.com). Pour que la démarche engagée soit plus efficace, elles devraient se retrouver sur les sites internet des communes concernées.

lire notre édito en page 2

Suicide assisté à légiférer?

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Le débat sur l'aide au suicide prend une tournure politique en Valais. Des députés de tous les partis demandent au Conseil d'Etat de réglementer cette pratique dans les EMS et hôpitaux du canton.

"Notre motion n'est pas une apologie de l'assistance au suicide. Loin de là. Nous voulons simplement offrir la liberté à chaque Valaisan de sa vie et de sa mort." Xavier Mottet, député et président du PLR valaisan, met immédiatement les points sur les i. La motion qu'il a déposée avec cinq autres parlementaires - Sylvie Ancelin-Masserey du PLR, Patricia Casays du PDC, Nadine Reichen de l'UDC, Patrick Hildbrand de l'UDC et Florian Alter de l'Alliance de gauche - lors de la dernière session du Grand Conseil pour légiférer le suicide assisté dans les hôpitaux et EMS ne se veut pas une provocation. " C'est une vraie problématique qui doit être soulevée aujourd'hui, d'autant plus que l'hôpital de Rennaz, qui soignera des patients à la fois valaisans et vaudois, verra le jour en 2018."

EMS fermés à l'idée

Car, si le canton de Vaud a une loi qui donne droit au suicide assisté au sein des hôpitaux et EMS (voir ci-dessous), ce n'est pas le cas du Valais. "Il faut que les patients valaisans puissent avoir les mêmes droits que les malades vaudois" , ajoute Xavier Mottet. Aujourd'hui, en Valais, les personnes désirant une assistance au suicide doivent sortir de l'établissement médical ou du home, comme le confirment Eric Bonvin, directeur de l'Hôpital du Valais, et Georges-Albert Héritier, président de l'Association valaisanne des EMS.

Pourtant, pour les dirigeants d'EMS, hors de question de mettre ce sujet sur la place publique maintenant. " Il y a une réflexion à faire avant de porter ce sujet sur la scène politique" , souligne Georges-Albert Héritier. Pour l'instant, chaque directeur de home a sa propre pratique en Valais. Mais presque tous ne peuvent concevoir d'autoriser le suicide assisté dans leurs murs. " Dans l'EMS que je dirige, nous n'entrons pas en matière", précise Georges-Albert Héritier. Il a d'ailleurs refusé à l'une de ses résidentes de faire appel à EXIT. "Le personnel l'a accompagnée jusqu'à son dernier souffle" , confie-t-il.

Commission d'éthique créée à l' H ôpital

Du côté de l'Hôpital du Valais, une commission d'éthique vient d'être créée pour traiter de ces questions. "La commission sera là pour entendre la détresse des patients, les écouter" , souligne Eric Bonvin. Qui ne voit pas d'un bon oeil le fait de réglementer le suicide assisté. "Chaque situation est particulière. On ne peut pas légiférer une situation qui est propre à chaque patient. "

Un parcours du combattant pour le patient

La vision est totalement différente pour le Dr Jérôme Sobel, président d'EXIT Suisse romande. De par son expérience, le médecin a constaté que devoir quitter l'hôpital pour aller mourir chez soi est mal vécu par le patient. " Pour lui, c'est alors un réel parcours du combattant. Et pour sa famille, le travail de deuil est ensuite plus difficile à faire."

Liberté de choix ou pas?

Plusieurs Valaisans ont sollicité l'aide d'EXIT ces dernières années. En 2014, ils sont 13 à être décédés à la suite d'un suicide assisté. A fin 2015, 2000 Valaisans seront d'ailleurs membres d'EXIT. Le Dr Sobel insiste sur la liberté de choix de chaque individu. "C'est le coeur de tout. D'ailleurs, la personne a le choix jusqu'à la dernière seconde, puisque c'est elle-même qui ingère la potion - c'est l'une des nombreuses conditions pour avoir accès au suicide assisté ", explique-t-il.

Un choix que ne peut pas comprendre le monde religieux. A l'image de Mgr Jean-Marie Lovey, l'évêque de Sion. "Du point de vue philosophique et théologique, la vie est intangible et n'appartient pas à la liberté de la personne qui la reçoit ni à ceux qui la soignent. Personne n'a le droit de vie et de mort sur autrui."

La balle est dans le camp des députés qui traiteront cette motion début 2016. CHRISTINE SAVIOZ

Saga familiale originale

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Avec "Quand on est descendus...", Charly et Arthur racontent plus de 90 ans d'histoires d'une famille peu ordinaire.

C'est l'histoire d'une famille hors norme. Par l'importance de la fratrie - entre 1924 et 1943, Joseph et Céline Darbellay ont donné naissance à 14 enfants, dont 13 sont encore en vie - mais aussi par le rôle public qu'ont joué et jouent aujourd'hui encore les Darbellay, le président du PDC suisse, Christophe, en tête.

Charrat, leur Amérique!

C'est donc cette saga familiale que Charly et Arthur ont choisi de raconter dans un ouvrage forcément plein d'anecdotes et chargé d'émotions. Un livre d'une centaine de pages intitulé "Quand on est descendus". " C'est la phrase clé dans les discussions de la famille Darbellay", explique Charly. A peine ce sésame est-il prononcé que les langues se délient. " Et les souvenirs surgissent comme par magie dans nos mémoires pour évoquer notre émigration de la montagne vers la plaine", renchérit son jumeau, Arthur. Car plutôt que de délaisser leur village de Chandonne un à un, les Darbellay présentent la particularité d'être partis tous ensemble, le 5 mars 1947. "C'est le jour de notre débarquement à Charrat. Notre Amérique à nous! Nous sommes 16: papa, maman, tante Céline, et les treize enfants." Le clan descend en plaine toute sa fortune. "Oh, l'inventaire est vite fait: une mule, quatre vaches, quatre à cinq jeunes bovins et des meubles..." Charly souligne que la vraie richesse de la tribu se situe ailleurs. "Dans cette volonté farouche d'aller de l'avant" qui va marquer comme au fer rouge les Darbellay. A force de travail, d'abnégation aussi, ceux-ci vont faire leur nid mille mètres plus bas. " Entre Chandonne et Charrat, la différence des conditions de vie était alors gigantesque. A Chandonne, on vit encore presque en autarcie. La seule voiture à grimper là-haut est la VW du docteur."

Pas de prétention historique

A Charrat par contre, la famille dispose d'une maison, d'une grange-écurie et d'un petit troupeau. Et à force d'avoir travaillé les exploitations des notables de l'époque, les Darbellay vont pouvoir acheter plusieurs prés. "Les terrains de la Pointe sont acquis à des prix avantageux, entre 20 et 50 centimes le m ² ."

Arthur a bien conscience que la jeune génération peine à imaginer le quotidien d'autrefois. "C'est d'ailleurs à la demande de nos enfants, neveux et nièces que nous avons accepté de faire ce travail de mémoire", explique Charly en parlant d'un ouvrage qui n'a pas la prétention d'être une oeuvre historique. "Il veut tout simplement jeter des coups de projecteur sur les points forts qui ont marqué notre destin." Et d'écrire noir sur blanc ces histoires qui étaient jusqu'ici surtout évoquées lors de la sortie familiale annuelle. "Nous nous réunissons le jour du Jeûne fédéral. Certaines mauvaises langues affirment que c'était par souci d'économie", sourit Charly, fier d'appartenir à ce clan aujourd'hui fort de 300 descendants. " La graine semée à Chandonne à l'automne 1923 a donné un bel arbre généalogique."

"Quand on est descendus..." est vendu au prix de 20 francs, par courriel, à l'adresse arthurdarbellay@hotmail.com ou par téléphone au 079 375 45 28.


Journée portes ouvertes aux Acacias

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Samedi 26 septembre, de 10 à 16 h, la structure de soins de jour Les Acacias, à Martigny, convie la population à une journée portes ouvertes. L'occasion d'en savoir plus sur la maladie d'Alzheimer souligne Catherine Poidevin-Girard, directrice d es Acacias: "Chacun d'entre nous peut, un jour, être touché de près ou de loin par la problématique d'Alzheimer. Il est ainsi essentiel d'informer et de sensibiliser le public à une meilleure compréhension de cette maladie, trop méconnue et de ses conséquences." L'Association Alzheimer, CMS Martigny, Croix-Rouge Valais et Transport Handicap présenteront aussi leurs activités lors de cette journée. OR

Une première pleine de saveurs

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Dans le cadre des semaines du goût, un comité ad hoc convie les amateurs de produits du terroir à la première édition des Saveurs bordillonnes, ce samedi 26 septembre à Martigny-Bourg. Les précisions du président Christian Veuthey: "Afin de promouvoir l'aspect culturel de notre région, tout en animant le quartier du Bourg, nous avons travaillé main dans la main avec l'Association des habitants du quartier pour mettre sur pied une grande fête gustative et culturelle."

S'inspirant de la Fête du goût de Sion, qui attire désormais des milliers de visiteurs, le comité espère attirer la foule des grands jours au Bourg pour promouvoir les produits régionaux.

Un marché des saveurs

Samedi, la fête se déroulera en deux parties distinctes. De 9 à 18 heures, la place du Bourg accueillera un marché des saveurs avec uniquement des stands du terroir sur le thème "Saveurs et parfums". Et de 10 à 21 heures, la rue du Bourg se transformera en rue des saveurs: "Plus de 36 stands de dégustation seront à la disposition des visiteurs. Ils y trouveront les meilleurs vins du canton et des mets dégustation à des prix promotionnels. Nous avons en effet imposé des prix populaires. Il sera ainsi possible de déguster un gamay ou un fendant de qualité dès 3 fr. 50, alors que les stands de restauration proposeront des petites portions avec un prix maximum de 6 fr. la portion." De quoi permettre au plus grand nombre de participer.

Une animation musicale agrémentera la rue durant toute la journée et deux châteaux gonflables seront dressés pour les enfants. Et la soirée se poursuivra dans la bonne humeur avec un bal des Tontons Bastons, dès 21 heures sur la place Saint-Michel. OR

"LA JALOUSIE N'EST PAS UNE STRATEGIE" Le monde visite la Suisse à Zermatt

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Près de 500 tours-opérateurs sont présents dans la station haut-valaisanne à l'occasion du Switzerland Travel Mart.

Le Valais et la Suisse se vendent à Zermatt cette semaine. Pour sa 18 e édition, le Switzerland Travel Mart, grand rassemblement de Suisse Tourisme, revient en Valais après dix-huit ans d'absence. Une aubaine pour les destinations alpines en ces temps difficiles. Au pied du Cervin, " de la montagne magique" selon les mots du directeur de Valais/Wallis Promotion Damian Constantin, 470 représentants de tours-opérateurs de 50 pays découvrent la Suisse dans un village de chalets spécialement conçus pour l'occasion.

Parmi eux, on retrouve 52 prestataires touristiques valaisans représentant la majorité des destinations du canton. Le potentiel pour la Suisse est énorme puisque les tours-opérateurs présents représentent 2,3 millions de visiteurs annuels pour 4,6 millions de nuitées et 1,2 milliard de chiffre d'affaires. Suisse Tourisme juge d'ailleurs que l'événement devrait générer à moyen terme 87 millions de francs de revenus supplémentaires et 360 000 nuitées.

Zermatt trop privilégiée?

Pour accueillir cette manifestation, le choix de Zermatt était tout trouvé, d'abord pour des questions de places à disposition mais aussi pour le rayonnement international de la station. "Suisse Tourisme vend Zermatt comme emblème de la Suisse et montrer ce Valais au monde entier à travers la locomotive Zermatt, c'est une chance unique. Il faut s'appuyer sur cette marque forte pour montrer nos atouts" , se félicite encore Damian Constantin. Et de vanter la gestion professionnelle du tourisme qui a conduit la station haut-valaisanne à recevoir de nombreux prix "car l'offre s'est sans cesse améliorée".

Dans les diverses présentations de Suisse Tourisme lors de la conférence de presse d'hier, Zermatt et Aletsch semblent illustrer à eux seuls l'image du Valais. Aux dépens des autres destinations? En déambulant dans les stands, on nous indique qu'une rumeur persistante donne l'impression que Zermatt est un peu trop privilégiée.

Mieux que tous les catalogues du monde

Mais dans la majorité des cas, on semble en réalité s'en accommoder plutôt bien. "Accueillir cet événement en Valais vaut davantage que mille catalogues et même si nous vendons Verbier je pense que c'est important de vendre le Valais tout entier et c'est une chance d'avoir Zermatt comme symbole ici" , nous indique Arnaud Walpen, chargé de la promotion dans le stand de la station bagnarde.

Son de cloche identique à quelques pas de là, dans le stand qui représente Nendaz. "Il faut profiter du rayonnement même si le produit et les prix sont différents. Il faut un positionnement clair. Ici, nous mettons l'accent sur les 4Vallées, plus grand domaine skiable de Suisse, sur le Mont-Fort et sur nos bisses" , indique Emilie Lambiel, marketing manager à Nendaz Tourisme. Et à en croire les échos, les rencontres sont plutôt positives, notamment avec les nouveaux marchés asiatiques par exemple. C'est en effet le lieu idéal pour "capitaliser sur cette clientèle qui va devenir intéressante que ce soit pour le ski ou pour la recherche d'authenticité" , analyse le directeur de Valais/ Wallis Promotion.

Crans-Montana à l'honneur au printemps

Après le Switzerland Travel Mart, plusieurs tours-opérateurs se rendront d'ailleurs dans les destinations alentour pour y découvrir les spécificités. "Et c'est là que nos destinations doivent se démarquer pour attirer les gens en Valais. La responsabilité est partagée entre Valais/Wallis Promotion et les destinations" , souligne Damian Constantin.

Le Valais aura très rapidement une seconde chance de se dévoiler pour séduire les prestataires touristiques du monde entier. Crans-Montana accueillera en effet au printemps prochain une manifestation de Suisse Tourisme similaire, mais spécialement orientée sur la saison hivernale.

La commune va exiger une garantie à Tamoil

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La municipalité de Collombey-Muraz in corpore réagit dans le dossier de la lex Tamoil. Répondant via un communiqué aux accusations d'inaction lancées à son encontre en début de semaine dernière par le PLR local, elle rappelle que le décret voté le 10 septembre par le Grand Conseil n'entrera en vigueur que lors de sa parution dans le "Bulletin officiel" et ne peut donc être activé jusque-là.

En attendant, le Conseil municipal s'est renseigné auprès des services cantonaux sur les moyens qu'offrira ce nouvel article 52 bis de la loi sur les constructions et sur la marche à suivre. Sur la base des informations obtenues, et constatant, d'une part, que l'entreprise procède à la mise en veille des installations sous la surveillance du Service cantonal de la protection de l'environnement et, d'autre part, que la reprise de l'activité n'est pas encore exclue, l'exécutif a décidé lundi en séance d'exiger de Tamoil, dès l'entrée en vigueur du décret, qu'elle fournisse une garantie financière susceptible de couvrir les coûts de suppression de la construction et de remise en état des lieux.

Une démarche lourde

Conformément à la procédure, Tamoil se verra imposer un délai pour se déterminer sur le principe, l'étendue (montant) et les modalités (sûretés personnelles, réelles ou autre garantie).

En fonction de cette détermination, le Conseil municipal décidera de la suite. " Cette démarche s'annonce assez lourde et ce n'est pas demain que nous aurons cet argent sur notre compte , prévient le président Yannick Buttet. Par contre, afin de préserver toutes les chances en vue d'une éventuelle reprise de l'activité, nous n'activerons pas encore l'autre outil prévu dans le décret, à savoir exiger la suppression des infrastructures plus utilisées. "

Le président le rappelle, les chances de reprises sont minces. " Mais des repreneurs potentiels sérieux existent. J'en ai d'ailleurs rencontré mardi après-midi, de niveau international ", explique-t-il, sans vouloir donner plus de détails. LISE-MARIE TERRETTAZ

Ces campagnes qui voyagent

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Les JDC et Gaël Bourgeois visitent tout le canton.

" Pour pouvoir représenter les Valaisans à Berne, il faut les connaître et les avoir rencontrés ", affirme Gaël Bourgeois, candidat socialiste aux élections fédérales. Commencé au mois de mars, son défi de visiter toutes les communes s'est achevé en fin de semaine passée.

Le député et vice-président de Bovernier a terminé symboliquement son marathon dans la commune d'Unterbäch, première commune de Suisse ayant donné le droit de vote aux femmes, en 1957. " Cette part progressiste, dynamique et résolument tournée vers l'avenir est une facette de ce canton trop souvent oubliée et elle doit être représentée à Berne. "

Une deuxième promesse

Si l'ancien président du Parti socialiste du Valais romand est élu au Conseil national, il promet de visiter une seconde fois toutes les communes du mandat au cours de son potentiel mandat. Gaël Bourgeois évoque un véritable apport personnel " au-delà de l'aspect campagne " et cette approche était " bien plus enrichissante que les classiques foires à la saucisse. Elles m'ont permis de découvrir des réalités avec lesquelles les politiciens ne sont pas toujours en phase ", indique-t-il.

Donner une image jeune au PDC

Autre approche qui sort des sentiers classiques, celle des Jeunes démocrates-chrétiens (JDC) et de leur Valais Express, une interprétation politico-valaisanne du classique de M6 "Pékin-Express". Depuis le 20 août, cinq épisodes traitant de thématiques de cinq districts ont connu un bon succès sur la Toile. " Nos objectifs sont totalement atteints ", estime le président des JDC du Valais romand Yannick Ruppen. Pour lui, cette campagne contribue à donner une image " jeune et dynamique " au parti. En chiffres, la vidéo de lancement a été vue 8500 fois et les épisodes en moyenne 5300 fois chacun. Quant à la page Facebook, elle réunit 1750 fans " quasiment tous externes au parti ", souligne Yannick Ruppen. Un nouvel épisode sera diffusé chaque jeudi.

De la neige est annoncée à 2000 mètres

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L'hiver va faire une brève, mais très marquée, apparition demain mercredi. MétéoSuisse prévoit jusqu'à 50 cm de neige en montagne au-dessus de 2000 mètres. Ce sera même beaucoup plus bas dans certaines régions du pays!

Pour célébrer le début de l'automne astronomique le 23 septembre, l'hiver s'invite en montagne.

Chutes à faible altitude

possibles

Mais des chutes de neige sont également possibles à plus faible altitude, pronostique le service privé Meteonews. C'est notamment le cas dans les vallées de Glaris et des Grisons, où des flocons pourraient tomber jusqu'à 1000 mètres. Dès jeudi, la soudaine apparition de l'hiver sera toutefois déjà terminée. Selon les prévisions de MétéoSuisse, les nuages devraient céder la place à des rayons de soleil, du moins sur le Plateau. Les températures maximales ne devraient toutefois pas dépasser 15 degrés.

Meteonews plus pessimiste encore

Chez Meteonews, on est même un peu plus pessimiste. Dès mercredi matin, les premiers flocons tomberont dès 1500 mètres dans les Alpes et sur le Jura.

La limite remontera vers 1800 mètres en cours de journée. OH

Un coup de jeune sur l'alpe

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Les fromages de l'alpage de Nava font partie des neuf sélectionnés par le comité de Racl'Agettes. Une première cuvée pour un graphiste français devenu fromager.

Samedi, Racl'Agettes allumera les fours de la treizième édition d'une manifestation voulue par, mais surtout pour, les amoureux de la raclette. Membre du comité d'organisation, Stéphane Crettaz est parti à la découverte de l'alpage de Nava dans le val d'Anniviers, berceau d'un des neuf fromages choisis pour l'édition de cette année.

Sur les hauts d'Ayer, il a eu la surprise de rencontrer un jeune duo atypique, bien loin de l'image stéréotypée du directeur d'alpage ou du fromager.

Un duo surprenant

A quelques jours de la manifestation, Stéphane Crettaz est parti découvrir les secrets de fabrication de ce qu'il considère comme un trésor de notre terroir et qu'il met depuis treize ans à l'honneur dans le cadre de Racl'Agettes.

Jérémie Melly, directeur de l'alpage, l'accueille à bras ouverts. "Racl'Agettes est un très bon moyen de faire parler de notre alpage, de notre terroir et de mettre en avant le travail agricole." Les vingt pièces réservées pour cette manifestation seront ainsi livrées en toute confiance. "Je sais qu'il est bon, on l'a déjà bien goûté!" avoue le jeune directeur, à la tête de l'alpage depuis quatre ans. Ce dernier est ravi du travail fourni par son fromager, qui en est pourtant à son coup d'essai.

Fromager atypique

Temy Fafowora est touché par le compliment. Graphiste indépendant à Toulouse, la fabrication de fromage est pour lui une grande première. Rien ne le prédestinait à ce domaine d'activité. Alors qu'il passe ses journées derrière son ordinateur, son demi-frère lui propose de le rejoindre à l'alpage le temps d'un été. Après un mois de formation, le voilà chargé de la production d'un alpage de près de 80 bêtes. Intimidé, il s'adapte cependant très vite à son nouveau train de vie. "C'est très physique, souligne le jeune graphiste, mais j'aime ce rapport à la matière, différent de mon quotidien." Et les nombreux compliments reçus ne cessent de l'encourager. "Ce que j'apprécie, c'est de pouvoir vivre une expérience complètement différente, en pleine nature, au milieu des bêtes." Il prévoit d'ailleurs déjà de réitérer l'expérience l'année prochaine.

Résultat prometteur

Au moment de la dégustation, le mordu de fromage qu'est Stéphane Crettaz est épaté par le travail du jeune novice qu'il se réjouit de mettre à l'honneur samedi. "C'est vraiment une belle histoire, et un beau hasard!" ajoute ce dernier. A cette occasion, nos trois puristes se retrouveront avec plaisir autour d'une raclette. "Tous les visiteurs reçoivent une assiette et des services en bois, un verre, un poivrier rechargeable et un bocal de cornichons", lui explique l'organisateur. Le jeune fromager, amusé par le concept, prévoit de rallonger son séjour pour l'occasion.

A leur manière, tous participent à la mise en valeur d'un produit quasi sacré de notre canton. "Tous les alpages connaissent les mêmes réalités, conclut Jérémie Melly. Réunir nos fromages, c'est réunir le Valais."


L'humain sous toutes les coutures

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Le réalisateur Yann Arthus-Bertrand face à ses spectateurs.

Le photographe, reporter et réalisateur célèbre Yann Arthus-Bertrand viendra en Valais présenter son dernier film "Human". Il projettera gratuitement son film le 9 octobre à 19 heures au cinéma du Bourg à Sierre, le 10 octobre à 16 heures au Lux à Sion et le 11 octobre à 17 heures à Crans. Sa venue en Valais a été organisée en collaboration avec l'association des cinéphiles de DreamAgo et les cinémas des trois villes. Il sera présent pour répondre aux questions des spectateurs.

Si les séances sont offertes, il est recommandé d'aller chercher son billet aux caisses des cinémas concernés pour être certain d'avoir une place.

"Human" recèle des témoignages d'amour, de bonheur de haine ou de violence. "De la plus petite histoire du quotidien, jusqu'aux récits de vie les plus incroyables, ces rencontres poignantes, et d'une sincérité rare, mettent en lumière ce que nous sommes, notre part la plus sombre mais aussi ce que nous avons de plus beau et de plus universel." Le film a été projeté à la Mostra du cinéma de Venise 2015, ainsi qu'à l'ONU à New York dans la grande salle de l'assemblée générale. FM

La science s'invite en ville

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L'Académie suisse des sciences naturelles occupe dès aujourd'hui le centre-ville pour célébrer son bicentenaire.

L'Académie suisse des sciences naturelles (scnat) prend dès ce matin et jusqu'à samedi ses quartiers au coeur de la capitale valaisanne. Créée par des naturalistes genevois en 1815, l'académie célèbre cette année son bicentenaire. Pour marquer cet anniversaire, elle effectue une tournée nommée "Recherche Live" dans 12 villes suisses. "Nous voulons présenter à tout un chacun le passé, le présent et le futur des sciences naturelles pendant quel ques jours" , explique Daniel Cherix, membre du comité de l'académie. Concrètement, ce sont trois polyèdres qui ont été érigés sur les places de la Planta et du Midi jusqu'à samedi. Tous les jours, de 11 à 19 heures, des étudiants en sciences guideront les amateurs.

Des débuts à l'état actuel de la recherche

Ces formes géométriques en surprendront plus d'un. Deux sont installées sur la place de la Planta, alors que l'une d'entre elles trône sur la place du Midi. "Le premier polyèdre sur la Planta est intitulé "Hier". Il retrace à travers une ligne du temps les grands noms et les grands moments des sciences naturelles suisses" , relate Daniel Cherix. Grâce à l'accès à la recherche, la Suisse compte un taux de prix Nobel très important par rapport à sa population. "Le niveau est exceptionnel."

Le deuxième polyèdre sur la place de la Planta se consacre à "Aujourd'hui". Ou comprendre quels sont les points sur lesquels les recherches se penchent. "Dans ce polyèdre, on y retrouve des thématiques telles que les changements climatiques, les nanotechnologies ou la possibilité des centrales hydroélectriques de compenser l'énergie nucléaire."

Un sondage sur les attentes du public

Dans la dernière des formes géométriques nommée "Demain" et sise sur la place du Midi, le public pourra découvrir les préoccupations scientifiques du futur. Serait-ce soigner toutes les maladies, ou alors réussir à prédire les événements naturels?

"Grâce à des écrans interactifs, les personnes qui visitent ce polyèdre découvriront où nous mèneront peut-être les sciences naturelles. Nous organisons aussi un sondage par région sur les attentes du public pour le futur en Suisse. C'est toujours intéressant de voir comment notre travail est perçu."

Vivre un tremblement de terre

Autre facette de cette semaine où Sion sera la capitale suisse des sciences naturelles, un festival d'activités est organisé en collaboration avec les acteurs locaux. "De par sa situation géographique, Sion est évidemment une étape particulièrement intéressante au niveau des glaciers, des barrages et tout simplement du paysage" , relate Horace Perret, coordinateur du programme local de "Recherche Live". Ce sont 17 activités qui sont organisées un peu partout en Valais jusqu'à dimanche. "Des conférences, une présence de la Murithienne au marché, des activités dans certains musées, en ville ou à la HES-SO, il y en aura pour tous les goûts." Parmi les instants phares, les curieux pourront, par exemple, vivre un tremblement de terre à la HES-SO ou comprendre la formation des Alpes depuis le barrage de Moiry.

Le programme complet de cette tournée est consultable sur: www.recherche-live.ch

Ecoliers primés

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Les écoliers de Venthône se sont distingués lors d'un concours national. Canettes, tubes de moutarde, et autres boîtes de conserve ont pris les formes d'animaux sauvages lors de la 18e édition de l'Art du recyclage d'emballages métalliques. Sur 35 oeuvres primées, cinq ont été façonnées par des mains romandes.

Les artistes en herbe ont rivalisé de créativité et d'engagement pour ce concours consacré au thème du "safari",

L'école primaire de Venthône obtient deux mentions dans la catégorie "enfants". Leurs prix leur ont été remis par le président du jury, Franco Knie, et Markus Tavernier. L'année prochaine le concours tournera autour du thème "Kermesse". ATS

Fin des travaux sur l'autoroute, mais...

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Depuis hier matin, les véhicules circulaient à nouveau librement sur le tronçon entre Sion-ouest et Conthey. Toutefois, à côté de l'autoroute se déroulent encore d'importants travaux de revêtement sur la jonction Sion-ouest. Ils nécessitent des fermetures nocturnes des bretelles, entre le 29 septembre et le 9 octobre.

Les interventions sur les giratoires nécessitent des fermetures temporaires, qui vont perturber l'accès à l'autoroute pendant six nuits, chaque fois entre 22 heures et 5 heures.

A l'est de Sion sur l'A9, le pont bleu d'Uvrier doit subir une intervention pour le traitement de la corrosion. Ces travaux se dérouleront entre le 28 septembre et le 2 octobre et nécessiteront la réduction du trafic sur une seule voie pendant quelques heures. NC/C

Le solaire brille sur les entreprises d'Ardon

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Les jours de beau temps ne sont pas seulement agréables, ils peuvent se révéler très utiles. La zone industrielle d'Ardon fait par exemple le plein d'énergie. Des entreprises ont en effet accepté de doter leurs toitures de panneaux photovoltaïques. La particularité est leur proximité, puisqu'elles forment en quelque sorte un quartier énergétique. Fournier & Cie, Boillat&Fils et Moren Frères disposent de 5500 m² de modules permettant de produire du courant vert.

De l'électricité pour 200 ménages

L'équivalent des besoins en électricité de 200 ménages est assuré grâce à une production de près de 1 million de kWh.

Paul-Alain Clivaz, responsable du département énergies renouvelables du Groupe SEIC-Télédis, a initié la démarche. "Je voyais tous les jours l'une des toitures depuis l'autoroute qui me semblait idéale. Je me suis approché de Gaëtan Fournier et de ses associés et ils ont accepté de se lancer dans cette aventure " Comme un serrurier était indispensable pour la construction métallique, le voisin a été mandaté. Celui-ci s'est spontanément annoncé pour participer. Et le troisième mettait à l'enquête justement un dépôt.

A Leytron, pareil quartier industriel a été équipé en même temps mais représente une surface moindre, à savoir 3900 m ² .

A Ardon, d'autres projets sont en cours d'étude comme la construction d'une nouvelle halle dans la zone industrielle. 4000 m² de panneaux photovoltaïques supplémentaires pourraient ainsi voir le jour. A plus brève échéance, des centrales solaires sur un dépôt regroupant plusieurs enseignes en bordure de la route cantonale et chez Agro-Diffusion sont en cours de préparation.

Développement

à l'étude

Présidente d'Ardon, Lise Delaloye se réjouit de ce déploiement d'énergie verte. "Je suis très satisfaite de ce développement dans notre commune qui est labellisée Cité de l'Energie depuis 2012." L'énergie verte a pris naissance il y a une dizaine d'années "avec petite installation sur le toit d'un couvert ".

Il n'est pas prévu de poursuivre avec le bâtiment communal car le cadastre solaire a indiqué que sa situation n'était pas idéale. Par contre, des panneaux photovoltaïques pourraient, à terme, prendre place au centre scolaire de Cordé. " On est en pleine analyse de projet d'agrandissement et on pourrait y imaginer une toiture solaire."

CATHRINE KILLE ELSIG

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